Dans un communiqué le mouvement des étudiants de La Réunion (MET) s'insurge contre "le racket des étudiants salariés". Le mouvement note en effet que "l'université a décidé de faire inscrire les étudiants salariés sous le régime de la formation continue et non plus sous le régime de la formation initiale" souligne le MET. Concrètement cela signifie que l'université fixe librement le montant des frais d'inscriptions pour ces étudiants. Un étudiant travaillant plus de 17h par semaine durant toute l'année universitaire peut ainsi payer plus de 600 euros de frais d'inscriptions en master alors qu'un étudiant non-salarié ne paierait "que" les 237 euros légaux" déplore le MET.
"Le Mét ne peut accepter ce racket des étudiants salariés : ceux-ci ne sont pas privilégiés, puisqu'ils travaillent souvent justement pour financer leurs études, faute de moyens suffisants. L'expérience acquise sera également un atout important pour la future insertion professionnelle de l'étudiant" souligne le communiqué.Le MET prévient que comme pour le paiement fractionné des frais d'inscription pour lequel il a obtenu gain de cause, il "usera de tous les moyens légaux pour aider ces étudiants, aussi bien auprès des instances locales que nationales".
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