Le Premier ministre dans l'Est

Opération démoustication

  • Publié le 27 février 2006 à 00:00

Le Premier ministre a passé ce dimanche après-midi 26 février 2006 dans l'Est de l'île. Après une visite au PC de crise de la sous-préfecture de Saint-Benoît, à la clinique de la ville et une réunion avec les personnels de santé, il s'est rendu à Bras Panon pour assister à une opération de démoustication menée par les employés communaux et les militaires. Il est allé saluer chez eux plusieurs habitants du quartier (voir aussi en rubrique "actualités")

Dans le discours qu'il avait prononcé le matin à la préfecture, Dominique de Villepin avait souligné "nous poursuivrons l'effort de démoustication engagé depuis le début de l'épidémie. Mais il ne faudra plus jamais baisser la garde". L'après-midi, il est donc allé se rendre compte sur le terrain de la réalité de cette démoustication. C'est le quartier de Paniandy à Bras Panon qui a été choisi.

Suivi médical

Avant d'aller saluer quelques habitants chez eux, le Premier ministre a d'abord suivi une opération de destruction de gîtes larvaires par du BTI, un produit biologique inoffensif pour l'homme, les animaux et les autres insectes. Le matin, faisant allusion dans son discours à la polémique sur l'utilisation d'insecticides chimiques dangereux pour l'environnement, Dominique de Villepin notait que "la démoustication doit être effectuée dans des conditions respectueuses de l'environnement et de la santé des hommes". Il ajoutait que tous les produits utilisés depuis le début des opérations "sont conformes aux normes internationales". Il annonçait que "pour renforcer les précautions, le suivi de l'environnement a été confié à des experts placés auprès du Directeur régional de l'environnement" et que "les produits de lutte biologique seront systématiquement privilégiés chaque fois que cela est possible".
À noter par ailleurs qu'à la demande de Dominique de Villepin, les agents des collectivités et les militaires participant aux opérations de démoustication bénéficieront d'un suivi médical approfondi afin que tout risque d'intoxication soit écarté. "La médecine du travail sera, en accord avec les partenaires sociaux, chargée de ce suivi" a souligné le Premier ministre en annonçant qu'une dotation de 200 000 euros sera affectée à ce suivi.
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