Ludiques, réfractaires, frustrés, pragmatiques ou encore frimeurs... Voici les catégories de comportement des réunionnais face aux nouvelles technologies d'après une étude de l'institut de sondage Ipsos dont les résultats ont été publiés le jeudi 24 mars 2011. Un élément ressort : la technologie est largement entrée dans le quotidien des Réunionnais.
On s'en doutait, mais il fallait le prouver : les Nouvelles Technologies (TIC) comme le mobile, l'internet et la télévision font désormais partie intégrante de la vie des Réunionnais. C'est ce qui ressort d'un sondage Ipsos mené auprès de 750 interviewés âgés de 15 ans et plus et dont les résultats ont été publiés jeudi 24 mars par Ipsos.Mais plus ces produits entrent dans les m?urs, plus les consommateurs se font exigeants : ils recherchent avant tout des offres, des produits " sur mesure ", évolutifs, qui s'adaptent à leur style de vie et leurs aspirations.
Car même si tout le monde ou presque s'y est mis, les attentes envers les nouveaux moyens de communication varient fortement d'un individu à l'autre : le jeune geek féru de technologies n'a pas les mêmes besoins que la mère de famille soucieuse du développement de son enfant. Et encore moins que du grand-père qui se met à internet pour communiquer avec ses petits-enfants partis étudier au Canada...
Et en ce sens, la typologie qui apparaît rappelle, sur de nombreux points, celle observée dans l'enquête sur les styles de vie de Ipsos. Ainsi, les différents types se structurent suivant 2 axes qui opposent d'abord l'ouverture et la tradition. En effet, l'adoption ou les freins vis-à-vis de la Technologie révèle plus globalement l'attitude des individus face aux évolutions de la société, et leurs capacités d'adaptation.
Deuxième axe, l'être ou le paraître, qui se traduit dans ce contexte par un certain pragmatisme (la priorité étant donnée au développement personnel) ou à l'inverse par la recherche d'objets statutaires, de marqueurs sociaux, pour afficher une certaine réussite réelle ou recherchée.
Mais globalement, seule une petite minorité de la population ne s'est pas convertie (6%). Il s'agit majoritairement de personnes de plus de 60 ans qui reste réfractaire. " Cette attitude s'inscrit dans une logique défensive, de résistance aux changements, d'autant plus difficile à lever qu'elle demeure très ancrée ", indique Ipsos dans un communiqué.
En détail, " la majorité de la population se divise en 2 groupes équivalents en poids (30%) les Technophiles (passionnés) et les Pragmatiques (rationnels). Entre les deux se situent les Ludiques (13%). ", détaille le communiqué.
Enfin, les 2 derniers groupes se sont construits dans une logique de réponse à la
frustration (générée la plupart du temps par des conditions de vie difficiles), qui
s'exprime soit par la critique (les Frustrés) soit par une réelle fascination (les
Frimeurs).
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