La diffusion récente d’une vidéo montrant plusieurs jeunes armés de sabres et de machettes, dans une attitude de provocation assumée, en pleine rue à La Possession, a profondément choqué. Cette scène intolérable est la goutte d’eau de trop. Elle illustre, de manière brutale, une réalité que beaucoup de citoyens vivent au quotidien : la montée inquiétante de l’insécurité. (Photo rb/www.imazpress.com)
Il nous faut réagir, et vite.
Ce qui arrive aujourd’hui était, hélas, parfaitement prévisible. Une hyperurbanisation mal maîtrisée entraîne inévitablement des tensions : violences, incivilités, trafic, perte de repères. Ce climat dégradé ne s’est pas installé en un jour. Depuis plusieurs années déjà, les signes avant-coureurs étaient là : cambriolages à répétition, agressions aux abords des établissements scolaires, troubles réguliers sur l’espace public.
Tout le monde se souvient de l’intrusion violente dans un McDonald’s, des bagarres générales après des événements sportifs sur la place Festival, des dégradations de lieux de culte, de la prolifération du trafic de stupéfiants dans de nombreux quartiers, ou encore des rodéos nocturnes dans le centre- ville.
Des solutions avaient pourtant été amorcées. Le recrutement et la formation d’agents médiateurs de rue avaient débuté. Ce programme, pourtant porteur d’espoir, a été abandonné. Un plan d’installation de caméras de surveillance sur tout le territoire communal avait été élaboré, mais il a été lui aussi stoppé net, pour des raisons idéologiques. Et pendant ce temps, on nous opposait des chiffres — censés prouver une baisse de la délinquance — alors même que les habitants ne cessent d’alerter sur leur sentiment croissant d’insécurité. La pseudo-majorité actuelle est restée sourde et totalement inactive.
Est-il trop tard ? Je dis non.
Il faut, dès maintenant, relancer les initiatives abandonnées. Redéployer les médiateurs, investir dans des moyens techniques modernes, et surtout, renforcer les effectifs humains. Actuellement, nos forces de sécurité sont trois fois moins nombreuses que la moyenne nationale. Cela n’est plus acceptable.
Il est aussi temps de poser une question de fond : La Possession doit-elle continuer à dépendre uniquement de la gendarmerie ? Ne serait-il pas temps, au vu de la densité croissante de certains secteurs, d’envisager un renfort de la police nationale ?
Ce débat est légitime. Il est urgent. Car la sécurité de nos citoyens n’est ni un luxe ni une option. C’est une priorité absolue. Et elle doit enfin être traitée comme telle.
Gilles Hubert
Ce qui est surprenant somme toute c est qu au final, nos impôts augmentent les taxes des commerçants explosent pour au final voir des imbéciles jouer aux cowboys et aux indiens sans aucune sanction. La réalité dépasse la fiction quelle sera la prochaine chanson de l édile ? Où est passée la grande échelle ? Au feu les pompiers?
Avec toute la prudence qui s'impose, j'affirmerai que à la base, une carence d'éducation, d'apprentissage de règles, dont les parents ont le devoir de s'acquitter pose déjà problème.
Sans quelques principes simples (je ne dis pas simplistes), l'enfant qui est devenu adolescent sans avoir eu de limites fixées par ses géniteurs, continuera de les chercher, quoi qu'il advienne.
Etre parent, ce qui n'est pas si facile, impose d'être le garant de la construction mentale de l'enfant, pour qu'il devienne un adulte en puissance, un VRAI être humain.
Sur ce point, il suffit de marcher dans la rue et d'être observateur, pour se rendre compte que ce n'est pas toujours le cas... Bien souvent, et depuis la petite enfance, ce sont les enfants qui dirigent les parents. Dans des proportions importantes de nos jours.
Nos anciens disaient "le cochon i dirige pas la corde"...
Et ces enfants qui n'ont pas la notion des limites ne sont pas heureux... C'est une évidence... Ils sont un peu comme des "chiens fous...."
A cela il faut ajouter l'influence des "autres", celle des réseaux sociaux, de l'usage de stupéfiants, et j'en passe, arrivé à un certain âge...
Comment, par ailleurs, ne pas s'étonner quand on voit trainer dans la rue à des heures indues, de très jeunes enfants? Une fois de plus le rôle des parents, et ses insuffisances, est à pointer du doigt...
Alors, se reposer sur la Gendarmerie pour régler ce problème, si cela reste le dernier recours, ne peut pas être la solution. C'est un emplâtre sur une jambe de bois...
LES PARENTS...... démunis par ailleurs par le fait que leurs marmailles connaissent parfaitement les numéros verts, auxquels ils n'hésitent pas à s'adresser, y compris pour s'affranchir sur le dos de leurs géniteurs, dès que "la règle" tente d'être mise en place... Les parents deviennent tyrannisés par ces menaces, alors qu'elles sont l'extrême recours en cas de réel danger...
Le gouvernement, dans ce cas, a sa responsabilité...
Et pourquoi cela? Parce que les parents ne font rien, dès le début, et leurs soi disant "enfants rois", sont des tyrans en devenir, de ce fait...
Cela ne présage rien, de bon...
Je ne prétends pas détenir de vérité absolue, mais, même si mon propos pourrait être étayé par d'autres, est un signal d'alarme.
Et, gramoune que je suis, je m'inquiète, pour nous tous, ainsi que pour tous ceux qui, quel que soit leur âge, un jour sont, ou seront à fair face à ce genre de horde, qui glace le sang...
Et comme chez les loups, lorsqu'ils attaquent une proie jusqu'à l'épuiser, je me sens faible, cette faiblesse qui donnera à ces enfants sans foi ni loi, l'impression qu'ils sont puissants... Trop facile, mais très effrayant...
Il est loin le temps où un gramoune, du regard simplement, faisait réfléchir les marmailles à deux fois avant de faire une bêtise...