[EN DIRECT] La Russie intensifie ses bombardements

Ukraine : l'ultimatum russe aux défenseurs de Marioupol expire, nouvelle frappe près de Kiev

  • Publié le 17 avril 2022 à 02:59
  • Actualisé le 17 avril 2022 à 19:23

52ème jour de guerre ce dimanche 17 avril 2022. La situation dans le port stratégique de Marioupol est "inhumaine", a déclaré samedi soir le président ukrainien, appelant les Occidentaux à fournir "immédiatement" les armes lourdes qu'il réclame depuis plusieurs semaines. L'armée russe a continué de pilonner Kiev Lviv et Kharkiv en réponse, dit Moscou, aux attaques ukrainiennes Une usine militaire a été la cible d'un bombardement. La Russie a également mis en garde Londres et Washington suite à leurs actions. Nous sommes en direct, suivez-nous. (Photo AFP)

  • Volodymyr Zelensky dit avoir invité Emmanuel Macron à se rendre en Ukraine, pour constater l'existence d'un "génocide"

    Un reportage de France Info. "Je voulais qu'il comprenne qu'il ne s'agit pas d'une guerre, que ce n'est rien d'autre qu'un génocide." Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il avait proposé à Emmanuel Macron de se rendre en Ukraine, lors d'un entretien à CNN diffusé dimanche 17 avril. Le président français s'est jusqu'ici refusé à employer le terme de génocide. Son homologue américain Joe Biden a déjà refusé de visiter le pays, ce que Volodymyr Zelensky a qualifié de "très blessant".

     

  • Une série de frappes russes sur Kharkiv, grande ville du Nord-Est

    Au moins cinq personnes ont été tuées et treize blessées dimanche dans une série de frappes sur Kharkiv, ont annoncé les services de secours de la deuxième plus grande ville d’Ukraine. Les bombardements ont également provoqué des incendies, que les pompiers tentent actuellement de maîtriser.

    La ville de Kharkiv, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière russe, comptait quelque 1,4 million d’habitants avant la guerre. Depuis le début du conflit, elle est la cible quasi quotidienne de bombardements russes.

  • Lors de son «Urbi et orbi», François demande de ne pas s'«habituer à la guerre» en Ukraine

    Le pape a répété le mot "paix" plus d'une vingtaine de fois dans son message pascal. Mais le pape François a livré un message empreint surtout d'amertume et de tristesse. "Nous avons vu trop de sang, trop de violence." Des paroles surtout adressées aux Ukrainiens, à ces "frères et sœurs" qui "ont dû s'enfermer pour se protéger des bombes".

    Lire aussi : Le pape appelle à "entendre le cri de paix" en cette "Pâques de guerre"

  • Ukraine: ultimatum russe aux derniers défenseurs de Marioupol, nouvelle frappe près de Kiev

    La Russie a lancé un ultimatum aux derniers défenseurs ukrainiens de Marioupol, leur demandant de déposer les armes et d'évacuer dimanche ce port stratégique du sud-est de l'Ukraine dont la prise constituerait une importante victoire pour Moscou. Les forces russes ont également annoncé avoir bombardé dimanche une nouvelle usine d'armement près de Kiev, pour le troisième jour consécutif, mettant à exécution leur menace d'intensifier leurs frappes contre la capitale ukrainienne après la destruction du fleuron de leur flotte en mer Noire.

    La suite du reportage à retrouver ici.

  • Guerre en Ukraine : à Marioupol, Vladimir Poutine vise un succès symbolique pour l'armée russe

    Karim Yahiaoui, envoyé spécial de France 24 en Ukraine, décrit une situation "dramatique" à Marioupol, où les soldats ukrainiens s'affaiblissent face à l'armée russe.

     

  • Pas de couloirs humanitaires dimanche pour évacuer les civils de l’est de l’Ukraine

    Les autorités ukrainiennes ont annoncé dimanche la suspension des couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils de l’est de l’Ukraine. "Ce matin, nous n’avons pas réussi à négocier un cessez-le-feu sur les itinéraires d’évacuation avec les occupants", a expliqué sur Telegram la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. "Nous n’épargnons aucun effort pour que les couloirs humanitaires reprennent le plus rapidement possible", a-t-elle ajouté

  • Moscou dit avoir "détruit" une nouvelle usine militaire à Brovary, près de Kiev

    La Russie a affirmé dimanche avoir visé une usine militaire près de Kiev. "Durant la nuit, des missiles de haute précision lancés par des avions ont détruit une usine de munitions près de Brovary, dans la région de Kiev", a dit le ministère de la défense dans un communiqué sur sa chaîne Telegram.

    Un peu plus tôt, le maire de Brovary, tout près de la capitale ukrainienne, Ihor Sapojko, avait dit qu’une frappe de missile avait endommagé des infrastructures, aux premières heures du jour. Aucune information sur les dégâts ou le nombre de victimes n’était pour l’instant disponible, selon M. Sapojko.

  • Israël, refuge d'opposants à la Russie de Poutine

    Les cinéastes russes Anna Chichova-Bogolioubova et Dmitri Bogolioubov s'attendaient à être fichés à tout moment comme "agents" de l'étranger pour leur opposition au président Vladimir Poutine lorsqu'ils ont quitté précipitamment Moscou pour se réfugier en Israël au début de la guerre en Ukraine.

    "On était les prochains sur la liste", confie le couple, rencontré dans l'appartement prêté par un ami à Rehovot, ville paisible à une vingtaine de kilomètres au sud de Tel-Aviv. Etre sur cette liste signifie se voir contraint "à l'auto-censure ou à la prison à plus ou moins brève échéance", note Dmitri, 42 ans et auteur de "Town of Glory", un documentaire sur l'usage par Vladimir Poutine des références liées à la lutte contre l'Allemagne nazie pour asseoir son autorité dans les villages russes.

    La suite du reportage à retrouver ici.

  • Loin de la ligne de front, les Ukrainiens se démènent pour aider

    Dans un entrepôt plein à craquer en Ukraine, Roman Kolobotchok a pour mission de trouver à son ami, qui combat sur la ligne de front, un viseur destiné aux tireurs d'élite.  Au milieu d'étagères où affluent des dons venus du monde entier, le jeune homme de 35 ans, membre du mouvement scout, annonce qu'il va commander la lunette téléscopique depuis les Etats-Unis.

    Avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, M. Kolobotchok était responsable de la section "souvenirs" d'une chaîne de restaurants. Il a aussi souvent voyagé aux Etats-Unis pour transporter des embryons, des échantillons de sperme et des ovocytes, au profit d'une clinique pour mères porteuses.

    En temps de guerre, chacun doit contribuer avec son plus grand talent. Et son talent à lui, affirme-t-il, est d'être un "grand débrouillard". Il a ainsi demandé à ses patrons de lui octroyer un coin de leur entrepôt à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, loin des combats.

    Avec d'autres logisticiens improvisés, il trie les messages demandant de l'aide à travers le pays puis se met à la recherche des objets demandés.

    Sur les étagères reposent des sacs de couchage, des tentes, mais aussi de la farine, des boissons caféinées, des gants chirurgicaux et du savon. Dans une autre section, celles des médicaments, de l'insuline attend dans un réfrigérateur.

    La suite du reportage est ici

     

  • - Volodymyr Zelensky demand au monde à "se préparer" à l'utilisation par la Russie d'armes nucléaires -

    Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé samedi le monde à "se préparer" en vue de l'éventuelle utilisation par la Russie de ses armes nucléaires. "Il faut des médicaments (contre les radiations), des abris antiaériens", a-t-il lâché.

     

    Selon lui, environ 2.500 à 3.000 soldats ukrainiens sont morts et une dizaine de milliers ont été blessés depuis le début de la guerre. A l'occasion d'un échange téléphonique avec le chef d'état-major des armées américaines Mark Milley, son homologue ukrainien Valery Zaluzhny a insisté --en écho aux appels de M. Zelensky-- sur le besoin impérieux en armes et en munitions.

    Mais, d'après le Washington Post, la Russie a adressé cette semaine aux Etats-Unis une plainte officielle mettant en garde le gouvernement américain contre des "conséquences imprévisibles" si son assistance militaire à l'Ukraine continuait d'augmenter.

     

  • La Russie diffuse une vidéo présentée comme montrant des rescapés du croiseur Moskva

    Le ministère russe de la Défense a diffusé samedi une vidéo présentée comme montrant une rencontre entre le chef de la marine et des rescapés du croiseur Moskva qui a sombré en mer Noire. Dans cette vidéo d'une trentaine de secondes, on voit quelques dizaines d'hommes en uniforme de marin alignés au garde-à-vous face au chef de la marine Nikolaï Iévménov.

    "Le commandant en chef de la marine, l'amiral Nikolaï Iévménov, et le commandant de la flotte en mer Noire ont rencontré l'équipage du croiseur Moskva à Sébastopol", en Crimée, a déclaré le ministère dans un bref communiqué.  L'amiral "a informé l'équipage du croiseur que les officiers, les aspirants et les marins continueraient de servir dans la marine", a-t-il ajouté.

    Il s'agit des premières images sur lesquelles on peut voir des membres présumés de l'équipage du Moskva depuis son naufrage jeudi. La Russie affirme que ce navire amiral de la flotte russe de la mer Noire a sombré à la suite d'un incendie provoqué par l'explosion de munitions.

    L'Ukraine affirme avoir coulé le Moska avec des missiles.

    La diffusion de la vidéo samedi est intervenue au moment où nombre d'experts et d'internautes s'interrogeaient sur le sort des membres de l'équipage du Moskva. La Russie a assuré que l'équipage avait été évacué avant le naufrage, sans faire état de victimes.

  • Situation "inhumaine" à Marioupol

    La situation dans le port stratégique de Marioupol est "inhumaine", a déclaré samedi soir le président ukrainien, appelant les Occidentaux à fournir "immédiatement" les armes lourdes qu'il réclame depuis plusieurs semaines, tandis que la Russie affirme contrôler la quasi totalité de la ville et lance à ses derniers défenseurs un nouvel appel à déposer les armes.

    "La situation à Marioupol reste aussi grave qu'elle est possible de l'être. Tout simplement inhumaine", a lancé Volodymyr Zelensky dans un message vidéo. "C'est ce que la Fédération de Russie a fait. A fait délibérément. (...) La Russie essaie délibérément de détruire quiconque se trouve à Marioupol", dans le sud-est de l'Ukraine.

    Selon lui, il n'existe que "deux options": "Soit les partenaires fournissent à l'Ukraine toutes les armes lourdes nécessaires, les avions et, sans exagération aucune, immédiatement" pour "réduire la pression sur Marioupol et lever le siège" de cette ville habitée par 441.000 personnes avant l'invasion le 24 février.

    "Soit --la voie de la négociation, dans laquelle le rôle des partenaires devrait également être décisif", a poursuivi le président ukrainien, affirmant que la recherche d'une solution "militaire ou diplomatique" était une activité "quotidienne" depuis le début du blocus mais s'avérait "extrêmement difficile"

    Des propos publiés au moment où le ministère russe de la Défense demandait aux derniers combattants ukrainiens retranchés dans le complexe métallurgique d'Azovstal de cesser les combats dimanche à 06H00 heure de Moscou (07H00 à La Réunion), et d'évacuer les lieux avant 13H00 (14H00 à La Réunion). "Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d'avoir la vie sauve", a assuré le ministère sur Telegram. "C'est leur seule chance".

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu samedi que "l'élimination" des derniers soldats ukrainiens présents dans la ville portuaire de Marioupol assiégée par les forces russes "mettrait fin à toute négociation de paix" avec Moscou.

    La suite du reportage est ici

     

  • Rapatriement de diplomates russes expulsés par la France

    Un avion spécial affrété par Moscou a décollé samedi de l'aéroport de Paris-Roissy pour ramener en Russie des diplomates russes expulsés par la France en raison de la guerre en Ukraine, a appris l'AFP de source aéroportuaire.

    137, des "persona non grata" avec leurs familles et proches, ont pris place à bord de ce vol, qui a décollé en fin d'après-midi, a rapporté cette source.

     

  • Bonjour, bonjour La Réunion

    Ce dimanche nous continuons à suivre en direct l'évolution de la situation en Ukraine

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À propos

- La Russie a frappé une seconde usine militaire à Kiev -

Après avoir frappée une usine de missiles à proximité de la capitale vendredi, la Russie a cette fois visée une usine militaire. L’usine fabriquant des tanks a été la cible d’un bombardement. Le porte-parole du ministère russe de la défense a déclaré que les forces russes avaient utilisé des "armes de longue portée de haute précision lancées par voie aérienne" pour viser cette usine de véhicules blindés.

- Plusieurs frappes russes sur Kiev, Lviv et Kharkiv -

L’est de l’Ukraine est désormais la cible première des russes. Une offensive y est d’ailleurs annoncée comme imminente par l’armée ukrainienne. Cependant, le reste du pays n’est pas épargné. Une explosion a eu lieu à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine.

Le gouverneur de la région de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine – loin de la frontière russe et dans une zone longtemps considérée comme sûre –, a aussi fait état de frappes aériennes sur la région.

- Frappes et évacuations -

Dans la nuit de vendredi à samedi, le maire de la ville d'Aleksandria, à environ 300 km au sud-est de Kiev, a indiqué sur Facebook qu'un missile russe avait frappé l'aéroport de sa ville. Il a précisé que les équipes de secours étaient à l'oeuvre mais sans faire dans l'immédiat état de victimes.

Dix personnes ont été tuées, dont un nourrisson de sept mois, et 35 autres blessées, dans des tirs russes sur des bus évacuant des habitants de la région de Kharkiv (nord-est), ont annoncé vendredi les autorités locales.

Dans le sud-est de l'Ukraine, près de 2.900 civils ont été évacués vendredi de Marioupol assiégée et de Berdyansk vers Zaporojie, selon Kiev.De son côté, le porte-parole du ministère russe de la Défense a affirmé vendredi que l'artillerie russe avait provoqué la mort d'une trentaine de "mercenaires polonais" dans le nord-est de l'Ukraine, ce qui risque de renforcer les tensions déjà vives entre Moscou et Varsovie.

- Boris Johnson interdit d'entrée en Russie -

La Russie a annoncé samedi que le Premier ministre britannique Boris Johnson, le vice-premier ministre, Dominic Raab, la ministre des affaires étrangères, Liz Truss, le ministre de la défense, Ben Wallace, l’ex-première ministre, Theresa May, et la première ministre d’Ecosse, Nicola Sturgeon étaient interdits d'entrée dans le pays, en représailles des sanctions imposées à Moscou en raison de son opération militaire en Ukraine.

"Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour (...) étrangler l'économie" nationale, a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Moscou dénonce les actions hostiles sans précédent de Londres, en particulier les sanctions à l’égard de hauts responsables russes. "Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour freiner notre pays et étrangler l’économie nationale", a affirmé le ministère des affaires étrangères russe dans un communiqué.

- Moscou menace Washington de "conséquences imprévisibles" -

La Russie a adressé cette semaine aux Etats-Unis une plainte formelle avertissant le gouvernement américain de "conséquences imprévisibles" suite à son aide militaire en forte hausse à l'Ukraine, selon des informations de presse.

Selon cette note diplomatique, Moscou avertit les Etats-Unis et l'Otan contre l'envoi d'armes "plus sensibles" à l'Ukraine, jugeant que de tels équipements militaires mettaient de l'"huile sur le feu" et pourraient provoquer des "conséquences imprévisibles", a rapporté le Washington Post.

Cet avertissement a été fait alors que le président américain Joe Biden a promis une nouvelle aide militaire d'une valeur de 800 millions de dollars à l'Ukraine, dont des hélicoptères et des véhicules blindés de transport de troupes.

- Zelensky s'inquiète du risque nucléaire russe -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que "le monde entier" devait être "inquiet" du risque que son homologue russe Vladimir Poutine, acculé par ses revers militaires en Ukraine, ait recours à une arme nucléaire tactique, faisant écho à l'avertissement la veille du directeur de la CIA.

Le patron du renseignement extérieur américain, William Burns, avait estimé qu'il ne fallait pas "prendre à la légère la menace que représente le recours potentiel à des armes nucléaires tactiques" ou "de faible puissance" par le président Poutine s'il devait "sombrer dans le désespoir" face aux échecs de son armée.

Le président ukrainien a par ailleurs évalué à environ 2.500 à 3.000 le nombre de soldats ukrainiens morts au cours de la guerre, alors que la Russie déplorerait d'après lui 19.000 à 20.000 victimes. Environ 10.000 soldats ukrainiens ont été blessés et il est "difficile de dire combien d'entre eux survivront", selon le président Zelensky.

- Aide de Berlin pour acheter des équipements militaires -

L'Allemagne prévoit d'octroyer plus d'un milliard d'euros d'aide militaire à l'Ukraine, a indiqué vendredi soir un porte-parole gouvernemental à l'AFP. L'argent sera utilisé par l'Ukraine pour financer l'acquisition d'équipements militaires.

 

 

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