L'épidémie de chikungunya à La Réunion a alimenté, ce mercredi 7 mais 2025, une passe d'armes politique au Sénat entre Evelyne Corbière Naminzo (PLR) et Yannick Neuder, ministre de la santé lors des questions au gouvernement. "Nous ne sommes pas des sujets d'expérimentation", a lancé la sénatrice en parlant du décès d'une personne survenue des suites du vaccin contre le virus (Photo www.imazpress.com)
"Ni l'Etat ni les autorités sanitaires n'ont tiré de leçons de la dernière épidémie il y a 20 ans" et "la gestion de l'épidémie par les autorités sanitaires laisse apparaître des failles à divers niveaux de responsabilités", a notamment lancé l'élue.
Elle a évoqué entre autres "le bébé d'un mois décédé" et les décès de trois seniors post-vaccination.
A ce jour, les autorités sanitaires n'ont pas confirmé le lien entre le décès du nourrisson et le virus. L'enfant fait partie des 28 décès en cours d'investigations pour déterminer s'ils sont liés ou pas au chikungunya
"Comment la dangerosité de ce vaccin (le Ixchiq – ndlr) n'a-t-elle pas été évaluée ?", a aussi demandé Evelyne Corbière Naminzo. L'élue faisait allusion à une personne de 80 ans décédée après avoir été vaccinée.
Ce décès a conduit les autorités sanitaires à arrêté la campagne de vaccination pour les personnes de plus de 65 ans
"Les Réunionnais souffrent mais nous ne sommes pas des sujets d'expérimentation", a insisté la sénatrice
Le ministre chargé de la Santé, qui a déploré ces "attaques" et cette "démagogie", lui a notamment répliqué : "je ne peux pas vous laisser dire que nous utilisons le peuple de la Réunion comme cobaye".
La France, un des premiers pays au monde à avoir proposé cette vaccination, "a agi avec mesure" et en se fondant "sur des preuves", a estimé le ministre.
"Nous faisons le maximum de choses pour soulager la douleur de La Réunion", a-t-il assuré, en mentionnant la lutte contre les moustiques avec entre autres la mobilisation de l'armée ou encore un bouclier qualité-prix intégrant les répulsifs.
Pour rappel, dans son bulletin publié ce mercredi, Santé Publique France (SPF) confirme trois nouveaux décès en lien avec le chikungunya.
Le bilan est désormais de 12 morts depuis le début de l'épidémie.
28 autres décès, dont celui d'un nourrisson, sont en cours d’investigation pour déterminer leur lien potentiel avec le virus.
SPF souligne par ailleurs, que le nombre de cas, de passage aux urgences et dans les cabinets médicaux amorce une baisse. Cette tendance reste "à confirmer dans les prochaines semaines"
Lire aussi : Chikungunya : le gouvernement encourage toujours les personnes de moins de 65 ans à se faire vacciner
Lire aussi : Chikungunya : le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques appelle à "suspendre" la vaccination
www.imazpress.com avec l'AFP / redac@ipreunion.com
Tous les élus de la Réunion, y faut dire à zot: allez pouss z’oies dans la pente bel air
Les " vaccins " sauvent, c'est bien connu car ... ce sont des vaccins !
Tout ce qui est intitulé " vaccin " sauve et ne présente aucun danger même si les tests d'inocuité ( teratogénicité, dose toxique, retentissements organiques etc ...) ne sont pas exigés par la FDA à l'inverse des médicaments car les vaccins ne sont pas ingérés.
Etre vaccinolâtre est une religion.
C'est quand même oublier que même les médicaments vérifiés ( Médiator, Vioxx , distilbène etc ... )peuvent tuer mais pas les vaccins.
Car ce sont des vaccins.
Et le vaccin sauve.
C'est bien connu.
Je ne savais pas que nos zélés élus, grassement payés, étaient agrégés de médecine.
Du coup, je dis "chapeau".
La HAS devrait peut-être recruter par chez nous, le potentiel est là...
Encore une qui l ouvre pour rien c est pas eux LFI, PLR qui réclamait haut et fort le vaccin et disait que l état ne faisait rien. Taisez vous Mme empochez vos indemnités que Bello a tout fait pour que vous soyez sénatrice, vous n avez pas l étoffe pour ce poste
Franchement, Madame la Sénatrice, c’est trop facile de débarquer avec des phrases choc en pleine crise pour faire du bruit.
Insinuer que l’État utilise les Réunionnais comme cobayes, c’est grave. C’est même indécent. Vous parlez d’un vaccin validé à l’international, utilisé dans d’autres pays, et dont la campagne ici a été suspendue immédiatement dès qu’un doute a surgi. Ça, c’est de la prudence, pas de l’expérimentation sauvage. Alors non, Madame, les Réunionnais ne sont pas des cobayes. Et ils ne méritent pas non plus d’être pris en otage par des polémiques politiques. Ce qu’on veut, c’est des solutions. Pas des slogans.
C’est bizarre que la sénatrice plr s’en prenne à ce point a l’expérimentation sur le vaccin puisque c’est la région qui a financé les test sur la réunion , et on sait tous qui pilote à la région