Durant son échange avec les maires de l'île ce mercredi 11 août 2021, le préfet Jacques Billant a indiqué que les restrictions actuellement en place seraient reconduites de deux semaines. Ainsi le confinement partiel et le couvre-feu se poursuivent jusqu'au 30 août. Une prolongation de l'arrêté que le préfet devrait confirmer au cours d'une conférence de presse probablement organisée ce jeudi après-midi. Celui-ci devrait également annoncer, en accord avec les annonces du gouvernement suite au Conseil des ministres, la mise en place du pass sanitaire dans les grands centres commerciaux de l'île. Le préfet s'exprimera en direct sur notre site dès 17h(Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Au cours de ses échanges avec les élu.e.s de l'île, le préfet a confirmé ce que beaucoup attendaient : une prolongation des mesures sanitaires. Le confinement partiel tel qu'il est mis en place jusqu'à 18h va donc continuer jusqu'au 30 août 2021. Le couvre-feu strict, lui, devrait passer à 19h et non plus 18h à compter du 16 août.
L'arrêté préfectoral actuellement en cours devait prendre fin ce lundi 16 août, pour la rentrée scolaire, après 15 jours de mise en place. Il sera donc reconduit pour deux semaines supplémentaires. Le préfet devrait développer ces mesures au cours d'une conférence de presse, attendue pour l'instant ce jeudi à 17h.
Dès ce lundi, Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCIR), indiquait que le préfet réfléchissait à une reconduction du confinement et du couvre-feu pour une semaine supplémentaire au moins, permettant aux entreprises d'atteindre les 21 jours réglementaires pour demander une aide financière.
Autre annonce, ou du moins confirmation, que le préfet devrait faire : la mise en place du pass sanitaire dans les centres commerciaux de plus de 20.000 m2. C'est ce que le gouvernement demande aux préfets dans les départements où le taux d'incidence dépasse les 200 pour 100.000, a annoncé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi. Avec plus de 420 de taux d'incidence, La Réunion est donc directement concernée, avec ses trois grandes galeries commerciales que sont le Cap Sacré Coeur (Le Port), Duparc (Sainte-Marie) et le Grand Est (Sainte-Suzanne).
- (Petit) changement pour la rentrée -
Le couvre-feu repoussé d'une heure serait envisagé pour coller à la rentrée scolaire, ce lundi 16 août. Malgré les demandes de plusieurs syndicats, la rentrée, elle, ne sera pas décalée. Selon le SNALC (syndicat national lycée et collège), reçu par la rectrice, le refus fut "catégorique". Le syndicat majoritaire FSU, lui, a déposé un préavis de grève pour cette rentrée.
La préfecture a promis, en accord avec les déclarations du président de la République, une vaste campagne de vaccination dans les établissements scolaires. Des campagnes mises en place dès la rentrée, a rappelé Emmanuel Macron avant le Conseil de défense sanitaire qui s'est déroulé ce mercredi.
A savoir que la vaccination des mineurs est fortement conseillée, bien que non obligatoire dans les écoles. Hors milieu scolaire, le pass sanitaire pour les lieux concernés sera par contre demandé aux 12-17 ans à partir du 30 septembre.
- Situation sanitaire critique -
Le chef de l'Etat a rappelé que la situation est préoccupante à La Réunion, et a précisé que le gouvernement reste très vigilant face aux Outre-mer. Dans les Antilles, les chiffres explosent et le système hospitalier est sous forte tension. "Un scénario d'urgence est désormais devant nous" a déclaré Emmanuel Macron en Martinique et en Guadeloupe. "Tous nos territoires ultramarins sont confrontés, en raison de leur insularité et des capacités limitées sur le plan hospitalier, à ce risque d'augmentation (de cas Covid, ndlr)."
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Sur notre département, 53 lits de réanimation étaient occupés par des patients Covid au 10 août à La Réunion. En une semaine, 3.590 nouveaux cas et 10 décès ont été recensés dans l'île, selon les chiffres annoncés ce mardi. Le taux d'incidence grimpe à 420,5 cas pour 100.000 habitants, contre 353 la semaine précédente. Pour la première fois le taux de positivité dépasse 10%. Le variant Delta représente désormais 56% des nouvelles contaminations, continuant sa propagation dans l'île.
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Chaque département de France a ses spécificités...On te demande juste d'allumer ton cerveau si y en a un ...
Les anti-tout, vous souhaitez quoi' Qu'on ait la même situation qu'aux Antilles'
C'est bizarre ce taux d'incidence en baisse que l'on retrouve sur codivtracker mais le Gouverneur de la Réunion et sa Préférée de l'ARS n'ont pas les mêmes chiffres !!!Ah manipulation quand tu nous tiens...et puis les journalistes qui ne font même plus d'investigation !
On.prolonge de.2 semaines le confinement " mais le.dispositif n'évolue pas voire même moins strict avec le couvre feu à 19h. Belle cohérence.
Pas un département du sud de la France en dessous de 600 en incidence (avec des taux de vaccination largement supérieur), pas un seul département avec une tension hospitalière inférieure à 60 % (la Corse à 125) et pas de confinement! Si un journaliste peut investiguer le comment du pourquoi ' Trop dur'
Je sais que ça n'a rien à voir avec le sujet mais vous devriez faire une photo de l'arrière plage de Boucan Canot le soir lorsque les porcs ont laissé les marches pleines d'immondice. Je vois bien que cette photo a été prise au petit matin au vu des ombres des arbres.
Et ce lundi, tout le monde reprend le chemin de l'école, du collège, du lycée, car bien entendu, le virus n'y circule pas et les gens y sont protégés! De la foutaise, on nous prend vraiment pour des demeurés!
Le 12 mai dernier, sur le plateau de France 2, le secrétaire d'État aux Affaires européennes assurait que "nous n'aurions pas de passe sanitaire au quotidien, pour les cafés ou les restaurants, en France". Un tel dispositif serait "excessif" et susceptible de créer "une société à deux vitesses", jugeait Clément Beaune. Des mots qui rappellent ceux d'Emmanuel Macron, en avril dernier : "le pass sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis", assurait alors le président de la République.