Le PLR (Pour La Réunion) exprime sa plus vive indignation suite aux déclarations du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, annonçant vouloir construire une prison en Guyane "là où il n’y a personne autour". Ces propos ne sont pas seulement méprisants, ils sont révélateurs d’une vision profondément coloniale, toujours à l’œuvre dans la gestion des territoires ultramarins.
Ce n’est pas un "dérapage" : c’est un aveu politique. Derrière cette phrase se dessine une conception dégradée et utilitariste de nos territoires, réduits à des marges disponibles pour les basses œuvres de l’État. Et pour mieux faire passer son message, le ministre s’est permis d’insulter un journaliste de Guyane la 1ère, symbole d’une arrogance sans limite et d’un mépris structurel envers les ultramarins.
Alors que la France est engagée dans des commémorations et des discours sur la mémoire coloniale, c’est dans les actes et dans le vocabulaire du pouvoir que se perpétuent les dominations passées.
Plus grave encore, aucune voix ne s’élève à La Réunion parmi les élus de droite pour dénoncer cette dérive. Ceux-là mêmes qui se réclament de l’héritage gaulliste, qui se drapent dans les couleurs de la République, gardent le silence face à une insulte faite à tout un territoire d’Outre-mer.
Ces héritiers autoproclamés du gaullisme n’ont jamais été les défenseurs du peuple réunionnais, ni les porteurs de ses conquêtes sociales. Aujourd’hui encore, nombre d’entre eux siègent fièrement au sein de l’Association des maires départementalistes, comme s’ils avaient été, hier, les bâtisseurs de l’égalité. C’est un mensonge historique.
La départementalisation, comme les grandes avancées sociales à La Réunion, sont, d’abord et avant tout, le fruit des luttes populaires, des mobilisations de la gauche et de tous ceux qui se sont battus pour la justice et la dignité.
Face à l’oubli, face à l’hypocrisie, le PLR rappelle que seule la gauche a su porter les vraies victoires sociales à La Réunion. Nous ne transigeons pas avec la dignité. Nous dénonçons le racisme institutionnel, les relents coloniaux, et la soumission des territoires ultramarins aux logiques sécuritaires et répressives.
Nous exigeons des excuses publiques de Gérald Darmanin et une remise en question profonde de la politique sécuritaire menée dans nos territoires.
Les Outre-mer ne sont pas des zones de relégation.
Pour La Réunion
Ce micro parti tenant dans une cabine téléphonique fait gausser.
Tant à faire ici, des hypocrites au PLR ...
le PLR pris dans son propre piège le noeud se resserre le kréol achète du collyre ZORDI