62ème jour de guerre en Ukraine ce mercredi 27 avril 2022. Après deux mois de combats, la Russie assure vouloir continuer à négocier avec l'Ukraine. Et alors que la guerre génère des tensions entre la Russie et l'Occident, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a agité la menace d'une extension du conflit pouvant dégénérer en guerre mondiale. Les Etats-Unis de leur côté réunissent les alliés pour armer Kiev, et l'ONU plaide pour de nouveaux couloirs humanitaires. Nous sommes en direct. (Photos AFP)
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Vladimir Poutine réaffirme que les objectifs fixés à son armée "seront remplis quoi qu’il arrive"
Lors d’un discours prononcé cet après-midi devant les deux chambres du Parlement russe, Vladimir Poutine a déclaré : "Je tiens à souligner à nouveau que tous les objectifs de l’opération militaire spéciale que nous menons dans le Donbass et en Ukraine, lancée le 24 février, seront remplis quoi qu’il arrive. Car seule la victoire de la Russie garantira la sécurité des résidents des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine et de notre pays tout entier dans la perspective historique", a-t-il ajouté.
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La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz par "leurs voisins de l’Union européenne"
La Bulgarie et la Pologne, qui ont annoncé mardi soir que Gazprom cessait de leur livrer du gaz, sont désormais approvisionnées en gaz « par leurs voisins de l’Union européenne », a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d’effet possible sur les consommateurs européens. La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l’économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants.
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La suspension des livraisons de gaz russe est une réponse à "des actes inamicaux" contre la Russie, explique le Kremlin
Les conditions qui ont été fixées font partie d’une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent", a expliqué mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, après la suspension des livraisons de gaz russe à Sofia et à Varsovie, parce qu’elles n’avaient pas été payées en roubles comme l’exigeait Moscou.
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Moscou dit avoir détruit des armes livrées à Kiev, coupe le gaz à Varsovie et Sofia
La Russie a affirmé mercredi avoir détruit une grande quantité d'armes livrées à Kiev par l'Occident et avoir coupé ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie, deux pays membres de l'Otan et de l'UE très dépendants de l'"or bleu" russe. Au moment où les Occidentaux intensifient leurs efforts pour armer l'Ukraine face à Moscou, le ministère russe de la Défense a affirmé que "des hangars avec une grande quantité d'armes et munitions étrangères, livrées aux forces ukrainiennes par les Etats-Unis et des pays européens, ont été détruits avec des missiles Kalibr tirés depuis la mer sur l'usine d'aluminium de Zaporijjia", dans le sud de l'Ukraine.
Les forces russes bombardent ponts et voies ferrées pour ralentir les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, avait indiqué mardi un conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, après la destruction d'une voie stratégique reliant le pays à la Roumanie. Pour la première fois mardi, une quarantaine de pays s'étaient réunis en Allemagne à l'invitation des Etats-Unis afin de coordonner une accélération des livraisons d'équipements militaires que l'Ukraine réclame pour repousser l'invasion russe.
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La Russie se retire de l'Organisation mondiale du tourisme
La Russie a décidé de se retirer de l'Organisation mondiale du tourisme, prenant les devants alors que son exclusion devait être soumise au vote des Etats membres, a annoncé sur Twitter cette agence de l'ONU basée à Madrid. Sa suspension est "effective immédiatement", ajoute l'Organisation mondiale du tourisme qui avait annoncé début mars vouloir suspendre la Russie de ses instances en raison de l'invasion de l'Ukraine
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La Russie a interdit à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d'entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l'offensive en Ukraine
La #Russie a interdit à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d'entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l'offensive en Ukraine #AFP pic.twitter.com/ov8mv4zTQY
— Agence France-Presse (@afpfr) April 27, 2022 -
Un article du Figaro : Olaf Scholz, ce «chancelier fantôme» empêtré dans la guerre en Ukraine
Le dirigeant allemand, auquel on reproche de ne pas avoir de ligne de conduite, vient d’accepter, sous la pression, de livrer des armes à Kiev. Sa gestion jugée chaotique de la crise ukrainienne était unanimement critiquée.
Le dirigeant allemand, auquel on reproche de ne pas avoir de ligne de conduite, vient d’accepter, sous la pression, de livrer des armes à Kiev. Sa gestion jugée chaotique de la crise ukrainienne était unanimement critiquée. https://t.co/0SbY7NzBmV
— Le Figaro (@Le_Figaro) April 27, 2022 -
L'Ukraine annonce la prise de plusieurs localités dans l'est par les forces russes
Selon Kiev, plusieurs localités dans l'est du pays ont été prises "par les forces russes". Ce serait le cas dans la région de Kharkiv et dans le Donbass.
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À Kiev, la statue d'un monument dédié à l’amitié entre l’Ukraine et la Russie décapitée
BFM partage la vidéo d'une statue symbolisant l'amitié entre l'Ukraine et la Russie décapitée. Un monument qui représente "un travailleur russe et un travailleur ukrainien tenant ensemble dans les mains un symbole soviétique avec l’inscription "amitié entre les peuples", qu’une grue tentait de démonter en plein centre de la capitale. Installée à l’époque soviétique en 1982 pour commémorer la "réunification de la Russie et de l’Ukraine", cette statue massive en bronze a été entièrement démontée" relate BFM.
À Kiev, la statue d'un monument dédié à l’amitié entre l’Ukraine et la Russie décapitée pic.twitter.com/2mBzGSMK11
— BFMTV (@BFMTV) April 27, 2022 -
La Bulgarie et la Pologne privées de gaz russe
La Russie va interrompre mercredi ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie au moment où des explosions dans la région séparatiste moldave prorusse de Transdniestrie font craindre une extension de la guerre au-delà des frontières de l'Ukraine.
Mardi soir, les autorités polonaise et bulgare ont annoncé avoir été averties par le groupe gazier russe Gazprom de son intention d'interrompre dès le lendemain ses livraisons de gaz à ces deux pays, malgré les contrats les liant. Ces deux membres de l'Otan et de l'Union européenne (UE) se disent toutefois préparés à obtenir le gaz manquant par d'autres sources.
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Appel au calme en Moldavie
L'inquiétude monte en Moldavie, au sud de l'Ukraine, après une série d'explosions lundi et mardi dans la région séparatiste de Transdniestrie soutenue par Moscou. "Nous appelons nos concitoyens à rester calmes", a déclaré la présidente moldave Maïa Sandu après avoir réuni son conseil de sécurité nationale.
"Il s'agit d'une tentative d'accroître les tensions. Les autorités moldaves veilleront à empêcher la république d'être entraînée dans un conflit". "La Russie veut déstabiliser la région de Transdniestrie et laisse entendre que la Moldavie doit s'attendre à 'des invités'", a mis en garde le conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.
Un général russe, Roustam Minnekaïev, avait dit la semaine dernière que la prise du sud de l'Ukraine permettrait aux Russes d'avoir un accès direct à cette région. La France soutient la Moldavie face "aux risques de déstabilisation", a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian.
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Guterres oeuvre pour l'ouverture de couloirs humanitaires
Ce mardi, le secrétaire général des Nations unies était à Moscou, sa première visite dans la capitale russe depuis le début du conflit. "J'ai proposé la création d'un groupe de contact réunissant la Russie, l'Ukraine et les Nations unies afin de rechercher les possibilités d'ouverture de couloirs humanitaires", a déclaré Antonio Guterres.
A l'issue de sa rencontre avec le chef de l'ONU, le président Vladimir Poutine a affirmé croire toujours en une issue positive des négociations. "Malgré tout, les négociations se poursuivent (...) J'espère que nous arriverons à un résultat positif", a-t-il déclaré durant sa rencontre au Kremlin avec M. Guterres.
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Des soldats ukrainiens et près de 1.000 civils toujours retranchés à Azovstal
La situation semble par ailleurs bloquée à Marioupol, port stratégique à la pointe sud du Donbass presque entièrement contrôlé par les Russes mais dans lequel sont toujours coincés quelque 100.000 civils, selon Kiev. Les forces russes continuent d'y pilonner le vaste complexe métallurgique Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens avec, disent-ils, près de 1.000 civils, a souligné mardi le gouverneur de la région Pavlo Kyrylenko.
Dans un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le président russe Vladimir Poutine a martelé mardi que "les autorités de Kiev doivent prendre leurs responsabilités politiques et intimer l'ordre de déposer les armes" aux combattants, selon le Kremlin.
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Au moins un mort et un blessé à Zaporijjia
Dans le sud, deux missiles russes ont notamment touché mardi matin la ville de Zaporijjia, faisant au moins un mort et un blessé, selon l'administration régionale. Zaporijjia, grand centre industriel sur le Dniepr, a été ces dernières semaines le point d'accueil des civils ukrainiens fuyant Marioupol assiégée et d'autres villes bombardées du Donbass. Mais la ville se prépare maintenant à une attaque des Russes en provenance de la côte, selon Kiev.
Zaporijjia est proche de la plus grande centrale nucléaire de l'Ukraine, dont la situation est suivie de près par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Son patron Rafael Grossi, qui visitait Tchernobyl mardi pour le 36e anniversaire de la catastrophe nucléaire de 1986, a souligné que le niveau de radioactivité se situait "dans la normale", après avoir augmenté à certains moments pendant que les Russes l'occupaient, entre fin février et fin mars.
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Frappes russes
En attendant l'acheminement de ces armes, sur le front du Donbass, la situation est compliquée et "sur le plan du moral, ce n'est pas rose du tout", a dit à l'AFP Iryna Rybakova, officier de presse de la 93e brigade ukrainienne.
Selon un conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, les forces russes bombardent ponts et voies ferrées pour ralentir les livraisons d'armes occidentales. L'armée russe a affirmé avoir mené mardi des frappes de missiles de haute précision contre 32 cibles militaires ukrainiennes, dont 20 zones de concentrations de troupes et d’équipements, et quatre dépôts de munitions près des localités de Slaviansk et Droujkovka dans la région de Donetsk.
Plusieurs localités comme Izioum et Kreminna sont tombées ces deux dernières semaines et l'armée russe continue de grignoter du terrain, poche par poche.
Dans les régions du Donbass comme dans le sud, "l'ennemi effectue des frappes sur les positions de nos troupes sur toute la longueur de la ligne de front avec mortiers, artillerie et lance-roquettes multiples", a expliqué mardi le ministère ukrainien de la Défense.
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Livraisons importantes d'armes pour l'Ukraine
S'exprimant sur Facebook, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré : "Je peux dire quelque chose : l'armée ukrainienne aura de quoi se battre (...) Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, à laquelle personne n'aurait pensé il y a deux mois. Le transfert aux forces armées ukrainiennes d'armes de l'Otan, aux standards de l'Otan. C'est en cours".
Après avoir initialement rechigné à fournir des armes offensives à l'Ukraine, les Etats-Unis, comme la Grande-Bretagne, la France et la République tchèque ont sauté le pas. Même l'Allemagne, particulièrement réticente, a annoncé mardi qu'elle allait autoriser la livraison de chars de type "Guepard".
Les Pays-Bas fourniront pour leur part des obusiers blindés de type Panzerhaubitze 2000 à Kiev, a confirmé mardi le gouvernement hollandais. Ces obusiers représentent l'artillerie "la plus lourde de l'armée" néerlandaise, selon le ministère de la Défense, et permettent de tirer sur des cibles ennemies à 50 kilomètres.
Selon Mike Jacobson, un spécialiste civil de l'artillerie, les Occidentaux veulent permettre aux Ukrainiens de répliquer aux bombardements russes de longue portée, qui visent à faire reculer le gros des forces ukrainiennes pour ensuite envoyer chars et soldats occuper le terrain.
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Les Américains prêts à "remuer ciel et terre" pour faire gagner l'Ukraine
"L'Ukraine croit clairement qu'elle peut gagner et c'est aussi le cas de tout le monde ici", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin à l'ouverture de cette rencontre avec une quarantaine de pays sur la base aérienne américaine de Ramstein, organisée afin d'accélérer les livraisons d'équipements militaires que l'Ukraine réclame pour repousser l'invasion russe déclenchée le 24 février.
"Nous allons continuer à remuer ciel et terre pour pouvoir les satisfaire", a ajouté le ministre, qui s'était rendu dimanche avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken à Kiev. Les Etats-Unis et leurs alliés se réuniront désormais mensuellement pour examiner comment renforcer les capacités militaires ukrainiennes.
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Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre la guerre en Ukraine
À propos
- Une quarantaine de pays réunis -
En Allemagne, une quarantaine de pays se sont réunis mardi 26 avril 2022 pour aider davantage Kiev. Selon Lloyd Austin, secrétaire américain à la défense, la rencontre dans la base américaine de Ramstein a pour objectif de "générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes". "Ils peuvent gagner s’ils ont les bons équipements, le bon soutien", a affirmé le chef du Pentagone, organisateur de l’événement qui intervenait après un déplacement à Kiev au cours duquel il a promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky un soutien supplémentaire dans la guerre face à la Russie.
C’est dans ce contexte que les Etats-Unis ont annoncé, lundi, une nouvelle aide militaire pour l’Ukraine de 700 millions de dollars (650 millions d’euros), qui porte leur assistance à 3,4 milliards de dollars. Washington fournit désormais des armes lourdes pour contrer les forces russes qui se concentrent dans l’est et le sud de l’Ukraine, après avoir échoué à s’emparer de Kiev.
La ministre de la défense allemande, Christine Lambrecht, confirme également la livraison de blindés allemands à l’Ukraine. "Nous avons décidé que l’Allemagne allait livrer des chars antiaériens Guépard à l’Ukraine", selon les déclarations de cette dernière.
Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu lundi avec son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, lui confirmant que "la France maintiendrait son appui déterminé à l’Ukraine". Le ministre a souligné, dans sa douzième discussion de l’année avec M. Kuleba, "la continuité de la stratégie de la France dans le cadre du conflit ukrainien et notre détermination à poursuivre et approfondir l’appui apporté par la France à l’Ukraine, dans tous les domaines", peut-on lire dans un communiqué. Les deux ministres ont également évoqué les paramètres d’un renforcement des sanctions européennes à l’encontre de la Russie soutenu par la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
- Moscou accuse les alliés "d'irriter la Russie" -
Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, accuse "les alliés" d'avoir "utilisé l'Ukraine comme un terrain pour irriter la Russie". Il a également affirmé que "l'opération militaire" entreprise par la Russie visait à "venir en aide aux civils". "Cinq convois humanitaires ont été organisés avec succès dans les régions de Donetsk et Lougansk" a ajouté le ministre.
De son côté, le ministère ukrainien de la défense a indiqué que l’armée russe continuait de renforcer ses défenses antiaériennes, de reconstituer les pertes liées à l’offensive précédente et de bombarder des infrastructures. D’après la même source, les troupes de Moscou se regroupent dans le Sud et tentent d’avancer en direction de Zaporijia, ville située sur le Dniepr à l’ouest du Donbass, subissant des pertes.
- Guterres plaide pour un cessez-le-feu "dans les plus brefs délais" -
Le chef des Nations unies, Antonio Guterres, a plaidé mardi, lors d’un déplacement à Moscou, pour un cessez-le-feu en Ukraine dans les plus brefs délais. "Ce qui nous intéresse beaucoup, c’est de trouver les moyens de créer les conditions pour un dialogue efficace, créer les conditions pour un cessez-le-feu dans les plus brefs délais", a déclaré M. Guterres avant des discussions avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Un adjoint au maire de Marioupol déclare qu’au moins 22 000 civils, dont 250 enfants, ont été tués par les Russes dans la cité portuaire. "La situation est terrible. Les soldats et civils toujours dans la ville n’ont pas d’eau ou de nourriture", a dit Piotr Andriouchtchenko. Près de 100 000 civils sont toujours coincés dans la ville, a-t-il précisé, affirmant que "les couloirs humanitaires n’ont jamais fonctionné et ne fonctionnent pas".
Les Nations unies estiment également que les Ukrainiens fuyant leur pays pourraient être 8,3 millions, contre un peu plus de 5,2 millions actuellement. Au regard de la dégradation de la situation, le Haut-Commissariat aux réfugiés, qui au début de la guerre prévoyait 4 millions de réfugiés, demande 1,85 milliard de dollars pour soutenir ses actions et celle de ses partenaires en faveur de ces personnes fuyant leur pays en guerre. Les Nations unies ont donc annoncé, mardi, avoir doublé leur appel d’urgence pour apporter de l’aide humanitaire en Ukraine. "Plus de 2,25 milliards de dollars sont désormais nécessaires pour répondre aux besoins en Ukraine, soit plus du double du montant demandé (1,1 milliard de dollars) lorsque nous avons lancé l’appel le 1er mars, quelques jours après le début de la guerre. L’appel a également été prolongé de trois à six mois", a précisé l’ONU.
www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP