En grève depuis près de quatre semaines au Port, les salariés de Giordano industries - accompagnés de la députée Huguette Bello - ont été reçus par le préfet Jean-Luc Marx ce jeudi 26 juin 2014. "Nous lui avons exposé nos problèmes et il nous a dit qu'il allait se saisir du dossier", rapporte Jean-Paul Hoarau, délégué syndical CFDT. Mais les jours passent et la situation n'évolue guère, alors que 6 salariés sont sous le coup d'un licenciement qu'ils contestent. Une nouvelle réunion est prévue le jeudi 3 juillet devant la commission régionale de conciliation.
Au bout de bientôt quatre semaines de grève et malgré une situation toujours bloquée, les salariés grévistes de Giordano industries se raccrochent à ce qu’ils peuvent pour garder le moral. Si la réunion de ce jeudi à la préfecture en compagnie d’Huguette Bello n’a pas pu déboucher sur des réponses concrètes, les représentants syndicaux ont trouvé un préfet à l’écoute de leurs problèmes.
"Comme nous, il s’interroge sur l’avenir de l’entreprise. On lui expliqué qu’à ce rythme, l’atelier allait être bientôt supprimé", confie Jean-Paul Hoarau. "Je pense qu’il va prendre le dossier en main, car Giordano a reçu plein de subventions de l’État et de la Région, alors que les machines vont partir à l’étranger...", poursuit-il.
En attendant, les salariés éprouvent toujours autant de difficultés à communiquer avec leur direction. "On a un directeur qui dit toujours qu’il ne décide de rien et que tout dépend de la maison-mère. On se demande ce qu’il fait là...", déplore le représentant syndical. "On a fait des propositions pour qu’ils essaient de reclasser les salariés licenciés, de les aider à retrouver un emploi, mais ils ne veulent rien entendre", ajoute-t-il.
Pour tenter de trouver enfin une voie de sortie à ce conflit, les salariés ont rendez-vous le jeudi 3 juillet pour une nouvelle réunion, mais cette fois devant la commission régionale de conciliation.
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