Jocelyn Rivière et Jean-Jacques Ferrère ont entamé ce mardi 18 février 2014 leur deuxième jour de grève de la faim devant l'usine de la SIB (Société industrielle de Bourbon), au Port. S'ils demeurent déterminés à poursuivre leur mouvement tant qu'une solution ne sera pas trouvée pour les 33 salariés menacés, ils n'attendent pas grand-chose de la réunion prévue ce mardi en préfecture avec les dirigeants et d'éventuels repreneurs potentiels. À l'image de Jocelyn Rivière, délégué CGTR, ils regrettent par ailleurs le manque de soutien de leur syndicat : "Le soutien de la CGTR est un peu léger. Je n'arrive pas vraiment à comprendre leur attitude envers nous", souligne-t-il.
Si les salariés de la SIB regrettaient lundi matin le manque de soutien des élus, ils sont quand même quelques-uns à être venus à leurs côtés ou à avoir pris position en leur faveur. Une délégation du parti communiste est notamment venue à leur rencontre, tandis que la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello est à l’origine de la nouvelle réunion qui doit se tenir ce mardi en préfecture.
En revanche, plus surprenant est le silence de leur syndicat de tutelle, la CGTR Ouest, les salariés de la SIB semblant faire les frais des dissensions internes au sein de l’organisation. "Le soutien de la CGTR est un peu léger. Je n’arrive pas vraiment à comprendre leur attitude envers nous. Clara Derfla (une des dissidentes de la CGTR Sud, ndlr) est là quasiment tous les jours avec nous, mais le syndicat ouest, on ne les voit pas, je ne comprends pas. Apparemment ils sont en colère, mais de quoi ? Je ne sais pas...", déplore ainsi Jocelyn Rivière.
Toujours est-il que ce dernier et son collègue gréviste de la faim Jean-Jacques Ferrère demeurent plus que jamais mobilisés, même s’ils n’attendent pas grand-chose de la réunion qui doit se tenir ce mardi en préfecture, en présence de la direction, des représentants du personnel et de repreneurs potentiels. "Je n’attends rien de cette réunion. Tant qu’il n’y pas de vraie proposition pour le personnel de la SIB, je ne bouge plus de là", lance Jocelyn Rivière.
Ce lundi soir, des vigiles ont tenté de déloger les grévistes, mais se sont heurtés au ferme refus des salariés. "Cette nuit, on a voulu nous mettre dehors, mais on n’a pas accepté. Un huissier est venu, il a fait son constat puis il est reparti", raconte Jean-Jacques Ferrère, ajoutant que "le moral est encore plus fort pour continuer jusqu’à la fin".
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Ivan larg l'ipad la...
Les gars de la SIB sont en train de crever la bouche ouverte sous le soleil dans l'indifférence la plus totale de leurs dirigeants syndicaux, Ivan et les autres que faites vous ? Jaurès réveille toi, ils sont devenus fous...
Oté Ivan kom éla i fo bann grévis i anvoy aou in linvitasyon pou ni war azot ! Arèt aou don ! Sidika la pli sindika kosa ! arèt fé honte aou kamarad !
Mais que fait Patrick Lebreton le monsieur emploi de la Réunion c'est a lui qui faut s'adresser et non pas à se pauvre Ivan Hoareau qui se comporte comme un patron
Au fait Ivan, tu es au courant que tu es le patron de la cgtr ?
Ou ca li le le kamarad Yvan ? Devant son iPad peut etre