Au Port-Est, le grève prévue le 1er juillet prochain est plus que jamais d'actualité. Représentants du personnel et direction du GIE Sermat se sont rencontrés ce lundi 23 juin 2014, indique la presse en ligne. Cette nouvelle réunion n'a encore rien donné : le "protocole d'engagement réciproque" présenté par les acconniers par courrier n'a pas été validé par les dockers. La maintenance des chariots cavaliers mobilise toujours les salariés qui ne sont pas satisfaits par les garanties d'internalisation proposées. A une semaine de l'application du préavis de grève, la pression est du côté des dirigeants. "On sait que l'année dernière, la grève a paralysé pas mal de sociétés. Mais s'il faut aller au conflit, on ira", indique Raphaël Gossard, délégué syndical CGTR. Les représentants du personnel seront reçus ce mercredi après-midi à l'inspection du travail pour tenter de trouver une sortie de crise.
Une simple lettre de Franck Doki-Thonon a suffi pour concrétiser l’idée du paralysie du Port-Est à partir du 1er juillet. "Monsieur le président de la Sermat nous a envoyé un courrier en total contradiction avec ce que la direction nous a dit. On lui a demandé des accords fermes, mais il préfère jouer au chat et à la souris", déplore Raphaël Gossard.
Le problème est toujours le même : la maintenance des chariots cavaliers. Les représentants des dockers, qui avaient d’abord demandé une internalisation au 1er juillet 2014, étaient finalement tombés d’accord avec les acconniers sur la période de septembre 2015.
"Le président nous avait dit que l’intégralité de la maintenance serait effective pour octobre 2015. Mais dans son courrier, il a décidé d’édicter de nouvelles conditions, sous peine d’annuler l’internalisation", pointe du doigt le délégué syndical. La proposition de la direction de la Sermat a été refusée par les dockers.
"Si on a une réunion, ça sera devant le représentant de l’Etat et de la direction du travail", prévient-il. Mardi prochain, la grève pourrait à nouveau paralyser le Port-Est, à moins qu’un accord de dernière minute ne soit trouvé. "Nous sommes prêts à faire un geste, mais sous certaines conditions qui ne sont pas remplies pour nous", assure le représentant du personnel. Les délégués syndicaux seront d'ailleurs reçus ce mercredi après-midi à l'inspection du travail pour tenter de trouver une sortie de crise.
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C'est une bonne entrée en matière pour le nouveau Directeur "Président du Directoire" du port.