La séance du Conseil communautaire de la Cinor s'est tenue ce jeudi 26 juin 2025. À l'ordre du jour : 55 rapports, parmi lesquels le vote des comptes administratifs 2024. À cette occasion, Ericka Bareigts, a présenté, en ouverture de séance, une motion sur la gestion des ravines. Cette motion a été votée, à l'unanimité par les élus de la Cinor. (Photo sly/www.imazpress.com)
Lors du dernier conseil communautaire qui s'est tenu le jeudi 10 avril dernier, 43 rapports ont été examinés. Ce conseil a permis de voter un budget 2025 de 350 millions d'euros pour faire face à l’urgence post-cyclone Garance et poursuivre la vision "Terre d’Avenir 2030". "Investissements massifs, solidarité, transition écologique et jeunesse au cœur des priorités", a indiqué l'intercommunalité.
Ce jeudi 26 juin, les élus de l'intercommunalité examinent 55 rapports. "Afin d'aller au bout de nos projets, nous avons mis en place un plan d'efficience et de performance", explique Maurice Gironcel, président de la Cinor. "Ce plan a permis une épargne nette de 22,8 millions, y compris le budget annexe".
- Une motion relative à la gestion des ravines -
La maire de Saint-Denis, avait formulé juste après le cyclone, et lors de la visite du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, la demande d’un véritable "plan ravines".
Ericka Bareigts insiste sur la nécessité de cette motion qui rappelle à chacun ses responsabilités : "La Cinor, en tant que Gémapien et à l'Etat aussi qui est propriétaire des rivières et du domaine fluvial non endigué". Écoutez.
Le 7 juillet prochain, une réunion aura lieu à la préfecture à ce sujet. "Nous y serons", assure la maire de Saint-Denis. "C'est un travail qu'on ne lâche pas depuis Garance, mais il faut maintenant passer à l'acte". Écoutez.
En avril dernier, alors que des habitants du quartier de la Colline et de la Grande Chaloupe manifestaient devant l'hôtel de ville de Saint-Denis, la mairie organisait un point sur la situation. Les habitants, fortement impactés par le cyclone Garance, réclamaient leur mise en sécurité ainsi que l'intervention de la mairie dans les ravines. Ericka Bareigts avait alors rappellé que cette compétence "n'appartient plus aux communes". "Tout le sujet des ravines, du traitement des eaux pluviales, des eaux usées, etc... est passé à l'État. Et quand elles sont endiguées, ce sont les intercommunalités". Donc la Cinor.
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Elle assurait alors : "J'ai emmené les ministres des Outre-mer et de la Transition écologique dans les ravines, pour leur montrer que c'est de leur responsabilité, et qu'ils doivent travailler dessus pour que demain ils puissent intervenir à Saint-Denis, à Saint-Joseph, à Saint-Pierre...Partout sur les ravines de La Réunion. Il faut que ce soit un travail qui soit fait par l'État".
Face à la situation Ericka Bareigts déplore le manque de pouvoir des maires. "La loi aujourd'hui dit que c'est le travail de l'État ou de l'intercommunalité. C'est injuste, car quand la population est en difficulté après un cyclone ou une inondation, le seul pouvoir qu'on donne aux maires c'est d'expulser les gens en danger".
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sinon à part la motion de la maire de Saint Denis ...les 55 rapport présentés ... sont "inintéressant" !!!
Encore une fois le maire RN est toujours absent à ce conseil mais il touche toujours ses indemnités..
Tous les gens de ce parti ne sont là que pour "palper". Par ces comportements, ils montrent bien que l'intérêt commun est le cadet de leur souci
Entre deux crues qui font le nettoyage, jeter un coup d’œil dans la ravine au pont de la Providence à St Denis, entre la boulangerie Ayave et le magasin Intermark...