Le Sidélec a dévoilé ce vendredi 28 mars 2025, les deux premiers véhicules à hydrogène de La Réunion. Une expérimentation qui s’appuie sur une station de production d’hydrogène vert, alimentée par une installation photovoltaïque. (Photos : sly/www.imazpress.com)
Le Sidélec, autorité organisatrice de la distribution d'électricité à La Réunion, a franchi une nouvelle étape dans la transition énergétique réunionnaise avec l’inauguration, ce vendredi, de ses deux premiers véhicules à hydrogène.
Ces véhicules seront utilisés par les agents du Sidélec dans le cadre d’une phase expérimentale. L’hydrogène utilisé est produit localement grâce à une station de production par électrolyse de l’eau, alimentée par une installation solaire.
"Aujourd’hui nous inaugurons, en phase expérimentale, la première station d’hydrogène à partir du solaire produit sur le site du Sidelec,", a déclaré Maurice Gironcel, président du Sidelec.
- Une production locale et durable -
Le processus repose sur l’électrolyse de l’eau : un courant électrique issu de l’installation solaire permet de séparer les molécules d’eau (H₂O) pour produire du dihydrogène (H₂) et de l’oxygène (O₂).
Ce dihydrogène est ensuite stocké dans un réservoir intégré au véhicule. Lors de son utilisation, l’hydrogène est consommé dans une pile à combustible qui alimente le moteur électrique.
"La différence avec un véhicule électrique classique, c’est que le réservoir d’hydrogène permet de réduire la taille de la batterie. Les seuls rejets sont des gouttes d’eau", précise Maurice Gironcel qui espère que ces véhicules vont être les premiers d'une longue série vers la transition énergétique. Regardez:
- Un premier pas vers une mobilité propre -
Cette expérimentation s’inscrit dans la stratégie globale du Sidélec pour atteindre une autonomie énergétique basée à 100 % sur les énergies renouvelables d’ici 2030. Le transport routier est responsable de 53 % des émissions de CO₂ à La Réunion, selon l’Observatoire de l’énergie.
"Nous nous mobilisons pour qu’aucune énergie fossile ne soit utilisée pour la production d’électricité. C’est une nouvelle dynamique pour bâtir un service public durable", souligne Maurice Gironcel.
- Une technologie tournée vers les véhicules lourds -
Le Sidelec envisage à terme d’étendre cette technologie au secteur des transports lourds, comme les camions et les bus. La densité énergétique élevée de l’hydrogène en fait une solution adaptée aux longs trajets et aux véhicules de grande capacité.
"Ce n’est que le début de l’histoire de l’hydrogène à La Réunion", conclut Maurice Gironcel. Le projet a bénéficié d’un soutien financier important : "90 % du projet a été financé par l’Ademe et l’État dans le cadre du plan de relance, le Sidelec a contribué à hauteur de 10 % sur un total de 600 000 euros."
Avec cette expérimentation, La Réunion s’engage dans une nouvelle voie vers une mobilité décarbonée et durable.
pb/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Les autorités feraient mieux d’investir dans la mobilité en général et voir ce qu’il se fait globalement dans d’autres territoires de métropole.
Passer la seconde voire la troisième sur les mobilités douces en ville parce que les aménagements ne sont que partielles et manquent d’homogénéité.
Pietonniser les centres villes, enfin oser y laisser la place aux piétons, vélos et autres et laisser moins de place aux voitures.
Concevoir des circuits de petits bus électriques et gratuits dans les centres pour aider les gens à y circuler.
Bref, du concret et à fond plutôt que de s’éparpiller dans tous les sens et au final, que ça ne change rien dans le fond!
Est-ce qu’ils ont regardé les différentes études sur la production de l’hydrogène?
Et lu les comparatifs entre l’électrique et l’hydrogène et le thermique?
Je sais bien que l’élu au transport de la Région est très pro hydrogène mais quand même.
Il fait savoir rester objectif!
Production très chère.
Et voiture pas encore fiable.
600 000€ pour 2 voitures ! Avec comme objectif 100% d énergie propre dans 5 ans ?C’est comme pour cyclea (et les autres…) ou y a de la gêne y a pas de plaisir.
Il faut bien commencer quelque part. Toute initiative est de toute façon critiqué sans aucune connaissance du sujet.