3 mai 1968 - La police intervient brutalement pour disperser un meeting de protestation tenu par les étudiants dans la cour de la Sorbonne. "La répression (500 arrestations) provoque immédiatement la solidarité du milieu estudiantin avec la minorité militante. La révolte étudiante commence dans les rues du Quartier latin. Barricades, pavés, cocktails Molotov, contre-charges de CRS, matraques et gaz lacrymogènes : les affrontements s'amplifient de jour en jour, suivis en direct à la radio par la population" écrit larousse.fr. Le mouvement de Mai 68 venait de commencer
"Les premiers incidents annonciateurs de la crise se produisent début 1968 à la faculté de Nanterre, ouverte en 1963 pour décongestionner la Sorbonne à Paris. Isolé au milieu d'un immense bidonville, ce campus s'avère propice à la fermentation politique et au développement de mouvements d'extrême gauche, qui prônent la révolte contre l'institution universitaire, considérée comme un des rouages de la société capitaliste. Ainsi naît le Mouvement du 22 mars, conduit par Daniel Cohn-Bendit. La multiplication des incidents à Nanterre conduit à la fermeture de l'université, le 2 mai" écrit larousse.fr
Tout bascule donc le 3 mai et le point culminant est atteint dans la nuit du 10 au 11 mai : "étudiants et CRS s'affrontent en de véritables combats de rues (voitures incendiées, rues dépavées, vitrines brisées), faisant des centaines de blessés. Au lendemain de cette " nuit des barricades ", le pays est stupéfait. L'agitation étudiante, jusque-là isolée, rencontre alors la sympathie de l'opinion publique : le 13 mai, à Paris et dans toute la France, les syndicats manifestent avec les étudiants pour protester contre les brutalités policières. La crise prend alors une nouvelle dimension, car le lendemain, de façon tout à fait inattendue et spontanée, une vague de grèves s'enclenche : à la révolte étudiante succède une véritable crise sociale" dit encore larousse.fr
Une grève générale est votée par les syndicats dans tous le pays. Le mouvement va durer plusieurs semaines. Les retombées seront multiples en termes d'exercice des libertés dans les universités et les entreprises. "Sur le plan politique, Mai 68 a anéanti l'autorité du "vieux" général de Gaulle : son départ après l'échec du référendum d'avril 1969 en est le résultat différé. À gauche, la crise provoque un déclic, dont découle le renouveau du parti socialiste (PS) en 1972, et le programme commun PS-PCF de 1974. La victoire de François Mitterrand en 1981 en est l'écho lointain. De même, les mouvements féministes et écologiques sont les héritiers de Mai. La crise de 1968, accoucheuse de nouveaux comportements, a donc contribué, à défaut de révolution, à la modernisation de la société française" termine larousse.fr
Vous rêvez d'une révolution, comme en Octobre 1917 n'est ce pas ?
+300 Millions de morts ne vous à pas suffit ? Il faudrait essayer encore une fois, pour être sûr ?
Vos vociférations n'ont aucun échos, Le Pen passera.