Visite officielle

La délégation sénatoriales des Outre-mer commence ses concertations à La Réunion

  • Publié le 23 février 2024 à 16:34
  • Actualisé le 23 février 2024 à 16:39

Depuis le mercredi 21 février 2024, la délégation sénatoriale des outre-mer est en visite dans l'île pour aborder deux points importants : la coopération et l’intégration régionales des outre-mer et l'adaptation des modes d'action de l’État outre-mer. L'accent est mis sur la problématique de la sécurité sur le territoire. (Photo : sly/www.imazpress.com)

"Notre préoccupation première est de comprendre les problématiques de la population avant même de pouvoir y répondre", déclare Micheline Jacques présidente de la délégation sénatoriale. À l'ordre du jour : aucune discussion d'ordre institutionnelle. Pour cela, un ordre a été fait dans les tâches à accomplir.

"Notre première mission est de comprendre et relever les rôles et mission de l'État au sein des collectivités d'Outre-mer", détaille la présidente de délégation. D'autant plus qu'aucun territoire de l'Outre-mer ne se ressemble. "La deuxième mesure porte sur la vie chère avec les différents problèmes qui résident dans les besoins primaires de la population", souligne-t-elle.

"Nous faisons face à des aberrations normatives", s'offusque la sénatrice de Saint-Barthélemy. Bien que La Réunion, Mayotte et Maurice soient dans le même bassin océan Indien, certaines normes restent illogiques. "Pendant la crise de l'eau à Mayotte, Maurice n'a pas pu fournir des bouteilles d'eau à cause de contraintes normatives", dit-elle dépitée. Elle ajoute : "de même une céréale acheminée et transformée à Maurice peut être vendue comme bio, mais ce n'est pas le cas à La Réunion pour la même céréale transformée localement", renchérit-elle. Regardez :

"Nous ne sommes pas venu livrer de conclusion", rappelle Philippe Bas sénateur de la Manche. Présents dans l'île pour un peu moins d'une semaine, les membres de la délégation mènent des recherches sur les spécificités propres à chaque territoire.

En termes de de mesure concrète : "nous voulons faciliter la décentralisation pour permettre aux territoires ultramarins de ne pas attendre que tout passe par l'État", précise le sénateur de la Manche. Mais ce n'est pas la seule. "Nous avons pu aborder la question de la sécurité à La Réunion et notamment avec l'adjoint au maire de Saint-Benoît". Regardez :


 

De son côté Victorin Lurel actuel sénateur de la Guadeloupe pense ne pas "avoir exploité tout le potentiel du territoire". Néanmoins il spécifie "ne pas vouloir forcer la population à faire ce qu'elle ne veut pas".

Georges Patient, sénateur de la Guyane insiste sur l'importance de venir voir la réalité de la coopération régionale car "La Réunion est la France de l'océan Indien".

"Il y a une belle carte à jouer", se réjouit Audrey Bélim sénatrice de La Réunion. "Les missions sont importantes au niveau économique et social donc il est intéressant d'avoir des sénateurs qui essaient de traduire les préconisations pour améliorer le quotidien des Réunionnais", soutient-elle. Regardez

Cette visite officielle de l'île prendra fin ce dimanche 25 février, lorsque la délégation sénatoriale se rendra à l'île Maurice. Quant à l'escale prévue sur l'île aux parfums, elle est compromise en vu des nombreux barrages mis en place, néanmoins une prochaine visite est à prévoir. 

cn/www.imazpress.com

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