L'école d'ingénieurs de l'université présentait, vendredi 18 février 2011, ses dernières acquisitions : des robots humanoïdes dernière génération. Le but : ne pas rater le coche d'une technologie en plein développement.
Le département service des télécommunication, de l'informatique et du multimédia de l'école d'ingénieur de l'université de la Réunion (ESIROI-STIM) présentait ce vendredi 18 février ses récentes acquisitions : deux Mindstorm et surtout un Nao, véritable fer de lance de la robotique humanoïde actuelle et premier sur l'île.Financés en grande partie par l'université, ces robots sont destinés à développer les compétences des élèves ingénieurs de l'école dans un domaine en pleine ascension : la robotique. Le département STIM souhaite créer une plateforme regroupant professionnels, chercheurs, élèves ingénieurs et entreprises pour nouer des liens, favoriser une meilleure employabilité des étudiants et pourquoi pas, attirer des investissements pour acheter de nouveaux robots. Car pour faire venir le Nao, l'école a du rassembler 18 000 euros.
Mais les débouchés sont importants et le secteur porteur car les utilisations de ces robots à l'intelligence artificielle sont multiples et ... à inventer! " On peut imaginer une éruption au volcan, il y a du brouillard et quelqu'un est bloqué. Un robot peut effectuer les recherches pour éviter de mettre en danger une vie humaine ", explique Khalid Addi, enseignant chercheur dans le département. Car ces petites machines sont équipées de capteurs, peuvent analyser des données et réagir en fonction. " On peut aussi les utiliser dans l'aide à la décision. Par exemple, si on les envoi sur la falaise de la route du littoral après un éboulement, ils peuvent nous aider à déterminer si on peut rétablir la circulation ou pas ", poursuit l'enseignant.
Des applications multiples qui font l'objet d'investissements dans le monde entier. " Dans les trois prochaines années, tout le monde va se tourner vers la robotique. A la Réunion, nous avons loupé le coche de l'internet, nous ne voulons pas louper celui là ", conclut le professeur.
Marine Veith pour
d'accord