Une convention entre la Gendarmerie nationale et le syndicat des mobilités permet de multiplier les opérations de contrôle et de sécurisation dans les transports en commun. Ce vendredi 31 janvier 2025, une intervention s’est tenue à la gare routière de Saint-Paul. (Photos : sly/www.imazpress.com)
À la gare routière de Saint-Paul, les forces de l’ordre étaient mobilisées ce vendredi après-midi pour une opération de sécurisation des transports en commun.
Une action menée dans le cadre d’une convention signée fin 2024 entre la Gendarmerie nationale de La Réunion et le syndicat des mobilités.
L’objectif : renforcer la surveillance et les contrôles pour garantir des trajets plus sûrs aux usagers.
- Des contrôles ciblés et réguliers -
Aux côtés des gendarmes, Vincent Bernard-Lafoucrière, directeur de cabinet du préfet, rappelle la portée de cette convention.
"Elle prévoit le financement des opérations conduites par une brigade spécialisée de la gendarmerie nationale. Trois fois par mois, des opérations comme celle d’aujourd’hui seront menées sur les réseaux de transport en commun." Écoutez :
L’initiative s’inscrit dans la continuité d’un dispositif expérimenté depuis 2020. "Il faut préserver ce sentiment de sécurité et multiplier la présence des forces de l’ordre", insiste le directeur de cabinet.
- Incivilités, stupéfiants et fraude dans le viseur -
Les contrôles visent plusieurs infractions : incivilités, détention de stupéfiants, port d’armes blanches, mais aussi la fraude.
"Ce type d’opération, on en réalise environ 500 par an sur les différents réseaux de l’île", indique Stéphane Grondin, coordonnateur du service contrôle-médiation-sûreté à Transdev Réunion. Regardez :
"On travaille avec la gendarmerie, la police municipale et même des maîtres-chiens. L’idée est d’avoir un effet dissuasif et de garantir un cadre sécurisé aux usagers."
Les forces de l’ordre vérifient également les équipements des véhicules. "On contrôle l’éthylotest anti-démarrage, la présence des brise-vitres, des trousses de secours et l’état général du bus", précise Alexandre Develay, chef d’escadron.
- Un dispositif qui porte ses fruits -
Si les infractions restent relativement limitées par rapport au nombre de contrôles, l’enjeu est d’éviter toute recrudescence de la délinquance. "L’an dernier, environ 17.000 contrôles ont été menés en zone gendarmerie et police, pour 400 infractions constatées", souligne Vincent Bernard-Lafoucrière.
"En matière d’agressions sexuelles, tous les signalements ont abouti à l’interpellation de l’auteur et à des poursuites judiciaires", conclut le directeur de cabinet qui souhaite que les efforts se poursuivent.
Avec la multiplication des interventions conjointes, les autorités espèrent maintenir un niveau de sécurité élevé et renforcer la confiance des usagers dans les transports en commun de l'île.
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