Tribune libre

Appel de Maurice Gironcel sur l’avenir institutionnel de La Réunion

  • Publié le 10 mai 2024 à 18:23
  • Actualisé le 10 mai 2024 à 18:24

Le sujet de l’avenir institutionnel de la Réunion n’est pas nouveau. Cette question a toujours fait l’objet de débats mouvementés et a souvent été utilisé, malheureusement, pour des raisons électoralistes. Mais, face aux difficultés de la vie quotidienne, les préoccupations sont, aujourd’hui, bien ailleurs (photo d'illustration sly/www.imazpress.com)

Nos concitoyens aspirent, avant tout, à une vie bien meilleure, pour eux-mêmes, leurs enfants et petits-enfants. C’est légitime, d’autant que la crise, qui est globale, n’épargne plus personne. Nous nous devons d’anticiper, pour éviter le pire et offrir les garanties d’un épanouissement, pour tous et avec tous.

Ce que nous prônons, c’est un projet réunionnais, fait par les Réunionnais et pour les Réunionnais.

Si, depuis la loi du 19 mars 1946, des avancées majeures ont pu être enregistrées, maintenant il nous faut réfléchir et agir davantage, pour répondre aux urgences contemporaines. Elles ne sont, hélas, que trop connues : coût de la vie, faible revenu, manque de logements, congestion du réseau routier…

À la veille de La Réunion du million d’habitants, la priorité est de donner un nouveau souffle au territoire. Cela passe, donc, par un projet réunionnais.
Sa mise en œuvre pourrait être organisée, par une « Loi Programme spécifique » et une mise en application, à court, moyen et long terme ; c’est-à-dire à 5, 10 et 20 ans.

Ce projet est à coconstruire avec toutes les bonnes volontés et nous avons l’outil adéquate, pour envisager les bonnes solutions. Il s’agit de la Conférence Territoriale de l’Action Publique (CTAP) que je propose d’ouvrir à toutes les forces vives de La Réunion.

C’est alors, dans la sérénité, que nous pourrons évoquer tous les enjeux, pour la société réunionnaise : l’autonomie alimentaire, l’autonomie énergétique, l’autonomie fiscale, notre coopération avec les pays voisins et, bien évidemment, le défi écologique et climatique.

Fruit d’un travail collectif, ce projet réunionnais serait à contractualiser avec l’État, avec des moyens financiers et l’exercice de nouvelles compétences au service d’un projet global, durable et solidaire. Nous prendrions alors, le chemin du "sur-mesure ». C’est, à mon sens, le point de départ, d’un avenir plus durable et un devenir, plus souhaitable, pour notre population.

Cette tribune est, pour ma part, un appel à définir, dans la concertation, une nouvelle trajectoire pour La Réunion, au sein de la République et de l’Europe.

Après 1848, qui a ouvert l’ère de la liberté ;
Après la loi du 19 mars 1946 qui a ouvert l’ère de l’égalité ;
En ce 10 mai, date anniversaire de la loi qui reconnaît la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité que sonne, maintenant, pour les générations présentes et futures, l’ère de la responsabilité.

Maurice Gironcel
Maire de Sainte-Suzanne
Président de la CINOR
Président du Sidélec




 

guest
3 Commentaires
Trocouillon
Trocouillon
5 mois

Ou la péur Nora trop créoles fine nir pov et i Vient Totoche aou dans ton case..trape ton gros magot !!!

Village des prés
Village des prés
5 mois

Continue a remplir votre poche
Embauché des retraités comme emploi fictif payé certain président d association des grosses sommes
Encore un coco qui se croit droit
Depuis combien d année votre parmi a une solution pour notre île

le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
5 mois

Encore un qui croit au père noël au mois de mai ...

Commencez la révolution sans nous. On préfère être cons et vivants que morts et pleins d'idées.
Coluche
Artiste, Comique (1944 - 1986)


Le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cathodix que catholix ? "