Le projet de loi sur la fin de vie représente un tournant dans notre société. Nous devons l’aborder dans le respect des sensibilités de chacun (Photo : www.imazpress.com)
Mais je défendrai résolument, par ce projet, un droit nouveau.
Un droit qui doit être l’expression d’une liberté fondamentale.
Un droit qui ne doit pas s’opposer au développement de moyens supplémentaires pour les soins palliatifs.
Un droit à choisir pour soi lorsque la vie n’est plus que souffrances, qu’elles soient physiques ou psychologiques.
Je suis favorable à ce nouveau droit. Non pas un droit absolu, non pas un droit à mourir, et surtout pas un droit à donner la mort. Mais un droit à pouvoir mettre fin à sa vie, dignement, légalement, quand cette vie n’est plus que souffrance. Un droit à choisir pour soi.
Les conditions, les délais et la procédure de mise en œuvre de l’aide à mourir seront l’objet de difficiles débats. Nous devrons trouver les mots justes, les formulations qui assureront la sécurité juridique, l’équilibre délicat d’un texte qui assurément représente un tournant pour notre société.
Émeline K/Bidi
Députée de la 4ème circons