La décision concernant la demande de rupture du protocole était attendue aujourd’hui. Le mandataire judiciaire ainsi que l’Urcoopa ont demandé un report de l’audience au 10 octobre 2024. Pour rappel, c’est l’Urcoopa elle-même qui a été à l’initiative de toute cette procédure pour récupérer la gouvernance de l’abattoir Evollys (Photo : sly/www.imazpress.com)
Pourquoi alors demander un tel report ?
Une demande qui, encore une fois, n’aura des conséquences que sur nous, les salariés de l’abattoir. L’incertitude qui, chaque jour, nous pèse, ainsi que sur nos familles, ne va faire qu’aggraver le mal-être et le stress déjà présent depuis le début de cette crise...
Comment poursuivre le travail dans de telles conditions ?
S’il y a bien une personne qui ne semble pas être affectée par notre situation, c’est une fois de plus Henri Lebon, Président de l’Urcoopa. Sa présence au Tribunal aujourd’hui sans prendre la peine de saluer la délégation du personnel présente en est la preuve.
Serait-ce une pratique généralisée avec ses salariés ?
Nous continuons de recevoir tous les jours d’innombrables messages de soutien qui nousencouragent à continuer le combat et nous vous en remercions.
Nou tien bon nou larg pa ! Touch pa nout l uzine !
Les salariés de l’abattoir.