Ce vendredi soir 21 février 2025, le Bisik était immergé au cœur des sonorités maloya métissées. Deux univers, deux manières d’explorer la fusion du maloya avec des influences venues d’ailleurs, et plus de cent spectateurs conquis, transporté par cette soirée riche en émotions. Nous publions ci-dessous le communiqué des organisateurs (Photo : Iris Mardémoutou)
- Première escale : une transe Jazz-Maloya -
Dès les premières notes, la scène se transforme en un terrain de jeu sensoriel où le saxophone de Gaël Horellou se fraie un chemin entre les rythmes du maloya et son projet Identités créé il y a une dizaine d'années entre La Réunion et l’Hexagone.
Accompagné de musiciens d’exception, il déploie un univers vibrant et effréné, où les envolées de jazz viennent se poser sur les coups de pikèr et le battement profond du roulèr.
Sur scène on retrouve en effet une équipe de virtuoses : Vincent Philéas (percussions-chant), Vincent Aly Beril (percussions), Frederique Ilata (congas), Nicolas Beaulieu (guitare), Florent Gac (orgue), Guillaume Vizzutti (roulèr) et Romane Deconfin (kayamb-choeurs). Une bande de dalons qui accompagne le saxophoniste dans ce projet fusionnel et dont la complicité ne fait aucun doute !
Une énergie furieuse et décontractée avec des une série de titres, à peine sortis de la vouve, tellement frais, qu’ils n’ont pas encore de nom. Des compositions d’une intensité captivante, où le maloya et le jazz fusionnent en une transe envoûtante, qui déchaîne les corps et nous donne un avant-goût prometteur de son prochain projet, “Miaraka”, qui signifie “ensemble” en malgache.
- Deuxième envol : entre groove et love -
Le deuxième acte de la soirée marque un tournant plus tendre et groovy avec Tim Zéni, en résidence toute la semaine au Bisik qui est venu nous présenter, en exclusivité, son nouvel EP “Lo Ker”, à paraître fin février, en compagnie de ses musiciens.
De sa présence magnétique, l’artiste capte immédiatement l’attention du public avec sa voix délicate et profonde, une atmosphère intime et vibrante.
La soul, le maloya et des touches de jazz s'entremêlent pour créer un univers plein d’émotions. Portés par une instrumentation riche et envoûtante avec Noé Latchimy à la guitare, batterie et aux machines, mais aussi les chœurs suaves de Flora Obé et de Florent Héry.
Départ énergique avec “Béoué”, puis “Swaré”, chanté en duo avec Florent ou encore un hommage à son grand-père, le célèbre Maxime Laope, avec “Sou Pyé Kamélia” revisité. Puis, la soirée prend un tournant plus tendre, avec les pépites comme “Armoni” ou “Pendant les heures” chanté en duo avec Flora, pour un total de 11 titres éclatants d’une sincérité brute, sublimés par une trompette caressante et aérienne.
C’est sur “Santiman” puissant que le groupe fait passer le plus grand frisson d’amour de la soirée, un final fort et intense, un partage d’émotions incroyable qui a fait vibrer les corps et les cœurs, “Lo Kèr”, à ne pas manquer.
- Lo Kèr, Ensemble -
Une soirée pleine de belles découvertes et d’exclusivités, une programmation audacieuse, fougueuse et sensuelle comme on les aime au Bisik. Une chose est sûre : le maloya n’a pas fini de nous surprendre.
Prochaine soirée fusion, le vendredi 28 février, c’est un nouveau Hors-Série Électropicales qui sera proposé s au Bisik avec Savage Mirror et Cappuccinegro!
• Savage Mirror et Cappuccinegro au Bisik - Fusion rap, électro et beats urbains
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
Billetterie : https://bisik.re/ugdd