Fety Gasy

Saint-Benoît : Mamiso Groove Malgache et Jeahy mettent le feu au Bisik

  • Publié le 21 septembre 2024 à 16:56
  • Actualisé le 21 septembre 2024 à 17:04

Ce vendredi soir 20 septembre 2024 , le Bisik (Saint-Benoît) a proposé au public à une soirée haute en couleurs sur les rythmes de la Grande Île. Une grande “Fety Gasy”, en compagnie de Mamiso Groove et de Jeahy, qui a offert aux spectateurs de beaux partages d’émotions et une bonne dose de joie et de bonheur ! Un doux délice aux accents de transe positive… "Une soirée au Bisik en somme" commentent la salle de spectacle dont nous publions le communiqué ci-dessus (Photo Iris Mardémoutou)

Le début de soirée est marqué par une température toujours fraîche d’un hiver déclinant qui contraste avec la chaleur humaine et l’énergie qui se dégagent des artistes pressés de s’emparer de la scène. Le sourire des spectateurs nous promet lui aussi de beaux moments et l’ambiance conviviale qui règne donne le la de ce voyage en terre malgache.

C’est le groupe Mamiso Groove Malgache qui ouvre la soirée avec une performance rythmée, où la voix suave de Mamiso Rakotonanahary et les sonorités envoûtantes de la guitare d’Alexandre Labbé créent une puissance sonore qui envoûte tout de suite le public. La basse de Martial Combeau résonne dans nos âmes et Jordan Fontaine à la batterie nous emporte dans un tourbillon de rythmes addictif.

Ensemble, ils nous emportent vers l'énergie des musiques de la Grande Île avec un set dansant et festif que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Nous sommes « Debout » pour démontrer l’engagement politique et humaniste de Mamiso, lauréat du Prix Découverte RfI en 1999, un an avant un certain Tiken Jah Fakoly, qui n’a rien perdu de son enthousiasme.

- Un tourbillon de rythmes addictifs -

Le groupe nous guide à travers différents univers en mélangeant les dialectes des régions malgaches et en s’inspirant de la diversité musicale de son île mais aussi de 10 ans de tour du monde d’un artiste généreux et heureux de partager ce moment avec nous au chant mais aussi à la guitare ou au rythme des grelots.
Les spectateurs, d’abord timides, finissent par s’abandonner à la musique et aux pulsations vibrantes et les corps exultent. La joie est palpable et l’artiste souriant poursuit son dialogue avec le public pour créer cette complicité incroyable.

Les titres s’enchaînent et déchaînent les passions, la voix de Mamiso est harmonisée pou décupler les plaisirs, le message est fort et toujours positif. « Mba Olo » pour faire société puis « Rasoa » qui s’imprime sur des rythmes proches du Salegy, du Horija… « Sambe Mana » pour accepter nos différences et refléter à merveille la magie qui opère dans la salle où le public ne fait plus qu’un et reste suspendu au talent des artistes dans une danse intense et joyeuse…

Le temps du changement de plateau permet au public de partager ses impressions autour d’un verre, avec des retours toujours positifs. L’expression “super groove” et la mention “bonne vibe” soulignent l’impact que Mamiso laissera sur les esprits.

- Jeahy enflamme la scène et le public danse -

La découverte des rythmes de Madagascar et la fête endiablée se poursuivent avec Jeahy, un artiste malgache qui vous fait voyager sans billet vers son royaume !

L’artiste, héritier des princes et princesses mahafaly, nous entraîne au sud de l’île et nous offre en partage sa culture à travers une musique inspirée, une voix puissante et son instrument fétiche le kabosy qu’il maîtrise à merveille mais aussi une guitare bidon inspiré unique.

Il débute le concert seul en scène avec une lap steel pour « Marare », hymne incontournable de toute célébration dans la Grande Île.

Accompagné de Jimmy Etangsale à la basse impériale et Dimitri Virapin à la batterie mais aussi au Aponga, tambour traditionnel, toujours énergique, Jeahy nous présente les titres de son deuxième album, Vasianampela / Étoile de Demoiselle, tout juste sorti en vinyle.

Son style musical unique “Fusion Beko Sauvage” marie les tonalités du Blues local authentique au Beko, une transe vocale traditionnelle qui délivre un message spirituel, au Tsapiky mais aussi au Raggamuffin (« Gasikanto ») ou au zouk. Il chante aussi pour appeler au changement de la société dans laquelle il a grandi.

Jeahy enflamme la scène et le groupe offre une expérience engagée, enragée. « Dahalo, Malaso » pour dénoncer les vols de Zbu dans la Grande île ; « Mandiavae » jour de mariage et d’enterrement pour souligner les grands rites mahafaly.

La transe gagne aussi les spectateurs et à nouveau le Bisik danse et l’amour submerge les cœurs avec « Tagnanjombako », un blues vibrant en hommage à sa femme, Laurence…

L'émotion est à son comble et après un « Zouk Love » digne d’une création de Kassav’ qui a fait vibrer les murs du Bisik c’est une nouvelle version de « Tsapiky Raminy » qui convoque autant les ancêtres que la sensualité des corps…

Merci à tous d’être venus pour partager ces magnifiques émotions en notre compagnie, merci aux artistes passionnés, artisans créateurs de pur bonheur, merci à LPDF Corp pour leur engagement, merci à tous nos partenaires sans qui, encore une fois, rien ne serait possible (...)

Ce vendredi 27 septembre le Bisik reçoit en live, deux artistes exceptionnelles qui s'attèlent à “met an lèr” la musique réunionnaise. Emy Potonié, à la tête de Maloya Jazz Xperience, et Valérie Chane Tef, qui vient nous proposer son nouveau projet “Tèr Laba”. Elles nous offrent leurs talents et partagent leurs univers remplis de sonorités douces et envoûtantes sur un fond de Jazz, de Maloya et de Séga.

Tout le programme ici

Vendredi 27 septembre
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
Billetterie ici

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