[LIVE] Neuf personnes en garde à vue

Attaque à Paris : le principal suspect "assume son acte" et visait volontairement Charlie Hebdo

  • Publié le 26 septembre 2020 à 15:35
  • Actualisé le 26 septembre 2020 à 18:56

Au lendemain de l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, les enquêteurs antiterroristes ont relâché l'un des premiers suspects, mis hors de cause. Le principal suspect a finalement déclaré "assumer" son acte et confirmer que les locaux Charlie Hebdo était volontairement visés par l'attaque. En fin de journée ce samedi, neuf personnes sont en garde à vue avec deux nouvelles personnes suspectées. Suivez notre live (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

    Nous reviendrons dès demain si d'autres informations sont communiquées sur cette attaque à Paris

    Bonne soirée à tous.tes !

  • Neuf personnes en garde à vue  

    Selon la source judiciaire, un “ancien colocataire du principal suspect quand il résidait dans un hôtel social” à Cergy (Val-d’Oise) a été placé à son tour en garde à vue vers 23h vendredi.  Samedi, deux nouvelles personnes, le frère et une connaissance du principal suspect, ont aussi été placées en garde à vue, a appris l’AFP de source judiciaire.

    “Le petit frère du principal suspect” a été interpellé dans le Val-d’Oise et placé en garde à vue, ainsi qu’un homme “dans l’environnement relationnel” de l’assaillant présumé, a-t-on indiqué de même source.  Au total, neuf personnes sont actuellement en garde à vue: outre ces deux personnes, il s’agit du principal suspect, de cinq hommes qui se trouvaient vendredi après-midi dans l’un de ses domiciles présumés à Pantin (Seine-Saint-Denis) et d’un “ancien colocataire” placé en garde à vue tard vendredi soir.

  • Aveux du principal suspect

    Selon des sources proches de l’enquête, le principal suspect « assume son acte », indique l’AFP. Cet homme situe son acte « dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supportée», a ajouté l’une de ces sources.

    Le journal Charlie Hebdo était donc bien visé par cette attaque.

  • Protection des lieux symboliques et des synagogues

    "J’ai donné comme consigne que tous les sites symboliques qui ont connu des attentats soient protégés. En ce week-end de fêtes pour nos compatriotes juifs, j’ai également demandé une protection particulière des synagogues" déclare le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur France 2.

     

  • Darmanin s'interroge

    L'attaque pourrait connaître des conséquences sur le plan politique: sur France 2, M. Darmanin a en effet reconnu que la menace contre la rue Nicolas Appert avait été "sous-évaluée": il a précisé avoir demandé au Préfet de Police "pourquoi".

    "Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat, c'est que manifestement on aurait pu faire mieux", a ajouté le ministre de l'Intérieur, tout en précisant que la rédaction de Charlie Hebdo était partie depuis "quatre ans" et que la rue en question n'avait fait l'objet d'"aucune menace" explicite.

    "Depuis le démarrage du procès de Charlie Hebdo, il n'y a eu absolument aucune sécurisation de cette rue et de cet immeuble symboliques", a déploré Luc Hermann, co-dirigeant de Premières Lignes.

  • Le suspect principal aurait reconnu les faits, mais prudence

    Selon les policiers qui l'ont arrêté, l'homme a reconnu les faits, mais il n'était pas encore possible de savoir samedi matin s'il a tenu les mêmes déclarations devant les enquêteurs.

    Selon M. Darmanin, il avait déjà été arrêté en juin en possession d'une arme blanche, "un tournevis". Il était arrivé en France encore mineur, il y a trois ans. Pris en charge par l'aide sociale à l'enfance dans le Val-d'Oise, il ne présentait "aucun signe de radicalisation" jusqu'à sa majorité, en août dernier, a assuré le conseil départemental.

  • Un suspect sort de garde à vue, un autre y rentre

    Au lendemain de l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, les enquêteurs antiterroristes ont relâché l'un des premiers suspects, mis hors de cause, et placé une nouvelle personne en garde à vue.

    Peu après l'attaque, un Algérien de 33 ans a également été interpellé près des lieux et placé en garde à vue, une mesure levée à 23h30 vendredi, selon une source judiciaire.

    Selon une source proche du dossier, son récit qui "consiste à dire qu'il a été témoin, a poursuivi l'auteur et a ensuite été menacé, a été corroboré par l'enquête". Sur Twitter, son avocate Me Lucie Simon a évoqué un "jeune homme héroïque qui a tenté d'arrêter l'assaillant".

    Deux domiciles présumés du principal suspect, présenté comme "itinérant" de sources concordantes, ont été perquisitionnés vendredi, un hôtel social situé à Cergy (Val-d'Oise) et un à Pantin (Seine-Saint-Denis).

    Cinq hommes qui se trouvaient dans ce dernier domicile présumé ont été placés en garde à vue vendredi après-midi et un sixième vendredi dans la soirée, un "ancien colocataire du principal suspect quand il résidait dans l'hôtel social" à Cergy, ce qui portait à sept le nombre de gardes à vue samedi matin.

  • Le Premier ministre Jean Castex défend la liberté de la presse :

     

     

  • Bonjour

    Nous ouvrons ce live pour suivre les derniers éléments connus ce samedi autour de l'attaque au hachoir qui a eu lieu devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris.

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À propos

Ce que l'on sait samedi matin de l'attaque

Deux personnes blessées à l’arme blanche au pied de l’ancien immeuble de Charlie Hebdo, en plein procès des attentats de janvier 2015: ce que l’on sait de l’attaque qui intervient dans un contexte de menaces accrues pour l’hebdomadaire satirique.

Peu avant midi, un homme muni d’une arme blanche a blessé deux personnes, un homme et une femme, près des anciens locaux de l’hebdomadaire satirique, rue Nicolas Appert, dans le 11e arrondissement de Paris.

"Leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci", a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’un déplacement sur les lieux. Les deux victimes sont employées par l’agence Premières Lignes, installée dans la rue. Ils étaient en "pause cigarette" lorsque l’agresseur a surgi. "J’ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue", a témoigné auprès de l’AFP une employée de cette société de production.

Depuis l’attentat du 7 janvier 2015, au cours duquel 12 personnes avaient été tuées par les frères Kouachi, Charlie Hebdo n’occupe plus ses locaux du 11e. La rédaction a déménagé à une adresse tenue secrète.

Le principal suspect de l’attaque serait un ressortissant pakistanais âgé de 18 ans de confession musulmane déjà connu des services de sécurité, rapportent vendredi les médias français qui citent des sources policières. Il a été arrêté au début de cette année en possession d’une arme blanche.

Une deuxième personne, âgée de 33 ans, a ensuite été placée en garde à vue "afin de procéder à un certain nombre de vérifications" sur "ses relations avec l’auteur principal", a dit M. Ricard.

L’information judiciaire ouverte par le Pnat pour "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle" a été confiée à la police judiciaire parisienne et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

L’attaque est survenue "dans un lieu symbolique", "au moment même où se déroule le procès des auteurs des actes indignes contre Charlie Hebdo", a souligné vendredi Jean Castex, qui a rappelé l’"attachement indéfectible" du gouvernement "à la liberté de la presse" et "sa volonté résolue par tous les moyens de lutter contre le terrorisme".

L’attaque survient alors que la rédaction de Charlie Hebdo fait l’objet de nouvelles menaces depuis que l’hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, prévu jusqu’au 10 novembre.

Après une courte suspension au procès vendredi, l’audience a repris sans aucune mention par la cour d’assises spéciale de Paris de l’attaque, selon une journaliste de l’AFP.

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