Après une journée mouvementée en Alsace

Tension : Macron hué dans l'Hérault, les manifestations continuent

  • Publié le 20 avril 2023 à 16:11
  • Actualisé le 20 avril 2023 à 20:17

Au lendemain d'une journée mouvementée en Alsace où il a été conspué par des opposants à sa réforme des retraites, Emmanuel Macron est de nouveau hué par des centaines de manifestants ce jeudi dans l'Hérault où il effectue un nouveau déplacement consacré à l'éducation. Une fois encore il est copieusement hué et conspué. Sur arrêté préfectoral, les forces de l'ordre ont saisi... les casseroles sur lesquelles les manifestants tapent pour signifier leur opposition au président de la République. L'Elysée a ensuite affirmé que les saisies ont été effectuées à la suite d'une erreur des forces de l'ordre. Ce que ces dernières apprécieront sans doute...Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé que les salaires des enseignants vont être augmentés de 100 à 230 euros par mois

  • C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi.

  • La contestation du report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans ne désarme pas

    Quelque 5.000 personnes selon les syndicats, 1.200 selon la police, ont manifesté à Rennes jeudi en forme de "tour de chauffe" avant la mobilisation du 1er mai à l'appel de l'intersyndicale.

    Dans le même temps, environ 300 cheminots et grévistes d'autres secteurs ont envahi brièvement le hall de la tour d'Euronext à La Défense près de Paris, qu'ils ont inondé de fumigènes.

     

  • "Je ne vais pas démissionner": interpellé par une habitante, Macron indique qu'il "faudra attendre 2027"

     

  • Olivier Véran accueilli par l'intersyndicale lors d'un déplacement dans le Va

     

  • Macron ne va pas à la rencontre du public

    Le président de la République avait tenté le bain de foule ce mercredi en Alsace. Cela ne lui avait pas réussi : il avait été copieusement hué. Il ne va pas recommencer l'expérience ce jeudi à Ganges.

    Emmanuel Macron va quitter la ville sans aller au contact d'une foule visiblement hostile

     

     

     

  • Mathilde Panot (LFI) promet des casseroles "aux fesses" de Macron "jusqu'au retrait"

    "Quand un président a peur du bruit du peuple… Oui, vous aurez nos casseroles aux fesses jusqu’au retrait !", a indiqué sur son compte twitter Mathilde Panot, la présidente des députés LFI.

  • Des manifestants bloquent les sorties de la ville

    Les opposants à la réforme des retraites, et plus largement à la politique menée par le chef de l'Etat, ne lâchent rien. Après l'avoir hué tout au long de sa visite à Ganges - où le courant a été coupé dans le collège qu'il visitait -, les manifstants bloquent maintenant les sorties de la ville pour empécher le convoi présidentiel de partir

     

  • Selon l'Elysée, les forces de l'ordre ont saisi les casseroles "par erreur"

    Précision en provenance de l'Elysée : les gendrames et les policiers auraient mal lu l'arrêté préfetoral interdisant l'usage des "tous objets susceptibles de constituer une arme (...)ou pouvant servir de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes et des bien"et "l’usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés".

     

    Toujours selon l'Elysée, les casseroles ne font pas partie des" dispositifs sonores portatifs" ni "des armes" et c'est à tort, toujours selon l'Elysée, que ces objets ont été saisis par les policiers.Ces dermiers apprécieront sans doute...

     

  • "Résistance au monarque absolu"

    A Ganges, un député Insoumis a offert à Emmanuel Macron un ouvrage intitulé "Résistance au monarque absolu". L'ouvrage raconte l'histoire d'un territoire qui s'est mobilisé dans son ensemble contre le monarque" a commenté le parlementaire. Allusion claire à l'opposition massive des Français à la réforme des retraites.

    "Là ils (les manifestants - ndlr) sont un peu loin, mais ils vous le diront eux-mêmes quand on ira les voir (à la sortie de la mairie - ndlr)" a ajouté le député. "Mais on peut aller les voir" a tenté un rien ravache Emmanuel Macron. "Je pense qu'ils vous attendent" a répondu le parlementaire

     

  • Les salaires des enseignants vont être augmentés

    Comme le laissaient entendre plusieurs sources, Emmanuel Macron vient d'annoncer que les salaires des enseignants vont être augmentés de 100 à 230 euros nets par mois

     

  • "Il va falloir qu'on muscle ta ministre et tes parlementaires !"

    Lors de sa visite dans un collège de l'Hérault, le président Emmanuel Macron a rencontré brièvement le président du département ainsi que le député Renaissance Patrick Vignal.

    Un député qui se dit ravi d'accueillir le chef de l'État. "Il réaffirme sa volonté d'aller partout sur leur territoire".

    Lors de l'échange d'une poignée de main, le député lui a glissé à l'oreille : "Il va falloir qu'on muscle ta ministre et tes parlementaires !"

  • Emmanuel Macron échange avec les élèves

    Le Président EmmanuelMacron échange avec des élèves, des parents et des professeurs au collège Louise Michel de Ganges.

    L’échange du président avec les élèves et enseignants devait avoir lieu dans le CDI du collège. Faute de courant, tout le dispositif est déplacé dans la cour de l’établissement, où des dizaines d’élèves s’agglutinent et crient autour d’Emmanuel Macron, très impressionnés par sa venue.
     

     

  • Le camp présidentiel "préfère un président chahuté à un président planqué", selon Gabriel Attal

    À la suite de l’épisode de mercredi, ce dernier a répété vouloir faire avancer le pays et venir à sa rencontre, peu importe la gronde sociale, arguant : "Il faut entendre la colère, je ne suis pas sourd à celle-ci", mais "elle ne m’empêchera pas de continuer à me déplacer". "La mission d’un président de la République n’est ni d’être aimé ni de ne pas être aimé, c’est d’essayer de faire bien pour son pays et d’agir", a-t-il ajouté.

    Un argumentaire défendu par le gouvernement, à l’instar du ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, qui a déclaré jeudi matin "préférer un président chahuté à un président planqué", en marge d’une conférence de presse à Bercy sur les finances publiques. "Que le peuple soit en colère ou pas, il faut toujours le rencontrer", a ajouté Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, lors de cette même prise de parole.

  • "La monarchie s'enfonce"

    Pour le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, "Le peuple aussi. 100 jours de rencontre en vue ! La monarchie présidentielle s'enfonce dans l'impasse."

  • Les manifestants repoussés sans ménagement

    Les forces de l'ordre ne font pas dans le détail, c'est sans ménagement qu'ils repoussent les manifestants qui tentent de faire comprendre au chef de l'Etat tout le mal qu'ils pensent de la réforme des retraites. Regardez

    Sur certains points la tension est à son comble. Regardez

     

  • Jets d'oeufs et de pommes de terre

    Dans le centre-ville de Ganges, des manifestants qui attendent Macron lancent des œufs et des pommes de terre. Une situation qui fait monter la tension dans la ville de Ganges.

    Des manifestants tentent de forcer le barrage de police.

    De l'autre côté, manifestants et forces de l'ordre s'affrontent à coup de gazs lacrymogènes.

  • Pour Emmanuel Macron, "il est normal que la colère s'exprime"

    "Il y a des gens qui ne sont pas contents, il faut de tout", admet Emmanuel Macron depuis un collège de Ganges. "Il est normal que la colère s'exprime, il faut continuer d'avancer", poursuit-il au cours d'un déplacement consacré à l'éducation.

    Pour l'école et les enseignants, "nous allons faire des avancées historiques, parce que nous prenons des décisions courageuses à côté", fait-il valoir. "Nous ne pouvons pas faire ces choses si nous ne prenons aucune décision dans la vie."

    Le chef de l'État s'est également dit "bien sûr" prêt à discuter avec les manifestants, "s'ils sont prêts à échanger". "S'ils sont juste prêts à jeter des choses et à faire du bruit, cela ne vaut pas la peine."

    Au début de son déplacement, le député insoumis de l'Hérault, Sébastien Rome, a offert à Emmanuel Macron un livre sur la résistance. "La résistance est un peu loin", a-t-il déclaré, en référence aux manifestants tenus à l'écart de la visite du chef de l'État dans un collège. "On peut aller la voir", a répondu le président de la République. "Mais les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine chez moi."

  • Casseroles interdites de manifestation

    Au lendemain d'un accueil houleux en Alsace, Emmanuel Macron est attendu dans quelques minutes dans l'Hérault. Les gendarmes procèdent aux contrôles de sécurité.

    L’arrêté en question effecticmeent signé par le préfet interdit "tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal ou pouvant servir de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes et des bien".

    L’arrêté  interdit aussi "l’usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés".

  • Des centaines de manifestants devant un collège

    Des centaines de manifestants se rassemblent en ce moment devant la mairie de Ganges (Hérault), alors qu’Emmanuel Macron est attendu dans une heure au collège Louise Michel.

    Casseroles et concert de huées au progamme. Regardez

     

    Un important dispositif de sécurité a été déployé pour empécher les manifestants d'approcher du président de la Répubique

     

  • Coupure de courant à l'aéroport et au collège

    Le courant a été coupé à l'aéroport où a atteri le président de la Réûblique et dans le collège où il doit intervenir. La veille en Alsace, la CGT energie avait revendiqué une coupure qui a plongé dans le noir l'usine que le chef de l'Etat visitait

     

     

     

  • Bonjour La Réunion, koman i lé

    Emmanuel Macron est en visite dans l'Hérault. comme la veille en Alscae, où il est hué par centaines de manifestants hostiles à la réforme des retraites.

    Restez avec nous, nous sommes en direct.

À propos

Le chef de l'État se rend en fin de matinée au collège Louise-Michel de Ganges, au nord de Montpellier, où il s'entretiendra avec des professeurs, des élèves et des parents d'élèves.

Environ un millier de manifestants ont commencé à former un cortège très bruyant pour l'accueillir dans le centre-ville, contenus à bonne distance du collège par les forces de l'ordre. Sifflets, vuvuzelas, fumigènes... mais pas de casseroles, interdites spécialement par arrêté préfectoral.

"On est là", "Macron démission", chantaient les contestataires dans le centre-ville de cette commune de 4.000 habitants des contreforts des Cévennes, drapeaux CGT, Unsa éducation, Snes-FSU et ballons noirs en signe de deuil à la main.

La veille en Alsace, Emmanuel Macron avait été violemment hué et pris à partie lors de son premier bain de foule depuis des semaines. Un retour sur le terrain décidé après la promulgation de sa réforme, très contestée, portant l'âge légal de la retraite à 64 ans.

- "Courage" -

Assurant que "c'est pas des casseroles qui feront avancer la France", en référence aux nouvelles formes de protestation, le président a prévenu: s'il entend cette "colère", elle ne l'"empêchera pas de continuer à (se) déplacer".

Un avis repris dans son camp qui l'encourage fortement à retourner au contact des Français après trois mois de crise qui ont fait descendre dans la rue, à plusieurs reprises, plus d'un million de personnes.

"L'apaisement, ce n'est pas l'isolement", a commenté jeudi Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, tandis que le député Karl Olive louait le "courage" du chef de l'État qui se confronte au "sérum de vérité" qu'est "la réalité du terrain".

"Ce n'est pas courageux d'aller voir les électeurs, ce qui est courageux c'est de prendre les bonnes décisions pour le pays, y compris quand elles vont contre son idéologie, y compris quand elles vont contre les intérêts de ceux qui l'ont porté au pouvoir", lui a rétorqué le député RN Jean-Philippe Tanguy.

Le président peut ainsi "prendre l'exacte mesure du niveau de rejet de (sa) politique", a raillé de son côté le député socialiste Jérôme Guedj.

- "Changer l'école" -

Dans l'Hérault, où il sera accompagné du ministre de l'Éducation Pap Ndiaye, Emmanuel Macron abordera "trois axes" pour "poursuivre la transformation de l'école publique", selon l'Élysée.

Lundi, lors de son allocution télévisée, le président de la République avait promis que l'école allait changer "à vue d'œil" dès septembre, avec des enseignants "mieux rémunérés", des élèves "davantage accompagnés", notamment en français et mathématiques, et un "remplacement systématique des enseignants absents".

L'objectif est de "changer notre école pour renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleures d'Europe", souligne l'Élysée.

Ce qui devrait se traduire, selon plusieurs sources macronistes, par des annonces sur la rémunération des enseignants, attendues depuis plusieurs semaines par la communauté éducative.

Dès la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait avancé deux pistes pour répondre au problème d'attractivité du métier d'enseignant: d'un côté une hausse "inconditionnelle" de 10% des salaires, de l'autre une augmentation liée à de nouvelles missions, appelée "pacte".

Toutes les organisations syndicales avaient claqué la porte des négociations en mars sur la partie "pacte", refusant le "travailler plus pour gagner plus".

C'est "un outil déguisé en revalorisation" qui "exploite le fait que les collègues ne sont pas assez payés", affirmait à l'AFP Antoine Tardy, co-secrétaire académique du SNES-FSU Versailles, avant le déplacement de jeudi.

Le gouvernement va donner un "os à ronger aux parents d'élèves pour qu'ils croient que leur enfant va être suivi", estimait Benoît Connétable, professeur de mathématiques au lycée Carnot et secrétaire FO des lycées et collèges parisiens.

Pour Emmanuel Macron, il s'agit aussi d'illustrer son nouveau mot d'ordre: "accélération".

"La mission d'un président de la République n'est ni d'être aimé, ni de ne pas être aimé, c'est d'essayer de faire bien pour son pays et d'agir", a affirmé mercredi Emmanuel Macron.

Parmi les autres chantiers prioritaires que le chef de l'État veut faire avancer d'ici au 14-Juillet, celui d'un "nouveau pacte de la vie au travail" à négocier avec les partenaires sociaux.

Côté transports, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé à une "journée d'expression de la colère cheminote" jeudi, mais les perturbations devraient être limitées.

AFP

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2 Commentaires
Templier974
Templier974
11 mois

Et puis quoi encore, il nous prend pour des lapins de 6 semaines...

HULK
HULK
11 mois

Ah c'est beau la popularité. Tout çà pour faire des annonces auxquelles il ne croit même pas. Les forces de l'ordre mobilisées comme pour protéger un dictateur en déplacement. Quelle honte pour la république. Voilà ce qu'il a récolté après 6 ans. Les quatre prochaines années s'annoncent épiques. Pauvre FRANCE!