Du nouveau à Matignon

François Bayrou nommé Premier ministre, la passation de pouvoir terminée

  • Publié le 13 décembre 2024 à 20:33
  • Actualisé le 13 décembre 2024 à 20:47

Fin du suspens : c'est finalement François Bayrou qui est nommé Premier ministre ce vendredi 13 décembre 2024. Cette nomination intervient neuf jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier. La passation de pouvoir se fera à 20h .Suivez notre direct. (Photo d'illustration AFP)

Suivez la cérémonie de passation en direct :

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • "Le futur gouvernement de François Bayrou doit avoir conscience qu’il n’échappera pas à la remise en cause de la politique économique et sociale mise en œuvre depuis 2017", estime Audrey Bélim

    La sénatrice réunionnaise déplore que "le président de la République persiste à nier les messages que les électeurs lui ont adressés lors des élections européennes puis des législatives".

    "Les principales préoccupations des Français restent inchangées : pouvoir d’achat, petites retraites, services publics - notamment la santé, l'éducation, protection des citoyens... Elles sont encore plus vives pour les Réunionnais", rappelle-t-elle.

    Le Parti Socialiste "choisit le dialogue parce qu’il se veut responsable dans l’intérêt général". "Nous avons fait des propositions constructives qui n’ont pas été entendues par Michel Barnier", souligne la sénatrice.

    Retrouvez sa tribune complète ici

  • La cérémonie est terminée

    "Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous, de difficultés de toutes natures, la première est budgétaire naturellement, puis politique", conclut François Bayrou.

  • C'est au tour de François Bayrou de s'exprimer

    Le nouveau Premier ministre fait part de "sa gratitude" envers Michel Barnier. Il assure que sa "ligne de conduite sera de ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté".

    "J’ai deux obsessions", dit François Bayrou. La première est "le mur de verre qui s’est construit entre les citoyens et les pouvoirs", un "ennemi à combattre".

    La seconde est de "devoir rendre des chances à ceux qui n’en ont pas". "L’idée que parce qu’on est né dans un quartier ou dans un village, parce qu’on porte un nom, parce qu’on pratique une religion, que les portes ne sont pas ouvertes pour vous… Si vous n’avez pas les codes vous vous trouvez dans une situation moins ouverte qu’il n’y a quelques décennies et ceci m’est insupportable".

    Il assurer refuser la "tentation" de ne se concentrer que sur "un ou deux sujets".

    "Je ne choisis pas cette ligne. Je pense que nous avons le devoir, dans un moment aussi grave pour le pays, pour l’Europe et devant tous les risques de la planète, d’affronter les yeux ouverts, sans timidité, la situation qui est héritée de décennies entières" sans recherche "des équilibres sans lesquels on a du mal à vivre".

     

  • Michel Barnier prend la parole

    La passation débute, après un entretien entre Michel Barnier et François Bayrou.

    "Je savais depuis le premier jour, le 5 septembre, que le temps de mon gouvernement était compté sous la menace d’une alliance improbable entre des forces politiques que tout oppose mais réunies dans des circonstances, dans une volonté de blocage et de confusion", débute Michel Barnier.

    "Nous avons remis l’Etat en marche, ajoute-t-il. Nous avons lancé des chantiers et commencé à mettre en œuvre les engagements pris pour les agriculteurs, pour la sécurité, pour l’hôpital et la santé mentale", ajoute-t-il.

    "Avec le gouvernement, nous avons remis l'Etat en marche après les trois mois de turbulences qui ont suivi la dissolution de l'Assemblée nationale", déclare MichelBarnier, qui énumère les "chantiers" lancés pendant ses trois mois à Matignon.

    "Le déficit n'a pas disparu comme par enchantement d'une motion de censure", met-il en garde. "Une telle dette, un tel déficit, ce sont des impôts pour nos enfants."

  •  La passation des pouvoirs entre Michel Barnier et François Bayrou à Matignon va débuter

    Tout le monde est en place à Matignon. Il ne manque désormais que le Premier ministre démissionnaire, et le nouveau Premier ministre. Les deux s'entretiennent en privée actuellement, avant la cérémonie.

     

  • Les députés LR conditionnent la participation de leur parti au gouvernement au "projet" que leur présentera le François Bayrou

     

  • Pierrick Robert, président de la CCIR, félicite François Bayrou

    "En tant que président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’île de la Réunion,  et président de l'association des CCI d'Outre-Mer,  je tiens à adresser mes plus sincères félicitations à Monsieur François Bayrou, nommé Premier Ministre", écrit-il.

    "Cette nomination suscite chez nous un espoir de stabilité pour notre pays, d'autant plus qu'il incarne une vision de réconciliation et d'unité, des valeurs indispensables pour rassembler les forces économiques et politiques de notre société à un moment où le pays connaît de grandes difficultés sociales et sociétales", déclare-t-il.

    "La situation économique de notre île et des Outre-Mer est préoccupante. Les entreprises, dans tous les secteurs d'activité, font face à des crises sans précédent. Le ralentissement économique et l'augmentation du chômage ont des conséquences graves pour le territoire et notre tissu économique. Il est impératif que le gouvernement porte une attention particulière aux réalités des outre-mer", rappelle Pierrick Robert.

    "Face à ces défis, en ma qualité de Président de la CCI Réunion, je me tiens à la disposition des différents services de l'Etat pour travailler sur les problèmes spécifiques rencontrés par les entreprises et collaborer à la recherche de solutions concrètes."

    Lire la tribune ici

  • Michel Barnier adresse ses félicitations à François Bayrou, dont il "connai[t] les qualités et l’engagement au service des Français"

    "Dans cette période grave pour la France et pour l’Europe, tous mes vœux personnels et amicaux  pour son action à la tête du gouvernement", écrit-il.

     

  • La députée Karine Lebon estime qu'Emmanuel Macron a nommé un "mini-moi"

    "Le président de la République ne cessera donc jamais de nous mépriser. En nommant son fidèle acolyte François Bayrou, Emmanuel Macron s'assure de la poursuite de sa politique désastreuse pour notre pays", dénonce l'élue réunionnaise.

    Emmanuel Macron "n'a jamais regardé à gauche, ses œillères idéologiques l'en empêchent. Voilà une semaine qu'il feint la consultation tentant de diviser pour mieux régner", fustige-t-elle.

    "Une fois encore, le vote des Français n'aura eu aucune importance. Le roi tout-puissant continuera de se divertir avec la vie de ses concitoyens tant qu'il sera en poste. Une fois encore, il comptera sur le soutien de l'extrême-droite pour mener à bien son projet de destruction."

  • Le PS demande à François Bayrou de renoncer au 49.3 en échange d’une non-censure

    Dans un courrier adressé au nouveau Premier ministre, le Parti socialiste réclame un renoncement du 49.3 en échange d’une non-censure. Il annonce par ailleurs qu’il "ne participer[a] pas à [son] gouvernement et demeurer[a] dès lors dans l’opposition au Parlement".

    Oliver Faure, premier secrétaire du parti, estime par ailleurs qu'en c"hoisissant à nouveau un Premier ministre issu de son propre camp, le Président de la République prend la responsabilité d’aggraver la crise politique et démocratique dans laquelle il a placé le pays depuis la dissolution de l’Assemblée nationale".

    "En vous nommant, il fait le choix de la continuité et de la préservation de son bilan. Il dédaigne une nouvelle fois la volonté de changement qui s’est exprimée le 7 juillet", écrit-il au Premier ministre.

  • Marine Le Pen appelle François Bayrou à "entendre et écouter les oppositions"

    "Après de longues tergiversations, le président de la République a décidé de nommer François Bayrou à Matignon" réagit la cheffe de file du RN à l'Assemblée nationale.

    "Soucieux de l’impérieuse nécessité de protéger les Français, nous lui demandons d’entreprendre ce que son prédécesseur n’a pas voulu faire : entendre et écouter les oppositions pour construire un budget raisonnable et réfléchi", estime-t-elle.

    "Toute autre politique qui ne serait que le prolongement du macronisme, rejeté par deux fois dans les urnes, ne pourrait mener qu’à l’impasse et à l’échec."

  • C’est avec "une profonde indignation" que le PLR réagit à la nomination de François Bayrou

    "Cette décision constitue une insulte à l’égard de la population française et réunionnaise et un affront direct à l’expression démocratique du 7 juillet dernier", estime le parti.

    "Il est évident que le Président de la République, Emmanuel Macron, n’a rien retenu des leçons de ses revers électoraux récents, ni de la motion de censure qui a été votée à l’Assemblée nationale. Cette nomination relève d’une provocation contre le peuple français et les aspirations légitimes qui se sont exprimées ces derniers mois", dénonce-t-il.

    Le PLR s'interroge "sur la base et la légitimité de cette nomination". "Quel est le fondement démocratique qui justifie la mise en avant de François Bayrou, dont le parti politique ne représente qu’une très faible portion des députés siégeant à l’Assemblée nationale ?", demande-t-il.

    Retrouvez la tribune complète ici

  • La passation de pouvoir aura lieu à 20h (heure de La Réunion)

    Matignon annonce que la passation de pouvoir entre Michel Barnier et François Bayrou se tiendra à 20h.

  • L'Elysée justifie le choix Bayrou

    François Bayrou "aura pour mission de dialoguer avec l’ensemble des partis politiques", hors Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI), "afin de trouver les conditions de la stabilité et de l’action", a déclaré l’entourage d’Emmanuel Macron, auprès de l’Agence France-Presse.

     

  • Emmanuel Macron aurait cédé face au risque de blocage

    D'après Le Monde, alors que la nomination de François Bayrou semblait s'éloigner, "la possibilité d’un blocage et d’une rupture avec son principal allié" aurait poussé Emmanuel Macron "a finalement changé d’avis et choisi de nommer François Bayrou".

    Tôt ce matin, le Président aurait prévenu par téléphone François Bayrou qu’il ne serait pas nommé premier ministre, avant de le recevoir longuement à l’Elysée. Selon les informations du Monde, "pendant cet entretien, Emmanuel Macron a proposé au patron du MoDem d’être le numéro deux d’un gouvernement dirigé par Roland Lescure. Une hypothèse rejetée totalement par François Bayrou, qui a agité en retour la possibilité de quitter la coalition présidentielle."

     

  • "Nous nous tiendrons à ses côtés", lance Gabriel Attal

    Sur ses réseaux sociaux, Gabriel Attal félicite la nomination de François Bayrou à la tête du gouvernement.

    "Dans le moment si difficile que traverse notre pays, je sais qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent", a-t-il indiqué.

    "Nous partageons ces objectifs et nous nous tiendrons à ses côtés."

  • Manuel Bompard confirme que LFI va déposer une motion de censure

    Pour Manuel Bompard, coordinateur national du parti parle d'un "nouveau bras d’honneur à la démocratie".

    "Après huit jours de vaudeville, Bayrou est nommé Premier ministre. C’est un nouveau bras d’honneur à la démocratie. Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon", écrit-il sur ses réseaux.

    Il l'annonce, une motion de censure sera déposée.

  • "Une mauvaise nouvelle" pour Fabien Roussel

    "La nomination de François Bayrou est une mauvaise nouvelle", écrit Fabien Roussel, après la nomination du leader du MoDem au paoste de premier ministre.

    "Va-t-il s’obstiner à vouloir imposer une politique qui a échoué et a été sanctionnée ?", s’interroge le secrétaire national du parti communiste.

  • Le Nouveau front populaire  : "on prend les mêmes, et on recommence"

    "Emmanuel Macron nomme @bayrou son plus fidèle allié Premier Ministre | Ça fait des décennies que le chef du MoDem lorgnait ce poste, Macron le lui donne... jusqu'à la prochaine motion de censure" écrit le NFO sur son compte Twitter

     

  •  Mathilde Panot annonce que LFI va déposer une motion de censure contre François Bayrou

    La présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale fustige "une candidature de plus au sursis d’Emmanuel Macron".

    "Deux choix clairs s’offrent au pays : la continuité des politiques de malheur avec François Bayrou ou la rupture", réagit-elle. "Deux choix s’offriront aux députés : le soutien au sauvetage de Macron ou la censure. Nous avons fait le nôtre", affirme-t-elle.

  • Le RN n'envisage pas de censurer François Bayrou

    Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a annoncé ce vendredi après l'annonce de la nomination de François Bayrou, qu'il "n'y aura pas de censure a priori". Toutefois, "si tant qu’est qu’ils entendent le message des urnes".

    Le président du parti appelle tout de même le nouveau Premier ministre à "prendre en considération la nouvelle donne politique" et à "entendre qu'il n'a pas de légitimité démocratique ni de majorité à l'Assemblée nationale ce qui suppose un dialogue avec l'ensemble des forces représentées au Parlement".

  • Yaëlle Braun Pivet présente ses voeux de succès à François Bayrou

    "Tous mes vœux de succès à François Bayrou, nommé Premier ministre" écrit sur X (ancienne Twitter) Yaëlle Braun Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.

     

     

  • Les félicitations du clan macroniste affluent sur les réseaux sociaux

    Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères démissionnaire, adresse ses "chaleureuses félicitations à François Bayrou pour sa nomination comme Premier ministre". "Celles et ceux qui ont partagé ses combats savent qu'il répondra aux profonds besoins d’apaisement et de rassemblement du pays", écrit-il.

     

  • Malgré les rumeurs, c'est bien François Bayrou qui décroche Matignon

    Toute la matinée, les divers médias nationaux ont spéculé autour de la rencontre entre Emmanuel Macron et François Bayrou organisée à l'Elysée, assurant que ce dernier n'était finalement plus considéré pour le poste. Certains affirmant même que le Président l'avait "appelé à 5h du matin pour lui annoncer qu'il ne serait pas Premier ministre". Des informations réfutées, donc, par l'annonce de sa nomination.

     

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    Nous suivons en live la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre

À propos

La nomination du nouveau Premier ministre semblait imminente vendredi matin, avec une passation de pouvoir annoncée en fin de matinée à Matignon sans attendre l'officialisation du nom du successeur de Michel Barnier par l'Elysée où François Bayrou a été longuement reçu.

Un tapis rouge a été déroulé dans la cour de l'hôtel du 57 rue de Varenne en vue d'une passation de pouvoir attendue en fin de matinée, selon des sources ministérielles.

Mais de nom de Premier ministre, toujours pas à 10H30 (13h30 - heure Réunion), alors que le président du Modem François Bayrou a été reçu pendant 1H45 à l'Elysée.

Emmanuel Macron a-t-il reçu son allié historique pour lui annoncer sa nomination ou au contraire lui expliquer les raisons d'une non-nomination une nouvelle fois ?

Le chef de l'Etat procrastine-t-il encore comme lorsqu'il avait mis 51 jours pour nommer Michel Barnier en remplacement de Gabriel Attal ? Est-il encore indécis, jouant avec les nerfs des responsables politiques et des principaux favoris pour le poste ?

"Il conclut ses consultations", disait jeudi soir à l'AFP son entourage. Mais l'attente est propice à la propagation d'informations non-vérifiées et à un climat délétère dans la classe politique marqué par les attaques contre les prétendants potentiels.

L'un d'eux reconnaissait tard jeudi soir ne pas être fixé sur les choix du président.

- "Dans la nasse" -

"Ils sont dans la nasse", il y a un "tir de barrage à chaque nom", déplorait un proche d'Emmanuel Macron. "Personne n'est accordé autour du président", ajoutait-il.

Jeudi, c'est le nom de Roland Lescure, ex-ministre de l'Industrie et macroniste de la première heure, qui a fait irruption dans le débat.

A 58 ans, le député des Français établis à l'étranger pour l'Amérique du Nord, plutôt marqué à gauche de la macronie, pourrait devenir un super-animateur à la tête d'un gouvernement de poids-lourds, à ce titre plus difficile à censurer.

Plusieurs députés du Rassemblement national, dont les cadres Sébastien Chenu et Jean-Philippe Tanguy, ont marqué successivement sur X leur hostilité à sa nomination. "Roland Lescure ? Motion de censure", a écrit la porte-parole du groupe lepéniste Laure Lavalette, avant d'effacer son message.

Prenant l'hypothèse au "sérieux", l'entourage du ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a prévenu que ce serait un "gros problème" pour son parti, Les Républicains (LR), car Roland Lescure "porte une ligne inverse" sur l'immigration.

L'équation politique reste infiniment complexe malgré le mouvement opéré par le parti socialiste. Le prochain chef du gouvernement devra créer les conditions de sa survie politique afin de ne pas subir le sort de Michel Barnier, renversé le 4 décembre par les députés lors d'une censure inédite depuis 1962, qui laisse le pays sans budget pour 2025.

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, comme la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, a proposé une formule: le renoncement à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire passer des textes en force au Parlement, si un Premier ministre de gauche était nommé. En contrepartie, une majorité de députés s'engagerait à ne pas le censurer.

Cette formule a relancé l'option Bernard Cazeneuve, l'ex-Premier ministre de François Hollande et figure de la gauche modérée hostile à l'alliance avec La France insoumise (LFI).

- Le Drian a refusé -

Ce ne sera en tout cas pas l'ex-ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a confié à l'hebdomadaire breton Le Penthièvre avoir "refusé" le poste, s'estimant trop âgé à 77 ans.

De fait, le président semble réticent à se tourner vers la gauche. Dès lors, les noms de l'inamovible ministre des Armées Sébastien Lecornu et de celle des Territoires Catherine Vautrin, tous deux passés de la droite à la macronie, sont aussi cités comme de possibles Premiers ministres.

Mais plus encore que d'autres prétendants, ils se retrouveraient dans une situation politique similaire à celle de Michel Barnier, avec un fort risque de censure si la gauche et le Rassemblement national s'alliaient pour la circonstance.

Quant au sortant, Michel Barnier entend rester actif dans le débat politique. Il va prendre un peu de repos en Savoie, avant de compléter un projet de livre sur les "leçons" qu'il a tirées de ses différents expériences politiques.

Lors du dernier Conseil des ministres, il avait pointé sa "préoccupation" du déficit et de la dette "une réalité qui s'imposera à tout gouvernement, quel qu'il soit". Il devait planter dans les jardins de la rue de Varenne un érable rouge pour respecter la tradition de tous les Premiers ministres.

AFP

 

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9 Commentaires
Romuald
Romuald
2 mois

On a déjà eu un Premier ministre réunionnais, Raymond Barre, sous la présidence de Giscard d'Estaing, de 1976 à 1981.
Le résultat : gel des salaires alors que les prix augmentaient à cette époque en moyenne de 13 % par an.
Augmentation considérable des taxes sur la vignette auto et sur le super, augmentation des cotisations sociales des salariés et nationalisation de l'industrie sidérurgique avec des dizaines de milliers de licenciements à la clé !
Faut dire que le monsieur était réputé pour être un "expert" en économie... au service du Capital contre le Travail !
Alors le fait d'avoir un Premier ministre péi ne protège en aucun cas les travailleurs de La Réunion des mauvais coups du gouvernement et des patrons !
Il peut avoir une utilité pour ces derniers, c'est d'endormir la méfiance des travailleurs pour mieux leur faire avaler des couleuvres !

Eve
Eve
2 mois

Macron se f ... de nous !

Jean René
Jean René
2 mois

UNE BONNE NOUVELLE SI LES BRUITS FUITÉS SONT EXACTS IL Y AURA UN MINISTRE RÉUNIONNAIS AU GOUVERNEMENT EN LA PERSONNE DE M. THIERRY ROBERT AVEC UN POSTE À LA CULTURE EN RAISON DU 2O DESANM. M. BAYRON EST M. ROBERT FAISAIENT PARTIS DU MODEM ET AMIS.....IL FAUT QUAND MÊME ATTENDRE QUELQUES HEURES ENCORE POUR SAVOIR SI C'EST UNE VÉRITÉ....

Momo
Momo
2 mois

Lfi aimerai bien que ca soit le FN comme PM ainsi ça serai vraiment le bordel

Ded
Ded
2 mois

Charlie hebdo a fait une fois une couverture "C'est dur d'être aimé par des cons" disait le prophète...
Aujourd'hui, j'ai envie de dire "c'est dur d'être gouverné par un con " et peut-être dès demain , par des crétins satisfaits , enfin , pour quelques jours car l'opposition n'est pas en reste ! Et si chez eux il fallait éradiquer les cons , je reprendrais la phrase de de Gaule qui a répondu au cri "mort au con" d'un homme dans la foule lors d'un de ses discours ,"vaste programme" Et bien on y est!

Missouk
Missouk
2 mois

Un scandale ! Ben dans un gros mois, re-censure, et on repart pour un tour. Macron l'amuseur public!

Romuald
Romuald
2 mois

Encore un qui va continuer à faire du gras sur le dos des travailleurs !

Comme tous ceux d'avant son gouvernement va faire la part belle aux exploiteurs, aux spéculateurs, en nous déclarant qu'il va nous falloir faire des sacrifices pour redresser les comptes publics que lui et ses semblables passent leur temps à vider en distribuant sans limites aides de toutes sortes aux capitalistes !

Les travailleurs doivent se préparer à rendre les coups, pas à pleurnicher aux côtés de LFI pour déplorer que Macron n'ait pas nommé un Premier ministre de gauche

C mwin i dit
C mwin i dit
2 mois

A voir la nomination des futurs ministres ?


Le nouveau 1er ministre a tout intérêt de faire l'ouverture pour durée jusqu'au mois d'avril 2027 ....

HULK
HULK
2 mois

François BAYROU,un vieux de la vieille ( pour info, allez retrouver ce que disait Simone VEIL à propose de lui, c'est édifiante combien!).. Haut commissaire au plan ( vous avez vu un plan pour la FRANCE?°. MACRON se comporte comme à son habitude, en autocrate méprisant ( et méprisable) de la volonté des français. Il va finir par le payer très cher. Le spectacle donné par l'Élysée est pitoyable. Les français vont finir par descendre dans la rue et ils auront raison. En d'autres temps on aurait mis sa tête au bout d'une pique. Contentons-nous simplement de lui donner un bon coup de pied aux fesses pour le faire dégager, ce serait plus que temps.