Le bilan de la dernière opération " Routes Bleues " qui s'est tenue les 8, 9 et 10 avril derniers a été présenté ce mardi 12 avril 2005. 15% d'infractions ont été relevées sur près de 9 500 véhicules contrôlés.
Selon le Jean-Michel Quiard, sous-préfet de Saint Benoît, chargé de la sécurité routière déclare que ce bilan permet de constater que les actions de sensibilisation contre l'insécurité routière, les opérations de contrôles routiers quotidiens, de même que les accidents de la route ne semblent pas faire évoluer le comportement d'une partie des automobilistes. Il ajoute que compte tenu de la gravité des accidents des deux roues motorisées, les forces de l'ordre ont contrôlé 874 engins, 57 conducteurs ne portaient pas de casque. À noter que dans les 3 derniers accidents de cyclomoteurs ayant entraîné la mort soit du conducteur, soit de son passager, le non-port du casque a été constaté.Le non-respect des priorités : un " sport local "
En ce qui concerne l'alcool au volant, 47 infractions ont été relevées, dont 35 délits. Le nombre de dépassements de la vitesse autorisée est particulièrement important : 192 ayant entraîné 18 rétentions de permis, dont des infractions entant dans la catégorie des grands excès de vitesse (107 km/h et 108 km/h). 275 personnes, conducteurs et passagers ont été verbalisées pour non-respect de cette règle et 23 enfants ont été transportés sans dispositif adapté. Le non-respect des priorités reste selon Jean-Michel Quiard, un " sport local ". 82 conducteurs se sont vus retirer 4 points sur leurs permis de conduire à cette occasion. Pour le sous-préfet, cette seconde opération " Routes Bleues " confirme la nécessité de poursuivre l'action de contrôles / sanctions, " le changement de comportement n'étant pas encore à la portée de certains conducteurs ". Un bilan du premier semestre 2005 fait état de 15 tués et de 220 blessés sur les routes.
Motard banalisé
D'autre part, l'opération " Routes Bleues " se complète cette année par la mise en circulation d'un motard banalisé chargé de constater les infractions les plus graves (dépassements dangereux, franchissements de lignes continues) dans des secteurs où les contrôles traditionnels s'avèrent difficiles, voire dangereux. Noyé dans le flot de circulation, ce motard signale aux patrouilles en tenue les infractions relevées et sui le contrevenant jusqu'au lieu d'interception. Il se fait alors connaître en présentant sa carte professionnelle.
0 Commentaires