Filière cannes - Négociations des aides européennes de 2014

Jean-Yves Minatchy: "Il faut arrêter de crier au loup"

  • Publié le 11 avril 2011 à 08:00

En 2014, les aides européennes à la filière cannes seront renégociées. Si pour certains, ces négociations signent la fin du marché sucrier dans l'île, la CGPER a tenu à rassurer les planteurs. Pour Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, "il faut arrêter de crier au loup". "La filière canne est incontournable pour l'avenir de La Réunion. C'est le seul secteur qui résiste aujourd'hui à la crise", poursuit-il.

Selon Jean-Yves Minatchy, la filière cannes à La Réunion génère 22 emplois directs ou indirects dans les domaines économique, social et de l'aménagement du territoire. "La France est le seul pays européen producteur de sucre de canne. C'est un combat à mener pour que la filière ne disparaisse pas", explique le président de la CGPER.

Jean-Yves Minatchy rappelle que les commissaires européens ont été interpellés plusieurs fois sur le sujet. "Nous avons même pu échanger avec des politiques sur la question lors du dernier salon d'agriculture. 2011 a été nommé année de mobilisation et de propositions pour le maintien de la spécificité agricole dans les DOM. Il faut donc analyser la situation économique de l'île", conclut-il.

Les aides européennes à la filière canne sont accordées aux régions ultra-périphériques (RUP) de l'Union Européenne et aux pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) afin de leur assurer une protection économique contre la concurrence de grands pays producteurs de sucre, tel le Brésil.

La filière cannes constitue, quant à elle, 30% de la production agricole locale.

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1 Commentaires
citoyen agricole
citoyen agricole
12 ans

issu d'un père agriculteurs j'estime qu'il faut arrèter de dire que la canne favorise l'activité économique du pays.les soit disant défenseur de la canne a sucre au jour ne parle que de subventions europèene . pourkoi ne pas parler des problèmerèèlles que rencontre bon nombre d'agriculteurs à la reunion comme la chertè de l'eau, la difficulté d'investir dans l'achat de matériel pour éffectuer la coupe de la canne bref pleins de petite choses simple qui rend les conditions de vie des agriculteurs misérable et esclave d'un patrimoine riche en histoire mais qui met sa famille dans des difficutés qui perdureront si sa continue tte leur vie. a bon entendeur merci