Le 30 octobre dernier au Palais de la Source, le prix Indianocéanie a été lancé par Béatrice Sigismeau, vice-Présidente du Département déléguée à la Culture. Selon le Département, ce concours littéraire vise à : "valoriser le patrimoine commun des cinq îles membres de la COI" et "mettre en exergue les talents littéraires de ces régions". (Photo : Département)
Selon la conseillère départementale, le nom Indianocéanie, "dit bien ce qu’il veut promouvoir, ce qu’il veut faire émerger, ce qu’il veut mettre dans la lumière et partager". Dominique Dambreville, qui a présidé le jury des 3 premières éditions, à lui partager son ressenti, après lecture et relecture des 40 à 60 manuscrits envoyés par les participants chaque année : " Comme l’ont dit Senghor et les autres : "dans les décombres des moments difficiles, nous avons trouvé un outil merveilleux qu’est la langue française".
L’appel à écritures est ouvert jusqu’au 15 février 2025. Les candidats doivent être âgés de plus de 18 ans, à la date de soumission de l'œuvre et être résidant dans un des pays membres de la COI, à savoir : l’Union des Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion et Seychelles. L’œuvre doit être écrite en français. Les genres littéraires retenus sont : le conte, le théâtre, la poésie, les nouvelles et le roman.
L’œuvre soumise doit être "originale, inédite et individuelle. Elle ne doit pas avoir été déjà publiée, primée, ou soumise à l’édition précédente du Prix Indianocéanie. La transmission du manuscrit se fera sous forme électronique à la COI", indique le Département. Pour s'inscrire, il faut se rendre sur le site de la commission de l'Océan indien.
Le texte gagnant sera édité à environ 500 exemplaires. Un prix semblable aux trois premières éditions. Pour rappel, les trois romans plébiscités ont été : "Le Jumeau" de Jean-Pierre Haga Andriamampandry (2018); "Misère" de Davina Ittoo (2019) et "Le Cantique du rasta" de Sharon Paul (2021).