Ce lundi 25 avril 2016, l'ARS (Agence Régionale de Santé) a confirmé un cas importé de Zika sur l'île. L'ARS a annoncé ce cas ce mard. Il s'agit d'une personne ayant séjourné récemment en Martinique. A son arrivée à La Réunion, elle présentait des symptômes inquiétants de la maladie. Le diagnostic d'infection a été confirmé et des mesures de prévention ont été immédiatement mises en oeuvre afin d'éviter tout risque de propagation. Actuellement, aucun cas de Zika n'a été contracté sur l'île.
Il s'agit du deuxième confirmé par l'ARS cette année, le premier a été détecté au début du mois de mars. Même topo : il s'agit d'une personne ayant contracté la maladie en Martinique et dont des symptômes sérieux du virus sont apparus à l'arrivée sur l'île. Elle a rapidement été prise en charge par son médecin traitant qui l'orientée vers d'autres examens, qui se sont révélés positifs à la maladie. Selon l'ARS, "au regard des échanges nombreux et réguliers de personnes entre La Réunion et les territoires touchés par une épidémie, et notamment les Antilles et la Guyane, le signalement de cas de Zika en provenance de ces zones est prévisible".
Afin d'éviter tout risque de propagation du vius, la personne est restée confinée chez elle et des interventions de lutte anti-vectorielle ont été effectuées autour de son domicile, à titre préventif.
Actellement, aucun cas de Zika autochtone n'a été identifié sur le sol réunionnais. Le territoire n'est donc, à ce jour, pas concerné par l'épidémie, contrairement à la Martinique, la Guyane et de nombreux pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale.
Pour rappel, le zika est une maladie proche de la dengue, qui se transmet essentiellement par les moustiques, plus particulièrement le moustique du genre Aedes, et notamment le moustique tigre Aedes albopictus, présent à La Réunion. Les symptômes sont généralement une éruption cutanée, de la fatigue, une fièvre, des douleurs articulaires et des maux de tête. Si la majorité des cas ne prsente pas de signes de gravité, des anomalies ont été observées chez les foetus et nouveaux nés des femmes enceintes durant la période épidémique.
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Les reunionnais voudraient savoir si le malade a ete isole pour empecher la propagation de ce virus par des piqures de moustiques et s'il existe un moyen de controle de l'efficacite du traitement adulticide compte tenu de l'evolution des maladies transmises par les moustiques (dengue et zica...entres autres). Ce traitement par des pesticides chimiques porte gravement atteite a notre environnement en contaminant l'eau, l'air et le sol et a notre biodiversite ( oiseaux, poissons, abeilles...).