Vous avez demandé le menu du zot lé pa payé pou kroir de cette semaine du lundi 20 mai au vendredi 24 mai, le voici. Ils achètent une maison... mais ce n'est pas la bonne. Une plume de huia, un oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande, a été vendu aux enchères plus de 28.000 euros. Dans le lot, Geoffrey Ruamps, gérant du restaurant CAP180 n'arrive pas à recruter de serveurs. Il a donc fait appel à "Bella", un robot d'1 mètre 30, avec des oreilles de chat, pour servir les clients.
- Ils achètent une maison… et découvrent dix ans plus tard qu’ils n’en sont pas propriétaires
Béatrice et Lionel ne peuvent ni vendre ni louer le bien qu’ils ont acquis à Sevran il y a de cela dix ans. La raison est ubuesque : à la suite d’une inversion cadastrale survenue dans les années 1940, le couple est en fait propriétaire du terrain du voisin.
C’est une histoire racontée par nos confrères du Parisien. Béatrice et Lionel ont acheté en 2015, une maison à Sevran. Projetant de déménager, ils ont voulu mettre leur maison en vente... Mais voilà, cela leur est impossible.
« Une histoire de dingue » : ils achètent une maison en 2015 et découvrent qu’ils n’en sont pas propriétaires
— Le Parisien | économie (@leparisien_eco) May 19, 2024
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En souhaitant vendre, ils ont découvert qu’ils n’avaient en réalité pas acheté la maison il y a dix ans, mais le terrain nu, en friche, sur la parcelle voisine.
Une situation improbable due à une inversion des parcelles sur les plans cadastraux dans les années 1940. "Les propriétaires de l’époque ont divisé le terrain en deux quand ils ont divorcé", avance Béatrice. En 2015, à la signature de la vente, personne ne s’est aperçu de rien... pas même le notaire.
L’office notarial, sollicité par Le Parisien, a indiqué qu’il s’agissait d’une "situation délicate" et "très rare" qui nécessitait d’importantes recherches, et donc du temps.
- Nouvelle-Zélande : la plume la plus chère du monde vendue aux enchères pour plus de 28.000 dollars
Une plume de huia, un oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande, a été vendu aux enchères le 13 mai 2024 pour plus de 28.000 euros, devenant ainsi la plume la plus chère au monde. Aujourd'hui disparu, ce spécimen représente un pan de l'histoire néo-zélandaise.
La plume s’est vendue à 46.521 dollars néo-zélandais soit 28.365 dollars américains. Ce qui en fait de loin la plume la plus chère au monde jamais vendue aux enchères.
Oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande, le huia était reconnaissable à son bec de couleur ivoire et ses longues plumes noires teintées de blanc à l'extrémité de sa queue. Principalement présent sur l'île du Nord, le huia a été observé pour la dernière fois en 1907.
Le dernier record remonte en effet à 2010 où une autre plume d'huia s'est vendue aux enchères pour 8.400 dollars.
"Les plumes de huia étaient très précieuses et échangées contre d'autres biens de valeur", a expliqué au New Zealand Herald, Leah Morris, responsable chez Webbs Auction, maison chargée de la vente aux enchères à Auckland, où la plume a été vendue.
Symbole de noblesse et de leadership, les plumes de huia était portées comme parures de tête pour représenter les chefs et les personnes dotées d'un grand mana (autorité et pouvoir).
Selon le musée d'histoire naturelle de la ville d'Auckland, les plumes de huia étaient également offertes en signe d'amitié et de respect aux autres nations.
- Faute de candidats, un restaurateur du Lot embauche un robot-serveur
Dans le lot, Geoffrey Ruamps, gérant du restaurant CAP180 n'arrive pas à recruter de serveurs. Il a donc fait appel à "Bella", un robot d'1 mètre 30, avec des oreilles de chat, pour servir les clients.
L'arrivée de la saison n'est pas tellement le problème pour Geoffrey Ruamps, 33 ans, dont le restaurant Cap 180 à Cieurac, près de Cahors, n'ouvre que le midi en semaine et accueille surtout des employés de la zone d'activités voisine. C'est toute l'année qu'il aurait besoin d'aide pour servir ses 60 à 70 couverts.
"Depuis le Covid, c'était très, très compliqué", dit-il. Les rares candidats, qu'il a bien fallu prendre à l'essai malgré leur inexpérience, ont fini par jeter l'éponge. La restauration est, dit-il, un secteur "difficile", "qui ne fait plus rêver".
Selon une étude récente du ministère du Travail, 75% des entreprises du secteur de l'hébergement-restauration déclaraient fin 2022 rencontrer des difficultés de recrutement.
Alors faute de serveurs de chair et d'os, Geoffrey Ruamps s'est tourné vers ceux de métal et puces électroniques.
Pour 20.000 euros, il s'est attaché les services d'un BellaBot, sorte de tour blanche sur roulettes haute d'environ 1,30 mètre, affublée d'oreilles et de mimiques de chat, ainsi que, surtout, de quatre plateaux superposés grâce auxquels elle peut servir plusieurs tables.
Son fonctionnement, en théorie, est très simple: après avoir scanné la disposition des tables dans la salle, le robot peut amener les plats de la cuisine aux clients, qui se servent eux-mêmes. "Bella" détecte ensuite l'absence des assiettes et peut repartir.
"C'est un gain de temps énorme", note le patron. "Mais ça ne prend pas de commande, ça ne s'occupe pas du bar ou des cafés... Ça reste de la robotique pure, donc un fonctionnement très, très limité."
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