(Photo Défilé du 20 décembre à Saint-Denis (Photo rb/www.imazpress.com))
Comme toutes les communes de l'île, Saint-Denis célèbre l'abolition de l'esclavage ce mardi 20 décembre 2022. Un large programme est prévu tout au long de la journée. Les célébrations débutent dans le quartier Marcadet, au camp Jacquot plus précisément, avec une exposition « Kan Zako réalisée par l’association Mira Partage. Discours, hommage, défilé, feu d'artifice et concerts contribuent a donner tout son sens et son ampleur à cette célébration. Suivez-nous, nous sommes en direct (Photo rb/www.imazpress.com)
Voila, c'est l'heure du feu d'artifice. Nos journalistes sont sur place. Regardez
Le grand défilé de la liberté a commencé. Nos journalistes sont sur place. Regardez
Le défilé se prépare dans le bas de la rue Maréchal Leclerc et le maloya est déjà lancé à fond. Nos journalistes sont sur place. Regardez leur direct
-
Encore bonne fête de la liberté à toutes et à tous
Ce direct est maintenant terminé. Merci d'avoir suivi cette célébration avec nous.
Très belle soirée
-
Feux d'artifice
Innovation cette année, plusieurs feux d'artifice sont tirés simultanément dans 11 quartiers de Saint-Denis.
Tout simplement féérique
-
C'est parti pour le défilé
Un millier de personnes représentant 18 associations commence à défiler. Le cortège remonte depuis le bas de la rue Maréchal Leclerc
Dans une heure environ - où un peu plus -, il devrait arriver au Barachois.
Tro gayar !!!
-
Une fontaine pour le souvenir
Juste avant le départ du défilé, un hommage aux esclaves a été rendu près de a fontaine de la ruelle Tadar. Regardez Cette fontaine publique est un équipement municipal datant du XIXème siècle. Avec la boutique Sitaya, édifice privé datant également du XIXème siècle, ces monuments forment les plus anciennes constructions encore visibles dans ce quartier et ont traversé les siècles jusqu'à nous. Un édifice contemporain de la construction de la mairie, construite entre 1840 et 1850, cette fontaine est contemporaine de la construction de la mairie de Saint-Denis. Comme on peut le voir, sur la lithographie d'Antoine Roussin représentant la mairie, deux colonnes similaires et un bassin d'eau sont aménagés sur une partie du rond-point de la mairie. Ils reprennent le langage architectural du néoclassicisme caractéristique du centre-ville de Saint-Denis. -
Opé, toute domoun i kraz maloya
Ambiance super festive au Camp Jacquot. Le roulèr donne de la voix et le kayamb li répond note pour note.
Difficile de ne pas krazé dans ces conditions, ce n'est pas la maire Ericka Bareigts qui dira le contraire. Regardez
-
Le préfet de La Réunion : l'esclavage, "ce crime contre l'Humanité"
Jérôme Filippini, préfet de La Réunion, prend la parole après Ericka Bareigts : " aujourd’hui nous célébrons le 174e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Seulement huit générations nous séparent de ce crime ignoble, ce crime contre l’Humanité. Nous devons le monde (dans lequel nous vivons - ndlr) à tous les combatants de la liberte. Aujourd’hui nous célébrons ce monde créé par ces femmes et ces hommes" -
Ericka Bareigts de l'histoire "oubliée" effacée" du Camp Jacquot
La maire Ericka Bareigts retrace l'histoire "oubliée, effacée" du Camp Jacquot. "Un lieu où se sont certainement côtoyé des esclaves affranchis et des engagés. Un lieu où toutes ces personnes issues d'Afrique, d'Inde, de Madagascar, de Chine, qui n'avaient pas choisi de vivre ici, ont vécu ensemble, côte à côte". Ecoutez
-
La liberté fêtée dans tous les quartiers
Outre le grand rassemblement du Camp Jacquot, des concerts ont lieu dans plusieurs quartiers de la ville, comme ici dans le centre-ville. Regardez
-
Des gonis pour sièges
Ambiance 20 décembre jusque dans les moindres détails : des gonis pleins (zo i koné : goni vid i tyen pa dobout ^^) ont été installé en face du pupitre où les discours vont être prononcés.
Ces gonis servent de sièges à tout le monde y compris au préfet Jérôme Filippini et à Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, haut lieu de la traite négrière. La preuve en image
-
Maloya roi de la fête
La fête bat maintenant son plein dans le bas de la rue Maréchal Leclerc. Plusieurs groupes de musique sont présents. Le maloya est le roi de la fête
Et comment bien célébrer dignement un 20 désanm sans "Valé, valé". Mersi Firmin Viry
-
Des décors réalisés en deux jours
Nouria Raha, conseillère municipale chargé du quartier Marcadet, s'adresse au public : "je remercie toutes les associations qui ont permis de créer les décors que vous voyez aujourd’hui dans la rue. Tout à été réalisé en deux jours, avec des matériaux trouvés uniquement dans le quartier" -
Kisa la di maloya i mank anou ? Gard sa !
-
Roulé roulèr !
Plusieurs centaines de personnes sont déjà dans le secteur du CampJacquot. Le maloya résonne dans la rue maréchal Leclerc. L’ambiance est bon enfant, de nombreuses personnes dansentLa maire, Ericka Bareigts sera sur place vers 16h -
Bonzour La Rényion
Zordi 20 désanm ! Maloya i grèn partou dann La Rényion ! Sin-Dni osi i fé la fèt. Res ansanm nou, zot va voir
À propos
Le défilé fait donc son grand retour après trois ans. C’est avec la contribution de chacun que la ville souhaite rendre hommage aux ancêtres.
L’ensemble des quartiers de la ville a été convié à la célébration de cette commémoration : les associations et habitants des différents endroits de la ville vont converger vers la Place Marcadet pour défiler jusqu’au Barachois.
Le 20 désanm “c’est l’élévation de chacun par la connaissance de notre histoire, une partie de l’histoire la plus ignorée et qui fait le plus notre fierté” avait estimé la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, lors de présentation de l'événement ce mardi 13 décembre.
Les thèmes de la célébration retenus pour cette année sont l’histoire des affranchis et des engagés. Pour cela historiens, militants et bien d’autres sont intervenus pour aider à la reconstitution du passé de nos ancêtres. Lors de la préparation des festivités, s’est dégagée la volonté de “renouer avec la médiation culturelle” avait préciséEricka Bareigts.
Ainsi avec la collaboration de l’association Miraz Partaz l’idée de recréer en grandeur nature le camp d’esclave Jacquot a été proposée, sachant qu’en 2020 un mini camp d’esclave avait été réalisé. Cette année était l’occasion de “rendre le projet plus concret et donc d’accueillir plus de personne”.
Le projet tenait à cœur à chacun des participants. “Toutes les étapes on été pensées dans une démarche de partage” expliquent les organisateurs.
Lire aussi : Saint-Denis : le défilé du 20 Désanm fait son grand retour