Jour férié et chômé

1er mai : les grandes surfaces restent fermées, certains commerces autorisés à ouvrir

  • Publié le 1 mai 2025 à 16:03
  • Actualisé le 3 mai 2025 à 14:58

Ce mercredi 1er mai 2025, les grandes surfaces de La Réunion sont restées fermées, conformément à la réglementation en vigueur. Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour l’ensemble des salariés, y compris dans la grande distribution. (Photo rb/www.imazpress.com)

Carrefour, Leclerc, Leader Price ou encore Auchan… toutes les grandes enseignes de l'île ont baissé leurs rideaux ce jeudi 1er mai. Seules quelques supérettes de proximité ont ouvert leurs portes, à condition d’être tenues uniquement par leur gérant ou des membres de la famille, sans salariés. Les textes de loi sont clairs : tout employeur contrevenant s’expose à une amende de 750 euros par salarié, voire 1 500 euros si celui-ci est mineur. Les contrôles peuvent donc coûter cher.

- Payé double -

Du côté des stations-service, quelques unes sont ouvertes aujourd'hui. Les professions dites essentielles, comme les policiers, médecins, pompiers ou personnel hospitalier, restent également mobilisées. Notez que le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie d'un doublement de sa rémunération habituelle.

"Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire. Cette indemnité est à la charge de l'employeur", précise le Code du Travail.

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Ce jour chômé s’applique notamment aux boulangeries, fleuristes et autres commerces non alimentaires. Une situation qui suscite des débats : dans l'Hexagone, une proposition de loi a été déposée par des sénateurs centristes, afin de permettre aux établissements déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er mai. Le gouvernement s’est dit favorable à cette évolution, mais les syndicats dénoncent une remise en cause des acquis sociaux, rappelant que le 1er mai est avant tout une journée de lutte pour les droits des travailleurs. "Pas question", répond la CGT dont la numéro 1, Sophie Binet a martelé qu'il y avait "364 autres jours pour ouvrir".

Un flou juridique concernant l'ouverture des boulangeries le 1er mai, alors que la plupart restaient ouvertes les années précédentes, a entraîné l'an dernier des contrôles inopinés de l'inspection du travail.

"Depuis une centaine d'années on travaillait le 1er mai sans histoire", a assuré à l’AFP, Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie. Il affirme que la fermeture touche 35.000 boulangeries et génère un manque à gagner de 70 à 80 millions d'euros de chiffre d'affaires.

vg avec l'AFP/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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4 Commentaires
20decembre
20decembre
1 mois

et le 20 décembre on l’oublie !

Templier974
Templier974
1 mois

Quel rapport ?

Thierry
Thierry
1 mois

Et ce personnel de l'inspection du travail, il fait comment pour contrôler ? N'est-il pas en infraction ? Qui va le contrôler ce jour férié qui se doit d'être chômé et payé ? Créé un sentiment de peur sur le travail alors que le 1e ministre vient d'annoncer que les français ne travaillent pas assez, qu'il faut crée de la richesse pour résorber le déficit budgétaire et financer l'effort d'industrialision du pays ... et pour financer la redistribution vers les plus pauvres...donc ne pas travailler c'est ne pas aider les plus pauvres
Ce discours de syndicaliste primaire montre à quel point une minorité de nantis ( et qui ont la chance d'occuper un travail), se desinteressent complètement de la situation économique et sociale réelle de notre pays ...

vraiment dans la m....
vraiment dans la m....
1 mois

Il est vrai que pouvoir acheter de l"essence est 100 fois plus important qu'un pain frais ou des croissants.