À l'appel de l'intersyndicale (actualisé)

Saint-Denis : une manifestation pour défendre les droits des travailleurs

  • Publié le 1 mai 2025 à 10:16
  • Actualisé le 1 mai 2025 à 17:23
Manifestation 1er mai Saint-Denis

Comme chaque année, l'intersyndicale de La Réunion (la CGTR, FO, la FSU, le Saiper, Solidaires, CFE-CGC, l’Unsa et l'Union étudiante 974) s'est mobilisé ce jeudi 1er mai 2025. À l'occasion de la Fête du travail, le rendez-vous était donné à 9 heures, au jardin de l’État à Saint-Denis pour un défilé jusqu’à la préfecture, où ont lieu les traditionnelles prises de paroles des représentants syndicaux. Plusieurs centaines de manifestants étaient présents. (Photo d'archives rb/www.imazpress.com)

Ensemble, les syndicats partagent leurs revendications : abrogation de la réforme des retraites, plus de moyens pour des services publics, hausses de salaires et des pensions, lutte contre la montée de l'extrême droite ou encore la suspension des jours de carence pour les fonctionnaires et l'extension de certaines mesures au secteur privé.

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Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale de la FSU souligne que, depuis deux ans, la thématique de la paix a été ajoutée aux revendications traditionnelles. "Avec les conflits en Ukraine et à Gaza, et un monde de plus en plus instable, c’est devenu incontournable. Le gouvernement français sacrifie aujourd'hui des dispositifs publics et nous demande d'entrer dans une forme d'économie de guerre. Ça rend notre combat d’autant plus nécessaire". Sur la banderole en tête de cortège, on pouvait donc lire,"Travailleurs du monde entier pour la paix et les conquêtes sociales".

La représentante syndicale dénonce aussi la volonté du gouvernement de "s'attaquer" au 1er mai. "Permettre aux fleuristes et boulangers de travailler le 1er mai, c’est remettre en cause plus d’un siècle de conquêtes sociales, acquises au prix de luttes souvent douloureuses, dans les larmes et le sang". Elle fustige par ailleurs les conditions de la récente visite à La Réunion du président Emmanuel Macron : "C’est rarissime de nous tenir à l’écart à ce point. De nombreuses rues étaient fermées au niveau du Barachois, ce qui nous a empêché de manifester. C’est une atteinte à notre liberté d'expression". Faute de pouvoir s’approcher de la préfecture, les syndicats ont finalement organisé un rassemblement symbolique devant l’ARS.

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De son côté, comme l'année dernière, la CFDT a invité ces adhérents, leurs familles, les sympathisants "et toutes personnes souhaitant partager un moment de convivialité" à leur traditionnel pique-nique partage, au parc du Colosse, à Saint-André. Au programme, diverses animations musicale et prise de parole des responsables syndicaux. 

"À la CFDT, nous sommes engagés pour la défense des droits des travailleur.euse.s et pour une société plus juste et égalitaire. En cette journée du 1er mai, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde du travail plus équitable et plus respectueux des droits de chacune et chacun", a assuré le syndicat.

vg/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

 

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2 Commentaires
Morel
Morel
5 mois

Photos resserré mi sorte la manif navé point tsa de monde mi lé militant mé in certain moment fo dis la vérité depuis Mme Bello la mette la main si bone syndicat na pli tros domoune i veut milités

Alé dit partout
Alé dit partout
5 mois

les syndicats manifestent contre celui qu’ils ont élu et réélu.

Un syndicat qui n'est pas en capacité de défendre l'intégrité des salariés est un syndicat qui ne sert à rien.

Les performances de la France sont à la traîne en partie en raison du “ manque de courage politique du gouvernement français “ et du “ pouvoir excessif des syndicats “.