Ce mardi 7 octobre 2025, le mouvement de protestation des chauffeurs de taxis se durcit. Depuis 3 heures ce matin, 350 taxis ont pris place sur le parking de la préfecture. Après une journée "blanche" ce lundi, les conducteurs ont changé leur mobilisation pour dénoncer la nouvelle convention de transport sanitaire imposée par l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam). Après avoir passé l'après-midi devant la préfecture après avoir été reçu par un représentant du préfet, ils ont finalement quitté les lieux en début de soirée, avant la reprise du mouvement ce mercredi. Des barrages filtrants seront mis en place. Nous sommes en direct (Photos : sly/www.imazpress.com)
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C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis
Rendez-vous demain pour suivre la suite de la mobilisation.
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Les chauffeurs de taxi quittent peu à peu la préfecture
La mobilisation n'est pas terminée pour autant, et reprendra demain. Des barrages filtrants devraient être mis en place ce mercredi.
"On a patienté tout l'après-midi pour avoir l'horaire de la réunion de demain, qu'on ne nous a jamais donné", dénonce Grégory Treport. "Ca nous amène demain à changer de mode de mobilisation. Pour que la population soit bien informée, il y aura trois barrages filtrants exceptionnels : dans le sud, l'ouest, et à Saint-Denis", annonce-t-il.
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Le Barachois est rouvert dans les deux sens
Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, la manifestation des taxis est toujours en cours.
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Les taxiteurs veulent une visio aujourd'hui
"On demande une visio ce jour et pas demain. Les taxis en ont marre d'être balloté", déclare Cindy Françoise, conductrice de taxi. Écoutez.
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Les taxiteurs se dirigent désormais vers la caserne Lambert
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Le Barachois fermé à la circulation
Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, la manifestation des taxis est toujours en cours au niveau du Barachois.
Des difficultés de circulation liées à des arrêts momentanés de la circulation sont actuellement en cours.
La RN6 Boulevard Sud est conseillée.
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Un barrage filtrant mis en place devant la préfecture
Ce mardi, après la sortie de la préfecture, les conducteurs de taxis ont mis en place un barrage filtrant devant la préfecture.
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Les équipes se concertent pour la suite du mouvement
Les chauffeurs de taxis se concertent afin de voir s'ils poursuivent leur mobilisation devant la préfecture ou s'ils iront devant les locaux de la CGSS demain.
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"Nous serons satisfaits seulement quand nous aurons rencontré le directeur de l'Uncam"
Grégory Tréport, tient à noter "l'écoute de la préfecture". Mais "on sera satisfait quand nous aurons rencontré le directeur de la caisse nationale, Thomas Fatome et qu'il aura compris les difficultés dans lesquelles nous sommes et pourquoi nous le faisons", dit-il. Écoutez.
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Les taxiteurs resteront à la préfecture jusqu'à avoir l'horaire de visio avec l'Uncam
Le rendez-vous avec l'Uncam est prévu ce mercredi 8 octobre 2025. Pour le moment, l'horaire n'a pas été communiquée mais ce qui est certain, c'est que la visio ayant lieu au niveau de la CGSS, les taxiteurs se rendront sur place. Écoutez.
Ils le disent : "arrêtez de perdre le temps, tant que l'on obtient rien on ne bougera pas". Écoutez.
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Réunion terminée en préfecture, une réunion prévue prochainement avec l'Uncam
Une heure après l'entrée en préfecture, la réunion avec le secrétaire général a pris fin. "L'idée de la réunion avec la préfecture c'était pour que ça avance et ça avance rapidement pour le coup", explique Grégory Tréport. Écoutez.
Une prochaine réunion aura avec l'Uncam, avec la direction nationale. "On va les mettre en face de leurs responsabilités", lance l'intersyndicale. Certes "cela ne débloque pas la situation, le problème reste entier, la convention c'est un problème", disent-ils. Écoutez.X
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Les taxiteurs reçus par le secrétaire général de la préfecture
À 13 heures, les chauffeurs de taxis sent entrés à la préfecture. Regardez.
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Les chauffeurs de taxis ont rendez-vous à 13 heures avec la préfecture
Après leur mobilisation, les conducteurs de taxis ont obtenu un rendez-vous à la préfecture pour ce mardi après-midi, à 13 heures. L'issue de cette entrevue sera déterminante pour la suite du mouvement.
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Bernard Picardo à la rencontre des chefs d'entreprises
Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat de La Réunion est sur place. "On a une profession qui se bat pour défendre sa survie et donc je suis venue rencontrer les chefs d'entreprises et leur dire mon soutien". Écoutez.
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Les conducteurs de taxis prennent la parole
Les représentants des chauffeurs de taxis remercient l'ensemble de ceux qui se sont mobilisés depuis tôt ce matin à Saint-Denis. Regardez.
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La nouvelle convention, "un désastre pour la profession"
"Avec la nouvelle convention, cela va être un désastre pour la profession de taxis pour une seule et bonne raison, ils veulent nous faire travailler 30% en moins de notre chiffre d'affaires et en plus, au 1er janvier 2027, il y aura la géolocalisation sur tous les véhicules", lance José Idmont, conducteur de taxi à Saint-Pierre depuis 25 ans.
Il ajoute : "on veut que le préfet et la Caisse de sécurité sociale acceptent notre proposition". Écoutez.
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Une demande de rendez-vous déposée à la préfecture
Grégory Tréport, président de la fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT) le dit : "nous avons sollicité de rencontre le préfet de La Réunion". Une "réunion devrait être normalement proposée auprès de la Caisse nationale en visio. Quelle heure, quel moment, nous n'avons pas encore cette information", ajoute-t-il.
Cela pourrait se faire en fin de matinée ou en début d'après-midi.
La suite du mouvement dépendra de cette entrevue. Écoutez.
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La convention applicable dès le 1er novembre, "sera problématique pour notre patientèle", lance Grégory Tréport
"Nous sommes mobilisés depuis le 18 septembre", rappelle Grégory Tréport. "Nous avons été reçus il y a deux semaines et on nous a avancé qu'on allait nous proposer une réunion avec la Caisse nationale d'Assurance maladie. On a patienté"... mais rien.
"Ce qui a fait qu'aujourd'hui on a décidé de se mobiliser autrement, alors que le 1er novembre la convention sera applicable à La Réunion", dit-il. "Une convention qui sera problématique pour notre patientèle qui demain sera mise en précarité, avec un service dégradé par rapport à une tarification qui ne sera pas juste pour nous."
Il ajoute : "si demain votre entreprise vous dit que vous allez devoir supprimer 40% de votre salaire, personne ne l'accepterait". "40% de baisse de chiffre d'affaires, c'est impactant pour nos sociétés qui proposent un service public pour un public en besoin." Écoutez.
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Des bouchons et un accident à l'entrée de la NRL
En plus des embouteillages en raison de la mobilisation des chauffeurs de taxis, un accident a eu lieu à l'entrée de la route du littoral, dans le sens La Possession-Saint-Denis.
Des dégâts matériels sont constatés. Un véhicule de secours est sur place.
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Près de 20 kilomètres de ralentissements pour venir dans le nord
Embouteillages conséquents dans l'ouest et l'est de l'île pour venir dans le nord en raison de la mobilisation des conducteurs de taxis à Saint-Denis.
On compte près de 20 kilomètres de ralentissements dans l'ouest pour accéder au chef-lieu, avec quelques zones roulantes. Les ralentissements remontent jusqu'au tunnel de Saint-Paul.
Dans l'est, les embouteillages s'accumulent, alors que les taxis se mobilisent en pleine heure de pointe.
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Les taxis espèrent être entendus
Est-ce que le mouvement pourrait se durcir ? "Pour nous, le mouvement est déjà dur", lance Grégory Tréport, président de la fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT). Maintenant, "nous espérons qu'aun niveau national nous soyons entendus correctement", dit-il.
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Des embouteillages à l'entrée ouest
Pour l'heure, selon le Centre régional de gestion du trafic, on compte près de 2km de ralentissement à l'entrée ouest de Saint-Denis.
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Plus de 7.000 patients sans transport sanitaire
Aujourd'hui, plus de 7.000 patients "ne seront pas transportés", explique Martin Jackson. "Hier nous avons donné le choix à la préfecture mais personne ne nous a contacté.
Ce mardi, les ambulances restantes vont donc être mobilisées sur les dialyses.
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Une journée plus pénalisante pour la population mais pas bloquante pour obtenir des réponses
"La journée d'aujourd'hui se veut plus pénalisante pour la population car l'on veut montrer notre détermination", explique Martin Jakson, conducteur de taxis. Il le dit, "on n'a pas été entendus hier et donc là nous attendons des réponses concrètes."
Des réponses qu'ils veulent "cohérentes. Que La Réunion soit reconnue avec ses spécificités locales. On ne demande rien d'autre que de respecter le décret signé avec l'État et la CGSS en mai, qu'une note de service efface", peste-t-il. Écoutez.
Le 20 mai 2025, l'intersyndicale des chauffeurs de taxis avait obtenu des engagements de la part du préfet et de la CGSS.
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Une grève illimitée annoncée
Les taxis - qui ne se sentent pas écoutés - le disent, cette grève débutée par une journée "blanche" lundi, est une grève illimitée.

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La route devant la préfecture fermée
Les taxis sont mobilisés devant la préfecture. La bretelle d’accès au vieux pont de rivière à Saint-Denis est fermée par les forces de l’ordre.
Pour le moment, ça circule de façon fluide aux entrées, est et ouest.
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Les taxis en colère contre la nouvelle convention de transport sanitaire
"Nous sommes ouverts à la discussion avec le préfet. Pour que la grève cesse, il faut que la Caisse nationale d’assurance maladie nous accorde le forfait de 15 euros", indique Grégory Tréport, président de la fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT).
Mais pour eux, cela doit être fait avant le 8 octobre, date butoir avant la mise en place progressive de la nouvelle convention, puisque selon une note de service l'Uncam, aucune négociation n'est possible avant mars 2026.
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Plus de 350 taxis à Saint-Denis devant la préfecture
Ce matin, l'accès au centre-ville parait bien compliqué. Les taxis ont investi la totalité des parkings devant la préfecture, mais également les rues à proximité, notamment vers la rue de la Victoire. La rue de Nice est elle totalement fermée.
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Bonjour La Réunion,
Merci de nous retrouver pour ce live en direct de la grève des conducteurs de taxis. Depuis 3 heures du matin, ils sont plus d'une centaine mobilisés devant la préfecture.
À propos
Ce lundi, alors que les taxis étaient restés au garage, 100% des 512 taxis conventionnés à La Réunion s'étaient mis en grève, impactant le transport de milliers de patients vers leurs centres de soins.
"Nous sommes ouverts à la discussion avec le préfet. Pour que la grève cesse, il faut que la Caisse nationale d’assurance maladie nous accorde le forfait de 15 euros", indique Grégory Tréport, président de la fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT).
Mais pour eux, cela doit être fait avant le 8 octobre, date butoir avant la mise en place progressive de la nouvelle convention, puisque selon une note de service l'Uncam, aucune négociation n'est possible avant mars 2026.
"Le 8 octobre, l'intersyndicale des taxis doit signer le protocole d'accord avec la caisse de La Réunion et le 31 octobre, les 481 sociétés de taxis qui représentent les 512 licenciés doivent s'adhérer à une convention que l'on n'accepte pas", lance Grégory Tréport, président de la fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT).
Pourtant, le 20 mai 2025, l'intersyndicale des chauffeurs de taxis a obtenu des engagements de la part du préfet et de la CGSS.
- Les conducteurs dénoncent une tarification discriminatoire -
La convention publiée au Journal Officiel le 8 août 2025 accorde un forfait additionnel de 15 euros aux grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, etc.) ainsi qu’aux départements 92, 93 et 94. Mais dans les DROM, dont La Réunion, ce forfait n’est que de 3 euros.
"3 euros c'est du mépris total", s'indigne Grégory Tréport. D'autant que "la caisse de La Réunion a indiqué ne pas avoir été sollicitée pour définir un montant ou proposer une étude".
Pour l'intersyndicale, c'est oublier le coma circulatoire que connait La Réunion, les endroits reculés où vivent certains patients et oublier "que nous avons le plus fort taux de diabète de type 2". "Nous avons deux fois plus de centre de dialyse dans notre département que pour un autre département de l'Hexagone", cite-t-il en exemple.
- Un numérus clausus pour les taxis qui ne passe pas -
Autre point de crispation pour les chauffeurs de taxis, c'est que cette convention "prévoit la mise en place d'un numérus clausus qui conditionne le conventionnement des licences de taxis", expliquait Grégory Tréport.
La Sécurité sociale "évoquant une commission annuelle qui fera état de la demande pour conventionner des nouveaux taxis". Une aberration, "alors que le nombre de malades augmente".
À l'inverse "et certainement pour faire des économies, on nous impose de faire du transport partagé allant jusqu'à 8 personnes par taxis", s'insurge le président de la fédération réunionnaise des artisans taxis. Un dispositif qui va "rallonger les trajets, les temps d'attente et ce ne sera pas possible alors que les patients n'ont pas de rendez-vous en même temps", peste-t-il.
À La Réunion, le transport sanitaire en taxi représente plus de 500 taxis conventionnés et plus de 85.000 usagers par an, soit près d’un million de courses annuelles.
En France, la prise en charge des trajets des malades coûte 6,8 milliards d’euros à la Sécu, selon le ministère de la Santé.
ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com



















Et allez. Encore des abrutis qui pensent qu'en emmerdant les gens ils vont s'attirer leur sympathie.
Merci à tous pour votre soutien
Le jour où vous perdez 40% de vos salaires nous verrons si vous allez pas descendre dans la rue !
Nous ne referons pas le procès de l’incorruptible Maximilien Robespierre c’est une référence en matière de droit et de justice. Sa mort arrange tout le monde en les exonérant de leurs propres responsabilités dans les crimes qu’ils ont commis. Comme aujourd’hui ce sont les luttes de clans et de groupes politiques qui dominent.
Ne soyons plus les dupes des fractions politiques. Examinons le problème en profondeur…….
Revenons à Arrêté du 29 septembre 2025 portant approbation du protocole d’accord sur la maîtrise des dépenses de transports sur le champ du transport sanitaire.
Article 4 Engagements des parties signataires
– FAIRE REMONTER LES DIFFICULTES ET BLOCAGES POTENTIELS QUI SURVIENDRAIENT SUR LE TERRAIN ; AFIN D’Y REMEDIER ; – faire des points d’étape réguliers afin de suivre l’évolution des différentes mesures et rectifier la trajectoire des dépenses dans les délais impartis si besoin.
Article 4.2.2 Leviers d’action à plus long terme 1°– Mise en place et déploiement des plateformes de transport de patients
Cette plateforme nationale serait plus spécifiquement adressée aux patients dont les prescriptions émanent aujourd’hui de professionnels de ville lassés de cette charge administrative. Elle pourrait également servir d’outil de substitution lorsque les GHT/établissements de santé ne sont pas encore dotés de plateformes territoriales respectant le référentiel national des critères socles.
Article 4.3.1 Levier d’action de court terme
I. – Augmentation de l’écart de tarification entre flux certifiés et non certifiés La fiabilisation de la facturation est un des ENJEUX FORT DE LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE sur laquelle les partenaires conventionnels se sont engagés depuis plusieurs années. Il est désormais impératif que les flux transmis par les entreprises soient tous certifiés, avec un haut niveau de certification.
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REFLEXION Il y a toujours un fossé entre l’idée de l’anarchisme et la pratique l’anarchie. L’être humain, qu’il soit ou non anarchiste, est imparfait et ne peut jamais être à la hauteur de ses idéaux philosophiques ................
Que les forces de l' ordre interviennent pour faire lever les barrages filtrants
La libre circulation des personnes est un droit.
Qu'on verbalise les fauteurs de troubles !
Le préfet et les forces de l’ordre doivent intervenir la population n’a pas à subir ça : suspensions de permis et véhicules à la fourrière
Les taxiteurs prennent en otage les patients et autres usagers de la route.
Comportement inadmissible et irraisonné
Ils ne m'auront pas comme clients
Le fait d’entraver l’accès au soins pour un patient est puni de 7 ans de prison et 100000 € d’amende
Et je n’en priverai pas pour porter plainte au procureur
Je te propose d'aller a mada ou Maurice te faire soigner, à tes frais là bas, si tu trouves que l'accès aux soins n'est pas bon ici.
Le Taxi est un commerçant, il ne dépend pas du secteur public comme le SAMU ou les pompiers. Comme n'importe qu'elle commerçant il est libre de travailler quand il le veut.
Mette selly responsable du syndicat des taxus. Après comme Spl estival, le syndicat y ferme et n'a plus barrage de route.
N'en pas barrez les routes.
Merci