De nouvelles actions des chauffeurs de taxis ont eu lieu ce mercredi 11 juin 2025. Pourtant, les taxiteurs de La Réunion ont déjà eu des engagements de la part de la préfecture et de la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) en faveur d’un protocole adapté aux réalités locales. Arrivés par convois du sud et de l'est, une délégation a été reçue en préfecture pour déposer une motion. Les syndicats nationaux ont été reçus par le gouvernement, qui a indiqué "étudier les propositions" de ces derniers (Photos : rb/www.imazpress.com)
"La mobilisation sera moins importante. Elle ne sera en rien similaire à ce que nous avons fait le 19 mai dernier", souhaite rassurer Grégory Tréport, président de la Fédération réunionnaise des artisans taxis (FRAT).
"Nous savons que le préfet ne va rien apporter de plus par rapport aux engagements donnés", dit-il. Ici, "la volonté c'est de montrer notre soutien au mouvement national". Écoutez.
"On ne lâche pas, on tient le coup", lance Stevens Hoareau, président du Syndicat des artisans taxis réunionnais (SATR). "On pense quand même à nos patients. Ils vont souffrir et ce n'est pas le but du taxi aujourd'hui", dit-il. Écoutez.
À l’issue d'une réunion avec les organisations de taxis à Paris, le ministre de la Santé Yannick Neuder a assuré qu'il fallait "continuer à travailler ensemble pour trouver des solutions qui soient d'intérêt national".
Il a renvoyé à une nouvelle réunion dans 15 jours. D'ici-là, l'Assurance maladie (CNAM) devra évaluer les propositions faites par les taxis.
- "Non, 90% des départements ne valident pas la convention de l'Uncam" -
Une motion a été déposée par l'intersyndicale en préfecture.
"Cette motion est surtout une réponse aux affirmations de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) faites le 5 juin, qui a déclaré que plus de 90% des fédérations de taxis des départements de France étaient d'accord avec la convention signée le 18 mai. Mais c'est faux", lance Grégory Tréport.
Face à cela, "les fédérations demandent à l'Uncam de prouver et de donner les indications sur ces départements", ajoute-t-il.
Selon le président de la FRAT, c'est plutôt "90% des départements qui sont contre et non l'inverse".
- Une convention locale adaptée aux spécificités de La Réunion -
À La Réunion, l'intersyndicale des chauffeurs de taxis a obtenu le 20 mai 2025, des engagements de la part du préfet et de la CGSS.
Ils portent sur "des discussions possibles autour de la convention-cadre nationale qui est aujourd'hui établie entre les fédérations nationales et le ministère de la Santé", explique Grégory Tréport.
Localement, "nous allons pouvoir discuter des spécificités locales et des carences pour convenir à une convention adaptée au territoire".
Chaque jour, entre 7.000 et 8.000 patients sont transportés par les taxis de La Réunion.
Toutefois, "il est évident que la méthode pour être amené à évoluer si au niveau national les discussions entre la fédération nationale et le Premier ministre François Bayrou n'aboutissent pas", précise Grégory Tréport.
- Les taxis en colère face à une baisse tarifaire du transport sanitaire -
Les chauffeurs de taxis considèrent que la nouvelle convention de l'Assurance maladie sur le transport de patients tire leur chiffre d'affaires vers le bas. "Si on applique cette convention, c'est la mort de la profession", lance Hugues Atchy. Écoutez.
Selon les syndicats, la réforme nationale pourrait entraîner jusqu’à 40 % de perte de chiffre d’affaires pour les professionnels du secteur à La Réunion, déjà fragilisés par la vie chère et les contraintes spécifiques du territoire.
Le nouveau système prévoit une prise en charge de 13 euros par l'Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d'attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre 2025.
À La Réunion, le transport sanitaire en taxi représente plus de 500 taxis conventionnés et plus de 85.000 usagers par an, soit près d’un million de courses annuelles.
Lire aussi - Transport sanitaire : les taxis conventionnés en grève le 19 mai
Pour boucher le trou de la Sécu, l'exécutif a décidé de tabler sur une économie d’au moins 300 millions d’euros dans les transports sanitaires entre 2025 et 2027 - dont 150 millions pour les taxis. Et ce en partie grâce à une baisse des tarifs conventionnés.
En France, la prise en charge des trajets des malades coûte 6,8 milliards d’euros à la Sécu, selon le ministère de la Santé.
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Et depuis quand les taxis sont des transports sanitaires
quand il y a dans le taxi 2 ou 3 clients qui partent du même endroit pour arriver au même centre il n'y a pas de problème, quand pour le client il faut attendre attendre encore attendre le retour du taxi il n'y a pas de problème. les taxis n'ont qu'à aller voir ceux qui votent les lois...................... il est vrai que bloquer ceux qui travaillent est moins dangereux que de s'attaquer directement aux institutions.
À La Réunion,
" 500 taxis conventionnés et plus de 85.000 usagers par an "
Urssaf, est-ce la poule aux oeufs d'or ?
Continuez à manifester, à pleurer ... La bouche pleine en attendant !!!
Melchior batte carré a Paris pour faire shopping
Ras le bol que les réunionnais qui travaillent soient à nouveau pris en otages
Et le déficit de la Sécu dans tout ça ?
juste pour emm..erder ... les gens ... qui ne vous ont rien fait !!!
allé blok...la préfecture ... la sécu ... ce sont là le lieux qui vous "emmer...dent" !!!