Ce lundi 19 mai 2025, alors que les chauffeurs de taxis devaient être reçus par la préfecture, "il n'a pas pu être possible de rencontrer le préfet", déplorent les syndicalistes, alors que "cela fait des mois que l'on demandait". "Les représentants des chauffeurs de taxi mobilisés ce jour ont refusé à ce stade de participer à l’audience", tient à préciser la préfecture. La mobilisation des chauffeurs fait suite à la baisse des tarifs réglementés du transport médical. Les taxis annoncent "bloquer jusqu'à nouvel ordre le Barachois, la quatre voies de Saint-Paul et celle de Saint-Pierre" (Photos : sly/www.imazpress.com)
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C'est la fin du live.
Nous clôturons notre live et vous donnons rendez-vous demain pour la suite de la mobilisation des chauffeurs de taxis. Merci d’avoir suivi cette actualité avec nous. Bonne soirée tout le monde.
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"Nous n'avons pas refusé de rencontrer le préfet. Nous avons refusé de rencontrer quelqu'un qui n'était pas le préfet"
En fin de journée, ce lundi, après avoir remercié les représentants des syndicats et tous les chauffeurs de taxis mobilisés, Grégory Tréport, président de la Fédération Réunionnaise des Artisans Taxis a fait le point sur les événements de la journée. "Nous devions être reçus en préfecture et ça ne s'est pas passé pour plusieurs raisons". Écoutez.
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Réouverture du Barachois à la circulation
Sur la RN1 à Saint Denis, le Barachois (entre l’avenue de la victoire et le giratoire de la Caserne Lambert) est rouvert à la circulation.
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Le préfet, Patrice Latron, recevra les chauffeurs de taxis ce mardi 20 mai
Alors que le mouvement s'est durci cet après-midi, la préfecture a fait savoir que la délégation composée des représentants syndicaux sera reçue et pourra s'entretenir avec le préfet, Patrice Latron, ce mardi 20 mai 2025, à 16 heures.
Selon les premières informations, deux convois devraient partir de l'Est et du Sud aux alentours de 13 heures, en direction de la préfecture de Saint-Denis. "Nous avancerons en opération escargot, mais aucun blocage n'est prévu pour le moment', a précisé Stevens Hoareau, président du syndicat des artisants taxis de La Réunion. -
"Les usagers sont inquiets", lance Valérie Fernez, représentante des usagers pour France Assos Santé
"J'ai été invité afin de parler de l'impact sur les usagers des difficultés qu'ils rencontrent avec les baisses de prix. Les usagers ont peur que l'attente soit de plus en plus longue", dit-elle.
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"Mobilisés, nous le sommes" : les taxiteurs demandent des engagements du préfet et de la CGSS
"Cela fait un mois que l'on sollicite la préfecture pour éviter cette mobilisation mais aujourd'hui, suite au refus du préfet, il fallait sortir efficacement pour se faire entendre", déclare Grégory Tréport.
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Grégory Tréport, président de la FRAT, rappelle les revendications des taxiteurs
"Les taxis de La Réunion manifestent pour dénoncer la réforme sur le transport sanitaire", explique Grégory Tréport, président de la Fédération Réunionnaise des Artisans Taxis.
"Des négociations sont en cours depuis 15 mois entre l'Uncam et les chauffeurs. Il y a eu plusieurs réunions, des rejets et jusqu'à présent nous étions sur une négociation qui allait jusqu'au 31 mai. Ce n'est plus le cas", dit-il, alors que le 18 mai, une nouvelle convention est parue par décret, sans accord des fédérations.
Les chauffeurs réclament la mise en place d'un médiateur.
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Les taxiteurs durcissent le mouvement et bloquent le Barachois
"On devait être reçu par le directeur de cabinet mais la situation a changé", explique, Stevens Hoareau, chauffeur de taxi et président du syndicat des artisans de La Réunion. "Il faut des réponses concrètes, avec un décideur, Monsieur le préfet", ajoute-t-il.
"On a été pacifique mais maintenant il faut arrêter", dit-il.
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Le Barachois fermé à la circulation
Sur la RN1 à Saint Denis, dans le cadre de la manifestation des taxis, le Barachois (entre l’avenue de la victoire et le giratoire de la Caserne Lambert) est fermé à la circulation.
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La préfecture indique que "les chauffeurs ont refusé de participer à l’audience organisée"
Les représentants des chauffeurs de taxi mobilisés ce jour ont refusé à ce stade de participer à l’audience organisée en préfecture à leur demande, selon les modalités pourtant convenues", tient à préciser les services de la préfecture.
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Le rond-point pour se rendre sur le NRL bloqué par les taxis
Face au refus d'être reçu par le préfet ou son directeur de cabinet, les chauffeurs de taxis ont décidé de bloqué l'accès à la Nouvelle route du littoral.
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Le cabinet du préfet refuse de recevoir les chauffeurs de taxis
Ce lundi 19 mai 2025, alors que les chauffeurs de taxis devaient être reçus par la préfecture, notamment le préfet ou le directeur de cabinet, "il n'a pas pu être possible de le rencontrer", déplorent les syndicalistes, alors que "cela fait des mois que l'on demandait".
Les taxis annoncent "bloquer jusqu'à nouvel ordre le Barachois, la quatre voies de Saint-Paul et celle de Saint-Pierre".
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Une délégation reçue en préfecture
À 13h45, une délégation sera reçue en préfecture. Ils seront rejoints par des véhicules venant de l'ouest et du sud.
Les taxiteurs préviennent, ils ne quitteront pas les lieux avant la fin de la réunion nationale prévue vers 19 heures (heure Réunion).
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Le convoi du nord fait route vers la préfecture
À 12h30, une opération escargot avec une centaine de taxis a quitté Gillot pour faire route vers la préfecture en empruntant le boulevard Lancastel à Saint-Denis. Le convoi est actuellement sur deux voies de circulation.
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La quatre voies de Gillot bloquée par les taxis en colère
"4 fédérations, un combat", voici le slogan écrit sur les voitures des taxis arrêtés sur la quatre voies de Gillot à Sainte-Marie. Tous bloquent le passage des voitures. Plus personne ne passe. Regardez.
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La route bloquée du côté de Gillot
Sur la quatre voies de Gillot, on ne passe plus. Le convoi des conducteurs de taxis en grève a bloqué les trois voies de circulation. Selon le CRGT, ces véhicules sont à l'arrêt et reprendront la route plus tard pour se diriger vers la préfecture où une délégation sera reçue.
Seule solution pour les automobilistes, prendra la sortie pour remonter sur la RN2 après le rond-point de Gillot.
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Un convoi de taxiteurs ralentit le trafic dans l'ouest
Dans l'ouest, un convoi de chauffeurs de taxis en grève ont pris la direction de l'Hermitage. Selon le CRGT, ce convoi devrait ensuite faire demi-tour au niveau de l'Éperon pour reprendre la direction du Chor.
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Un barrage filtrant bloque l'entrée du CHOR à Saint-Paul
Dans l'ouest, plus d'une dizaine de taxis sont à l'arrêt sur la voie de sortie pour se rendre en direction du Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR).
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Un autre convoi prend la direction du sud
Dans le sud, les voies sont toujours bloquées du côté de Pierrefonds. Un convoi a pris la direction de Saint-Paul, vers le sud.
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Le convoi de l'est s'est arrêté à la Marine Sainte-Suzanne
Dans l'est de l'île, l'opération des taxis en colère se poursuit avec un convoi qui a quitté Saint-Benoît pour se rendre vers Saint-Denis. Les véhicules sont actuellement à l'arrêt sur deux voies au niveau de la Marine Sainte-Suzanne, en direction du nord.
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Hugues Atchy : "c'est la mort des taxis"
Hugues Atchy, président de la confédération des taxis indépendants, en est certain : "si la mesure du gouvernement est adoptée, c'est la mort des taxis". Il explique : "pour le moment lorsque nous prenons en charge un malade, le retour à à vide vers notre base de stationnement est payant. On veut nous supprimer cela et ne plus nous aper ce retour à vide"
Hugues Atchy poursuit : "si cette mesure est appliqué nous allons perdre 40% de notre chiffre d'affaire. Je le dis et je le repète : c'est la mort des taxis". Regardez
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Saint-Benoît : opération escargot en direction de Saint-Denis
Les taxiteurs de l'est prennent l'avance sur leur planning d'action. Un convoi vient de se former et de prendre la direction de Sain-Denis. Les taxis roulent àvitesse réduite sur la voie de droite. La circulation se fait très difficilement sur la voie de gauche. Les embouteillages sont déjà importants
Il est prévu que les taxis de toutes les zones de l'île convergent vers Saint-Denis. Ils seront reçus en préfecture dans l'après-midi
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Le point sur le réseau routier à 7h
Un barrage filtrant est positionné dans le sud au niveau de Pierrefonds (Saint-Pierre)
Au niveau du Pont Vinh San à Saint-Denis, les taxis bloquent les voies de droite. La circulation est possible, mais difficile, uniquement sur la voie de gauche en venant de l'ouest.
Des barrages filtrants sont également installés devant le CHOR dans l'ouest, le CHU nord à Saint-Denis et le GHER à Saint-Benoît.
Les taxis annoncent qu'ils convergeront dans la matinée vers la préfecture où une délégation sera reçue dans l'après-midi.
À La Réunion, le transport sanitaire en taxi représente plus de 500 taxis conventionnés et plus de 85.000 usagers par an, soit près d’un million de courses annuelles.
Lire aussi - Transport sanitaire : les taxis conventionnés en grève le 19 mai
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Bonjour La Réunion
Nous ouvrons ce direct pour suivre la mobilisation des taxiteurs contre la baisse tarifaire du transport sanitaire.
Restez avec nous
À propos
- La crainte des taxis de n'être plus rentables -
Le gouvernement cherche à faire des économies et il prend des mesures qui auront pour conséquence "une baisse de 40% de notre chiffre d'affaires", dénonce Hugues Atchy, président de la Fédération des taxis indépendants 974.
Il explique : "pour le moment lorsque nous prenons en charge un malade, le retour à à vide vers notre base de stationnement est payant. On veut nous supprimer cela et ne plus nous payer ce retour à vide"
"Certains chauffeurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte", s'inquiète-t-il.
"La baisse des tarifications va rendre notre activité non-rentable. Pour être conventionné, il faut être à jour dans ses cotisations. Quand on n'est pas rentable, on ne peut pas les payer à temps, et donc on ne peut pas travailler", avance Hugues Atchy.
Les taxiteurs s'étaient déjà mobilisés en décembre 2024 devant les locaux de Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) à Saint-Denis.
Lire aussi - Saint-Denis : le piquet de grève des taxis levé, en attendant la suite des négociations
Lire aussi - Mobilisation générale des taxis de toutes l’île ce lundi
- Une convention pas adaptée aux spécificités de La Réunion -
Sur l'île, "avec un territoire restreint et une population dense, il y a une demande forte dans tous les types de soin (dialyse, oncologie, soins cardiovasculaires…)", indique Grégory Tréport, président de la Fédération régionale des taxis de La Réunion.
Les taxiteurs demandent l'adaptation des tarifs aux réalités locales. "Ce n'est déjà pas adapté à l'Hexagone alors ici avec la vie chère et le contexte de crise, c'est la double peine", abonde le taxiteur.
De plus, "on nous demande de faire des transports partagés au moins huit personnes sauf que nous on ne veut pas avoir la responsabilité de transporter en même temps autant de personnes en situation affaiblie", ajoute-t-il.
Un décret d’application du budget de la Sécurité sociale prévoit qu’un patient ne pourra désormais plus refuser le partage d’un moyen de transport sanitaire avec une autre personne, sauf si son état de santé est incompatible avec cette mesure. En cas de refus non justifié, il devra lui-même avancer ses frais de transport et ne sera remboursé qu’a posteriori, avec un coefficient de minoration.
"On entend l'intérêt des économies de la Sécu mais il faut penser à la réalité. On transporte des gens, pas des cartons", lance le chauffeur de taxi.
Pour boucher le trou de la Sécu, l'exécutif a décidé de tabler sur une économie d’au moins 300 millions d’euros dans les transports sanitaires entre 2025 et 2027 - dont 150 millions pour les taxis. Et ce en partie grâce à une baisse des tarifs conventionnés.
En France, la prise en charge des trajets des malades coûte 6,8 milliards d’euros à la Sécu, selon le ministère de la Santé.
www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Taxis voleurs et voyous: Bloquer les route est un délit routier voir code pénal L412-1! Il est incompréhensible que l'Etat laisse faire ces voyous!
Le ministère des Transports fait savoir que des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle. Mais sans avancées, selon la Fédération nationale du taxi. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine dans les rues de Paris, à proximité du ministère.
Les smicards qui ont passé 6h dans leur voiture pour aller au boulot et rentrer du boulot vous remercient. Les élèves qui n'ont pas pu se rendre dans leur établissement en ce jour de rentrée vous remercient. Les personnes qui ont attendu des mois pour un rv chez un spécialiste et qui devront à nouveau attendre plusieurs mois vous remercient. Les gens qui ont loupé leur avion vous remercient... Un peu ras le bol que la population soit systématiquement prise en otage quand c'est le gouvernement qui est visé! Qu'on bloque les services de l'Etat OK : Préfecture, sous-préfectures, Sécurité Sociale et autres, ... mais qu'on arrête d'em... le monde !
Comment voulez vous qu’ont puisse soutenir des gens qui défend les autres de travailler. Pour moi ils sont pire que des voyous en bande organisée. Les forces de l’ordre devraient intervenir pour que l’activité continue. A bon entendeur.
D'après leur revendication , c'est pas les usagers de la route qui faut payer , en blocage des routes , vous pénaliser les personnes qui vont travailler , on perte une journée de salaires, qui va nous rembourser, nous on vous comprend , il faut aller devant la caisse général de la sécurité sociale bloquée mêmes les piétons , paralyser tout les services qui dépend de la caisse général de la sécurité sociale , même la CAF.
LAISSE À NOU ALE TRAVAIL.
Il fallait bien voter. Laissez moi rire. Vive la France...
Yen a assez de ces blocages et qu'importe les personnes qui bloquent ! Ils nous empêche de bosser j'avais un rdv chez un médecin ds l'est depuis plus de 3 mois et la zappé le rdv ce matin.
C'est eux aussi qui nous indemnisera quand la journée de travail est foutu ?
2 semaine de vacances tranquille
Ils attendent juste la rentré .
Et la ils oses dire qu'il ne prend pas les usagers en otage.
Faudrait qu'il revoit leurs vocabulaire.
Voilà la loie française
Aller faire chiers les politiciens.
On peut savoir pourquoi ces gros nazes ne vont pas manifester devant la préfecture au lieu de prendre en otages des milliers de pauvre gens qui vont perdre une journée salaire parce qu ils vont passer une journée complète sur la route la gueule au soleil ? Et les gendarmes ils font quoi? Ils constatent les bras croisés à distance ? On paie nos impôts pour la sécurité, la justice et l ordre public. Allez essayer de faire pareil … On marche sur la tête
Qu'ils aillent "emmer...der" les autorités à La Préfecture à la Sécu... !!!
A part "emmer...der" les citoyens "lambdas" et foutre la pagaille sur les routes ... la grosse majorité ne savent même pas pourquoi ils font "grève" !!!
Qu'ils aillent voir Melchior et Victoria les soutiens de Retaillaud "le rassi..s" du gouvernement !!!!
Normal de ne pas être payé quand on circule à vide ; si la course ne vous convient pas, ne la prenez pas.
Mais on connait la technique ici, on appelle le taxi et quand il arrive il y a dejé10 balles au compteur, car pour lui la course commence avant la prise en charge ; j'appelle cela du vol.
Voilà, c'est encore de la faute des automobilistes s'ils ont de difficultés ! ! !
Eux qui ont truandé depuis toujours les clients, surtout les touristes sortant de l'aéroport ! ! !
Saint-denis centre - Gillot : 30 euros et 50 le week-end ou le soir.
Baisse des tarifs ? des voleurs plutôt.
Entrave à la circulation...
Que font.les autorités?
Entrée du CHOR bloquée, barrage filtrant. Gillot bloqué etc ....
Oui je partage votre avis, pourquoi les forces de l'ordre n'interviennent pas ? Sont-elles complices ??
Moi aussi je suis indépendant, chef d’entreprise et en colère, mais je ne fais pas chier toute l’île un jour de rentrée scolaire
Ban’ d’assistés… arret’ fé ch… la population qui galère déjà assez comme ça !
Il n'y a pas de pression d'Uber à La Réunion. Je peux comprendre que la baisse tarifaire peut faire mal dans leur CA mais peut-être y a t il eu trop d'abus ......
À la baisse des tarifications s'ajoute la part retenue pour le malade qui a doublé.
Devoir payer 16 € (2 x 8) pour les malades pauvres qui ne peuvent aller seuls à l'hôpital va engendrer des demandes de transport auprès de la famille ou des amis.
y a des taxis à la réunion???