Education nationale

Des parlementaires plaident en faveur du maintien à La Réunion des enseignants nouvellement diplômés

  • Publié le 17 juillet 2024 à 16:49
  • Actualisé le 17 juillet 2024 à 16:55

Ce mercredi 17 juillet 2024, les députés Frédéric Maillot et Jean-Hugues Ratenon ainsi que la sénatrice Evelyne Corbière ont apporté leur soutien aux enseignants nouvellement diplômés contraints de partir dans l'Hexagone. Une "expatriation" forcée que les parlementaires comprennent d'autant moins que des postes restent à pourvoir à La Réunion (Photo : sly/www.imazpress.com)

La revendication du maintien dans l'île des profs tout juste juste diplômés date de plusieurs années. Elle n'a jamais touvé de solution.

Encore en 2023, la présidente de Région Huguette Bello s'interrogeait sur ce concours nationale : "On nous rétorque qu'ils ont passé un concours national, les Ultra-marins doivent-ils comprendre qu'il ne font pas partie du territoire national, et qu'ils donc ne peuvent rester enseigner ici à La Réunion ?".

Lire aussi - Mutation des enseignants : "les professeurs doivent avoir le choix de rester ou de partir" estime Huguette Bello

La question est restée en suspens, regrette Frédéric Maillot. 

 "Nous ne sommes pas contre le fait que les Réunionnais tentent l'aventure hexagonale". Mais faut-il encore que cela reste un choix. Le député déplore ensuite : "souvent les diplômés vivent cette situation comme une maltraitance puisqu'il s'agit d'un départ forcé". 

"Beaucoup de néo-titulaires avouent vouloir rester et travailler au pays, ça reste mon combat, car il y a des postes à pourvoir ici. Mais bien souvent gagner un concours dans la fonction publique c'est synonyme de prendre un billet aller sans date de retour", fustige le parlementaire. Regardez 

Une expérimentation "sur le maintien des néo-titualaire sur son territoire  a été proposée en 2023. Le gouvernement Macron a fait de l'obstruction parlementaire" s'insurge Frédéric Maillot

"Le but était de maintenir le fonctionnaire de l'État sur son territoire natif ou de permettre à ce que ces fonctionnaires puissent retourner vivre au plus près de leur territoire natif" détaille le parlementaire.

Il ajoute : "nous avons fait des remontés de terrain, nous avons auditionné des experts, ils ont souligné  toutes les raisons pour que le Réunionnais, Martiniquais et Guadeloupéen ait potentiellement une chance de pouvoir rentrer au plus près des siens". Regardez 

Pour rappel, le maintien à La Réunion ou le retour vers le terrtoire sont soumis à plusieurs critères basées, notamment, sur des conditions familiales et médicales.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
Çélimaime
Çélimaime
7 mois

Et, comment se passent les embauches dans routes nos CL?

Gramoune Nadette
Gramoune Nadette
8 mois

Enfin ! C’est une absurdité de déraciner ces jeunes pour les mettre devant des élèves la plupart du temps, eux-mêmes en difficulté .. Et ma fille, on l’a envoyée à la Réunion ! Il y a 18 ans ... je l’ ai élevée seule....