François Bayrou a choisi

Gouvernement : Manuel Valls nommé ministre des Outre-mer, Darmanin à la Justice et Borne à l'Education nationale

  • Publié le 23 décembre 2024 à 20:48
  • Actualisé le 23 décembre 2024 à 22:09

La composition du gouvernement de François Bayrou a été annoncée à 21h30 (heure de La Réunion). Manuel Valls est nommé aux outre-mer, tandis qu'Elisabeth Borne est à l'Education nationale, et Gérald Darmanin à la Justice (Photo d'archive rb/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct, merci de l'avoir suivi

  • François Bayrou refuse de suspendre la réforme des retraites

    Le Premier ministre refuse de suspendre ou de geler la réforme des retraites de 2023. "Non, je ne ferai pas ça. Dans quel monde vivent-ils ? Est-ce qu’ils savent que la France est observée, scrutée parce qu’on appelle les agences, et si (leurs) notes ne sont pas bonnes, alors les taux d’intérêts explosent ?", assure le Premier ministre. "Il y a tous les compromis possibles. S’il existe, je suis prêt"

  • François Bayrou estime que Manuel Valls est "une personnalité un peu kamikaze"

    Manuel Valls est "une personnalité un peu kamikaze, une personnalité pour laquelle j’ai de l’estime (…),naturellement en conflit avec la gauche", mais "j’aime bien les petits caprices, j’aime bien les personnalités audacieuses ou qui acceptent de prendre des risques", dit François Bayrou.

    Il estime que les outre-mer sont "l’une des questions les plus lourdes pour notre pays. Ce sont des sociétés qui sont très fragiles, très fracturées, souvent très déstabilisées, et qui ont le sentiment qu’on ne s’occupe pas d’elles". D’après lui, c’est "la première fois dans l’histoire » que le ministre des outre-mer a le statut de ministre d’Etat, et est deuxième de la liste du gouvernement? 

     

  • François Bayrou estime que Manuel Valls est "une personnalité un peu kamikaze"

    Manuel Valls est "une personnalité un peu kamikaze, une personnalité pour laquelle j’ai de l’estime (…),naturellement en conflit avec la gauche", mais "j’aime bien les petits caprices, j’aime bien les personnalités audacieuses ou qui acceptent de prendre des risques", dit François Bayrou.

    Il estime que les outre-mer sont "l’une des questions les plus lourdes pour notre pays. Ce sont des sociétés qui sont très fragiles, très fracturées, souvent très déstabilisées, et qui ont le sentiment qu’on ne s’occupe pas d’elles". D’après lui, c’est "la première fois dans l’histoire » que le ministre des outre-mer a le statut de ministre d’Etat, et est deuxième de la liste du gouvernement? 

     

  •  Raphaël Glucksmann dénonce la nomination de Gérald Darmanin

    L’eurodéputé fustige la nomination de Gérald Darmanin au ministère de la justice.

    "Acte 1 : Xavier Bertrand n’est pas nommé à la justice, car Marine Le Pen met son veto. Acte 2 : Gérald Darmanin, qui a violemment critiqué le réquisitoire du parquet contre elle, est nommé à la justice. Quand cesseront-ils d’être sous la tutelle de Marine Le Pen ?"

  • Pour Jordan Bardella, François Bayrou a "réuni la coalition de l’échec"

    Le président du Rassemblement national accuse le Premier ministre d’avoir "réuni la coalition de l’échec". "Heureusement que le ridicule ne tue pas, a-t-il réagi dans un post sur le réseau social X. Hélas, rien n’aura été épargné aux Français : François Bayrou a réuni la coalition de l’échec"

  •  Mathilde Panot dénonce "un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes"

    La cheffe des députés Insoumis dénonce sur X "un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes et qui ont contribué à couler notre pays… avec le soutien de Marine Le Pen et du RN". Elle appelle une nouvelle fois à la censure et au départ d’Emmanuel Macron.

  • Un "nouveau gouvernement" pour que rien ne change

    "Suite à l’annonce de la composition du gouvernement de François Bayrou, le PLR (Pour La Réunion) exprime sa vive indignation. Ce nouveau gouvernement n’est, en réalité, qu’une vaste opération de continuité déguisée. Les personnalités issues de la droite et du macronisme qui le composent incarnent une politique rejetée par une majorité de Français, mais obstinément maintenue par un exécutif sourd à l’expression démocratique", écrit PLR.

    "La nomination de Manuel Valls au poste de Ministre des Outre-mer nous inquiète au plus haut point. Nous questionnons non seulement la légitimité de cette nomination, mais aussi la capacité de cet homme à comprendre et défendre les intérêts des territoires ultramarins", ajoute-t-il.

    "Nos territoires se trouvent face à des difficultés immenses, tant la situation de drame absolu dans laquelle se trouve Mayotte, mais aussi la complexité de la situation en Nouvelle Calédonie, et encore les graves problématiques sociales et économiques qui secouent l’ensemble des Outre-mer."

  • Côté ministres délégués :

    - Patrick Mignola, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement
    - Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
    - Sophie Primas, ministre déléguée, porte-parole du gouvernement
    - Philippe Baptiste, ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche
    - François-Noël Buffet, délégué au ministre de l'Intérieur
    - Astrid Panosyan-Bouvet, ministre déléguée chargée du travail et de l’emploi
    - Yannick Neuder, ministre délégué chargé de la santé et de l’accès aux soins Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’autonomie et du handicap
    - Amélie de Montchalin, ministre déléguée chargée des comptes publics
    - Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie
    - Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du commerce, de l’artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire
    - Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique
    - Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du tourisme
    - Patricia Miral, ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants
    - Valérie Létard, ministre déléguée chargée du logement
    - Philippe Tabarot, ministre délégué chargé des transports
    - Françoise Gattel, ministre déléguée chargée de la ruralité
    - Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la ville
    - Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe
    - Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du commerce extérieur
    - Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué chargé de la francophonie et des partenariats internationaux

  • Les nouveaux au gouvernement

    François Rebsamen rentre au gouvernement en tant que ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation Eric Lombard, ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Laurent Marcangeli, ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification, et Marie Barsacq, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative

     

  • Plusieurs ministres conservent leur poste

    Bruno Retailleau est toujours ministre de l’Intérieur, Jean-Noël Barrot reste ministre de l’Europe et des affaires étrangères, tandis que Sébastien Lecornu, maintient son poste comme ministre des armées, et Rachida Dati comme ministre de la culture. Annie Genevard reste ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentairee, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, et Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles

     

  • Manuel Valls aux Outre-Mers

    L'ancien Premier ministre sous Hollande, qui a quitté la politique française pour Barcelone en Espagne, avant de quitter l'opposition municipale, est de retour dans le gouvernement français. Cette fois pour gérer les territoires ultra-marins.

  • Elisabeth Borne est ministre de l’Education Nationale

    L'ancienne Première ministre, aussi ministre des Transports, puis de la Transition écologique, puis du Travail, devient ministère de l’Education Nationale.

  • Gérald Darmanin nommé ministre de la Justice

    L'ancien ministre de l'Intérieur est nommé Garde des Sceaux

  • Xavier Bertrand ne sera pas dans le gouvernement Bayrou, "formé avec l'aval de Marine Le Pen"

    Jusqu’ici pressenti pour intégrer le gouvernement de François Bayrou, il a indiqué sur X "refuser de participer à un gouvernement de la France formé avec l’aval de Marine Le Pen".

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    L'annonce du gouvernement est attendue ce soir, suivez-nous

À propos

De nominations de Premiers ministres en remaniements, la classe politique s'est habituée à devoir patienter au gré des ajustements de calendriers de l'exécutif. Après plusieurs semaines d'attente, François Bayrou présente enfin son gouvernement, qu'il a composé non sans difficultés.

M. Bayrou, désigné le 13 décembre, avait dit vouloir aboutir à des nominations avant Noël.

Avant la nomination du gouvernement, le Premier ministre centriste se rend au centre interministériel de crise sur la situation dans l’archipel de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido et pour lequel le président Macron a décrété une journée de deuil national ce lundi.

Une minute de silence été observée dans tout le pays à 21h en hommage aux victimes de la catastrophe, dont le bilan provisoire s’élève à 35 morts et 2.500 blessés.

Très émue, la députée indépendante de Mayotte, Estelle Youssouffa s’était dite quelques heures plus tôt « indignée » que « la petite tambouille parisienne continue » en ce jour de deuil, alors que la population de Mayotte « n’a pas d’eau, n’a pas vu de secours ». « C’est tellement méprisant, (...) tellement médiocre, qu’on n’a plus les mots".

"Cette durée de ce casting par rapport aux urgences du pays, aux crises que l’on traverse, c’est insupportable", a aussi critiqué le député d’extrême droite Jean-Philippe Tanguy, dénonçant "toujours le même sketch" pour les remaniements ou les nominations de chef de gouvernement.

M. Bayrou est "en train d’effectuer les derniers réglages", avait indiqué dimanche son entourage, alors que M. Macron est rentré dimanche matin d’une tournée qui l’a conduit à Bruxelles, à Mayotte et en Afrique de l’Est

- Poids lourds -

M. Bayrou, âgé de 73 ans, a été nommé par Emmanuel Macron au terme de longues consultations pour trouver un successeur au conservateur Michel Barnier, dont le gouvernement minoritaire a été renversé le 4 décembre par des députés de gauche et d’extrême droite après seulement trois mois en poste.

M. Bayrou est le sixième chef du gouvernement depuis la première élection de M. Macron en 2017 et le quatrième en 2024, une instabilité que n’avait pas connue la France depuis des décennies.

Le nouveau Premier ministre doit naviguer sur la scène politique éclatée issue des législatives anticipées organisées après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par M. Macron en juin. L’hémicycle est fracturé en trois blocs (alliance de gauche / macronistes et centristes / extrême droite); aucun ne dispose de la majorité absolue.

M. Bayrou souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible. Il veut qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays et éviter une nouvelle censure.

Sa composition répond à un subtil dosage devant respecter les équilibres politiques, la parité hommes/femmes, et les susceptibilités. Les ministres devront surtout préparer dans l’urgence un budget pour 2025, sous la pression des oppositions et des marchés financiers.

La première semaine de M. Bayrou à Matignon a été surtout marquée par le tombereau de critiques sur sa présence au conseil municipal de Pau, ville du sud-ouest dont il entend rester maire, en pleine crise à Mayotte.

Il a une cote de popularité historiquement basse pour une prise de fonction, 66% des Français se disant mécontents, selon un baromètre publié dimanche.

Parmi les noms évoqués pour son gouvernement, figurent ceux de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.

- Peu de monde à gauche -

A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, s’est dit "prêt " à rejoindre le gouvernement, vantant sa "relation de confiance" de longue date avec François Bayrou.

Mais rien ne filtre ou presque sur d’autres personnalités issues de la gauche qui pourraient être tentées de rejoindre le Premier ministre centriste.

Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement, et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant « consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé ». Il n’a pas exclu de censurer le nouvel exécutif.

François Bayrou a accepté le principe d’une réflexion pour revoir la réforme très contestée portant l’âge de la retraite à 64 ans. Mais sans suspension de cette réforme, les socialistes jugent le geste insuffisant.

Samedi, le chef des députés Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti de droite au gouvernement (mais sans y participer lui-même). M. Bayrou a annoncé son intention de maintenir le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, figure de la droite conservatrice et tenant d’une ligne dure sur l’immigration.

 

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8 Commentaires
LeVraiInsoumis
LeVraiInsoumis
2 mois

C'est insupportable .

HULK
HULK
2 mois

Les partis politiques, tous autant qu'ils sont, sont uniquement préoccupés par les prochaines échéances électorales et leurs propres intérêts. L'intérêt de la FRANCE est secondaire. Par ailleurs celle-ci est absolument "inréformable" structurellement en l'état actuel et seules les révolutions ou les événements dramatiques ont pu faire évoluer les choses dans notre pays. Ce qui veut dire que rien ne va changer à court terme et que la situation, au contraire, va empirer. Dans quelques mois nous serons dans une situation équivalente à celle de la GRÈCE il y a quelques années. Bon courage et merci à ceux qui ont voté et fait voter pour MACRON et qui maintenant le critiquent. Être schizophrène à ce point-là çà relève de l'hôpital psychiatrique.

pouet
pouet
2 mois

Enorme cette photo. C'est facile aussi, mais vu que ce ne sont rien que des hommes politiques on peut en rire, ils ne se gênent pas. Et ils ne servent à rien. Je leur donne 15 jours a tous ces revenants, on s'en care le cul "de savoir qui devra tailler des pipes monumentales" au capitalisme.

Juste
Juste
2 mois

C’est à l’époque où il était de gauche avec les deux dames de la réunion

Bertel974
Bertel974
2 mois

Valls? C’est pas cet énergumène qui réclamait du « White et du blancos » sur les marches de sa ville? Et bien là il va être servit! On se fout vraiment de la gueule des francais.

forigolé
forigolé
2 mois

C’est pas le mec qui trouvait qu’il manquait de « blancos » en dans le 9.3 ? Il va faire comment à Mayotte ?!!!!! : à regarder absolument !!!!!!
https://www.youtube.com/watch?v=V2WIG8bmO9s

Chargeur de lo
Chargeur de lo
2 mois

Xavier Bertrand l'ex ministre de la santé qui avait promis de trouver un vaccin contre le chikungunya. Les Reunionnais attendent toujours.

Un chargeur de lo.

Missouk
Missouk
2 mois

Quel suspens insoutenable! On s'en moque totalement de ce gouvernement. Papy Bayrou rêvait d'être 1er ministre, il l'est, et pourra profiter à vie des nombreux avantages liés à la fonction. Et dans un mois et demi ou deux mois, on va repartir ^pour un tour après la prochaine censure. Toute l'Europe se moque ouvertement de Macron, il n'en a cure, l'intérêt des français il n'en a rien à faire, ce qui compte c'est son ego, ses avantages qu'on paie avec nos impôts. C'est à la fois ignoble et pathétique de voir ce roitelet s'accrocher comme une sangsue!