Ce lundi 7 novembre 2022, treize migrants sri-lankais dont la demande d’entrée sur le territoire français a été refusée, ont été reconduits vers la frontière. Pour rappel, ces migrants sont arrivés le jeudi 20 octobre au port de la Rivière des Galets, accompagnés par quatre autres personne. Sur ces 17 migrants, seuls quatre ont été autorisés à entrer sur le territoire. (Photo : rb/www.imazpress.com)
C’est le lundi 31 octobre, que cinq migrants convoqués devant le tribunal administratif de Saint-Denis, se sont vu refuser l’entrée en France. Les huit autres migrants sont dans l'attente d'une décision ont également vu leur demande refusée.
Quatre migrants dont un enfant ont eu obtenu l'autorisation de rester sur le territoire national.
Ce navire, arrivé le 20 octobre, avait, à son bord, trois femmes et un enfant. Le bateau a dans un premier temps été repéré dans la journée de jeudi par des pêcheurs alors qu’ils naviguaient au large de Sainte-Marie, l’embarcation a ensuite été « accompagnée jusqu’au quai du Grand port maritime par la gendarmerie maritime » a indiqué la préfecture.
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- Troisième bateau en moins de trois mois -
C’est le troisième bateau de migrants sri-lankais a accosté à La Réunion en moins de trois mois.
Le dernier bateau sri lankais a être arrivé à La Réunion remonte au 17 septembre 2022. 46 migrants étaient à bord ; au bout de cinq jours, ils sont passés devant le juge des libertés devant le tribunal de Champs Fleuri qui a confirmé leur placement en centre de rétention. Le 26 septembre, la cour d’appel a autorisé 39 des 46 migrants sri lankais à quitter la zone d’attente. Le 6 octobre, sept sri lankais sont reconduits en avion à destination du Sri Lanka.
Le 31 juillet dernier, un bateau a également accosté sur les côtes réunionnaises, au Port, à la Pointe des Galets. Après avoir été pris en charge et placés en zone d’attente à l’aéroport Roland-Garros, tous ont demandé l’autorisation d’entrer en France au titre de l’asile. Sur ces six personnes, une seule a initialement obtenu l’autorisation d’entrer en France. Les cinq autres ont d’abord été déboutés de leur demande, avant d’être finalement autorisés à rentrer sur le territoire.
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