Ce vendredi 16 février 2024, comparaissent au tribunal, trois individus pour violences aggravées et menaces de mort. Les faits remontent à la nuit du 3 au 4 février sur la route nationale de Sainte-Suzanne. Un automobiliste heurte un deux-roues. Le pilote est grièvement blessé. Le conducteur de la voiture s'arrête pour lui porter secours. C'est alors que la situation dérape. Plusieurs individus arrivent de Saint-André pour en découdre avec le conducteur fautif. Poussé jusqu'à un pont, le pire a été évité grâce aux témoins de la scène (Photo d'illustration : www.imazpress.com)
Il est aux alentours de 2 heures du matin lorsque la voiture percute un scooter qui roulait sans feu au niveau de la Marine à Sainte-Suzanne.
Un deuxième scootériste est sur place, tirant le second en panne.
"Le deux-roues percuté l'a été par l'arrière", précise la gendarmerie.
- Le conducteur échappe au pire -
C'est alors que la situation dégénère. Plusieurs individus venus de différents quartiers de Saint-André arrivent avec un souhait, en découdre avec le conducteur fautif.
Selon plusieurs médias locaux, plusieurs personnes auraient tenté d'accompagner le conducteur sur un pont enjambant la route nationale.
Des témoins de la scène sont parvenus à arrêter la situation qui aurait pu virer au drame. Ces mêmes personnes appellent les forces de l'ordre.
Alerté, les gendarmes arrivent sur les lieux. Le pilote du deux-roues et le conducteur sont conduits à l'hôpital.
Suite à cela, démarre une double enquête. L’une sur les circonstances de l’accident de la route, l’autre visant des faits de violences aggravées et de tentative de meurtre.
- Plusieurs individus interpellés -
Après plusieurs jours d'enquête, les gendarmes de la brigade de Sainte-Suzanne et ceux de la brigade des recherches de Saint-Benoît parviennent à identifier dix suspects.
Ce mardi 13 février, trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue, tandis que six autres étaient convoqués pour audition.
Mercredi, quatre des suspects ont été déférés au tribunal judiciaire de Saint-Denis, pour des faits requalifiés en violences aggravées et menaces de mort.
Ils seront jugés ce jeudi en comparution immédiate pour des faits de violences. Les autres individus ont reçu une convocation devant un officier de police judiciaire (COPJ).
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Des barbares dont il ne faut surtout pas faire l'amalgame.
Bravo aux témoins de la scène et forces de l'ordre !