Dans la cadre de la mise en ?uvre d'une politique éducative portant sur l'égalité des chances filles-garçons une convention a été signée ce vendredi 25 juin 2004 dans les locaux du rectorat. Cette convention vise ainsi à rétablir les inégalités qui persistent au niveau scolaire entre les filles et les garçons dans les filières des lycées d'enseignement professionnel
Bon nombre d'actions ont donc été menées dans ce sens. Le comité de pilotage chargé de cette mission a fait un constat révélant que les filles jouissaient d'une meilleure scolarisation mais qu'en même temps elles bénéficiaient d'une moins bonne insertion scolaire. "Les filles réussissent mieux que les garçons" soutient le recteur de l'académie Christian Merlin, "mais cela ne signifie pas pour autant que leur présence soit en équilibre avec celle des garçons".Dès lors trois groupes de réflexion se sont données pour mission de rééquilibrer la balance. Ils avaient pour tâche de produire des outils de communication, de former les personnels en matière d'égalité des chances et de mettre en ?uvre en politique qui valorise la parité dans les filières de formation porteuses d'avenir.
À cet effet, la convention préconise de valoriser le genre minoritaire en développant un accueil privilégié des filles, en accordant des prix de la vocation scientifique et technique, en instaurant de façon plus précoce une éducation à la mixité des métiers ou encore en familiarisant les jeunes avec tous les métiers dont ils se détournent par ignorance ou à cause des stéréotypes établis.
Cette année, en terminale Sciences et Technologies Industrielles, les filles représentaient 4,1% des effectifs et 6,5 % étaient inscrites en 1ère année de bac professionnel. Ces formations que les jeunes filles délaissent sont pourtant celles qui aujourd'hui offrent plus de perspectives d'emploi.
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