Le Premier ministre François Bayrou a fait usage pour la première fois lundi de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le budget, engageant la responsabilité de son gouvernement. Il l'en enclenché une seconde fois pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale
A la tribune de l’Assemblée nationale, il a défendu un budget qu’"aucun d’entre nous ne trouve parfait" mais qui répond à un "équilibre". Un second 49.3 devrait être utilisé pour le budget de la Sécurité sociale.
"Si vous en décidez ainsi, puisque la décision est entre vos mains, dans les dix jours, la France, à force de bonne volonté (...) aura son budget, aura ses budgets, ce qui sera un signal de responsabilité, de stabilité", a-t-il complété à l’entame du débat sur le projet de loi de finances pour 2025, issu d’un compromis trouvé vendredi par 14 sénateurs et députés en commission mixte paritaire (CMP).
"Nous n’avons pas ménagé nos efforts pour sortir de cette impasse" budgétaire, a fait valoir le chef du gouvernement, en remerciant le travail effectué par ses ministres Éric Lombard (Économie) Amélie de Montchalin (Budget) et Catherine Vautrin (Solidarités), en direction notamment des socialistes.
L’adoption du budget "permettra de maintenir le déficit à 5,4% du PIB", a réaffirmé lundi M. Bayrou.
La France insoumise a aussitôt annoncé le dépôt d’une motion de censure, qui a cependant peu de chances d’être adoptée après la décision du Parti socialiste de ne pas censurer le gouvernement sur les textes budgétaires.
Le bureau national du parti a en effet décidé lundi de s’abstenir de voter la censure du gouvernement de François Bayrou. Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble donc en mesure d’assurer sa survie à Matignon, même si le Rassemblement national décidait de voter la censure.
- Deuxième 49.3 -
Le Premier ministre a aussi engagé la responsabilité de son gouvernement par le 49.3 sur la première partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui doit être examiné juste après le budget de l’État.
Avant le Premier ministre, le président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Eric Coquerel avait qualifié le projet de budget de "pire que celui de Michel Barnier », estimant que les concessions faites au PS n’étaient « que l’arbuste qui cache bien mal la forêt austéritaire".
Rapporteur de la CMP, David Amiel (Renaissance) a jugé quant à lui "indispensable que la France ait un budget". "Nous ne pouvons pas, dans ces murs épais, faire la sourde oreille à cette demande qui vient de tout le pays, de toutes les strates de la société, de tous les secteurs", a-t-il dit.
www.imazpress.com avec l'AFP
Le PS doit rendre des comptes à ses électeurs
Il a choisi de nous faire subir encore plus de 2 ans la politique destructrice de Macron
Le grand ordonnateur de ce chaos pathétique et indigne,MACRON 1er,continue de pérorer,sans aucune considération pour les gueux. Encore merci à ceux qui l'ont élu et fait élire.
Honte au PS , il ne faudra pas oublier que ce parti soutient la macronie , cette fois c'est officiel !
Cerise sur le gâteau le bureau national du Parti socialiste se prononce contre la censure du gouvernement Bayrou.
Le RN ne bouge pas, un procès aux lourds enjeux politiques, Marine Le Pen risquant une peine d’inéligibilité. Le jugement sera rendu le 31 mars 2025
Le monde part en couille avec ces députés pour un plat de lentilles