25 nouveaux cas de chikungunya ont été recensés par Santé publique France entre le lundi 23 décembre et le dimanche 29 décembre 2024. "Depuis la mise en évidence des premiers cas autochtones signalés en août 2024, ce sont maintenant 118 cas qui ont été signalés" notent les autorités sanitaires avant de préciser que la circulation du virus continue de s’intensifier. Par ailleurs des cas de dengue ont été signalé dans dix communes. Nous publions le communiqué de Santé publique France ci-dessous (Photo www.imazpress.com)
Depuis le 23 août 2024 , ce sont 118 cas de chikungunya autochtones qui ont été signalés à la Réunion. Tous les cas, à l’exception d’un cas probable, sont des cas confirmés. Pour la S51, ce sont 17 cas qui ont été signalés et pour la S52 (du 23 au 29 décembre) , le total provisoire est de 25 cas.
Ces cas sont répartis entre 5 foyers actifs. Ces foyers sont ceux de l’Hermitage, de Grand Bassin, de la Ligne des 400, de Trois Mares et d’Etang salé les Hauts. Le foyer d’Etang Salé continue d’être très actif.
- Lutte contre les moustiques -
Le service de lutte-anti vectorielle de l’ARS a déployé ses mesures de gestion autour de l’ensemble des cas. Cependant, on observe que la circulation du chikungunya s’intensifie sur le territoire et continue à se disperser.
Cette dispersion se manifeste par une plus grande difficulté à rattacher des cas à un foyer connu (augmentation des "cas isolés"), témoignant d’une circulation qui se propage.
À ce jour, l'impact sanitaire demeure relativement faible, aucune hospitalisation n'ayant été déclarée.
- 10 communes touchées par la dengue -
Depuis la fin du mois d’août, ce sont 34 cas de dengue qui ont été signalés. Les cas étaient localisés dans 10 communes : Saint-Joseph, Saint-Pierre, Saint-Paul, le Tampon, Saint-Denis, le Port, Saint-Benoit, Saint-Louis, Saint-Leu et Trois Bassins.
En ce début d’été austral, l’impact sanitaire de la dengue est négligeable (pas d’hospitalisations de plus de 24h depuis le début du mois d’août et 17 passages aux urgences).
Quand vont-ils enfin se bouger et refaire des lâchés de moustiques stériles, ou mettre en circulation à un prix abordable ce vaccin dont on nous a parlé ? Ils attendent quoi ? Que les hôpitaux soient débordés ?
Est-ce que ces 118 cas sont toujours malades ou la moitié guérit !!!