Océan Indien

Débat autour de la place des femmes en politique

  • Publié le 30 juin 2010 à 03:00

Femmes politiques et représentantes d'associations des îles membres de la Commission de l'Océan Indien se retrouvent ce mercredi 30 juin et ce jeudi 1er juillet 2010 à Maurice à l'occasion d'une réunion de travail autour de la question de la "femme en politique dans l'Océan indien". La Réunion y est représentée par une délégation menée par la présidente du conseil général, Nassimah Dindar.

Le concept de parité et de visibilité des femmes a été adopté en avril 2009 par le conseil des ministres de l'Océan Indien. Il prévoit 4 axes de travail "afin de rendre les femmes plus visibles" : la participation des femmes à la vie politique, la lutte contre les violences, le rôle et la place des femmes dans l'entreprenariat ainsi que le développement agricole et la sécurité alimentaire.

Le premier volet qui sera débattu porte donc sur la participation des femmes à la vie politique. Pendant deux jours, des femmes de La Réunion, de Maurice, de Madagascar, des Comores et des Seychelles vont discuter de cette question. En effet, les femmes sont sous représentées dans les Parlements de la zone, selon l'UNFPA (Le Fond des Nations Unis pour la Population). Ainsi, aux Seychelles, 23,5% des parlementaires sont des femmes. En France, elles sont 18,9%. A Maurice, le chiffre est de 17,1%. Les mauvais élèves sont Madagascar (3,75%) et les Comores (3%).

Les débats tourneront autour de 3 axes principaux : accroître la représentation des femmes en politique afin d'atteindre 30% de représentation dans les prochaines élections ; renforcer les capacités de négociation et de lobbying d'une plateforme régionale regroupant les femmes ministres et parlementaires ainsi que les organisations ou mouvements nationaux concernés par la féminisation de la vie politique ; inciter à l'élaboration, dans chaque pays, d'une loi favorisant l'intégration des femmes en politique.

L'objectif affiché est "de catalyser le processus de féminisation de la vie politique et d'explorer de nouvelles voies dans les pays concernés".

Mounice Najafaly pour
guest
0 Commentaires