La préfecture a placé le département en pré-alerte jaune cyclonique, annonce Météo France. Une dépression tropicale située à 1.255 km à l'ouest de l'île se déplace actuellement vers l'est à une vitesse de 26 km/h. Elle pourrait devenir la tempête Iman. Le passage du système près des côtes de La Réunion va entraîner des fortes pluies et des vents forts. Le passage au plus près des côtes est prévu dans la nuit de samedi à dimanche et dimanche 7 mars au matin. le système dépressionnaire concerne actuellement Madagascar qui devrait être impacté à proximité du littoral ouest ce vendredi. Par ailleurs, Habana est passé en cyclone mais il ne menace pas les côtes, et va rester à bonne distance des terres habitées. Nous publions ci-dessous le communiqué de la préfecture.
La dépression tropicale numéro 14, qui pourrait devenir la tempête tropicale Iman, se situe actuellement dans le canal du Mozambique, à proximité immédiate des côtes Ouest de Madagascar et poursuit son déplacement en direction de l’Est. Ce système devrait ressortir en mer samedi en journée après avoir traversé Madagascar et se diriger ensuite vers la Réunion. Selon le dernier bulletin d'information de Météo France, "il existe une incertitude sur le degré de réorganisation du phénomène après son retour sur mer, mais le temps limité alloué pour cette réorganisation, fait que ce sera, en tout état de cause, un système d'intensité faible à modérée (dépression tropicale ou tempête tropicale modérée) quand il passera au plus près de La Réunion (a priori en début de journée de dimanche)". Ce système ne présente donc aucun risque de vent cyclonique. Cette dépression devrait tout de même provoquer une dégradation du temps dans la nuit de samedi à dimanche à La Réunion. Durant quelques heures, des précipitations devraient frapper La Réunion."Ces pluies toucheront prioritairement la façade nord à nord-ouest de l'île, et à un degré moindre l'Est", précise Météo France. Des vents de 90 à 100 kilomètre/heure devrait impacter l'île. Une intensification est à prévoir dans la soirée de samedi. Les vents seront particulièrement forts dans le secteur de Saint-Leu à Saint-Paul.
Son passage au plus près des côtes réunionnaises est prévu dans la nuit du samedi 6 mars au dimanche 7 mars et le dimanche 7 mars au matin. L’épisode devrait être bref : des pluies ponctuellement intenses pourraient concerner une large partie de l’île ainsi que de fortes rafales de l’ordre de 100km/h, notamment dans les hauts de l’île. Une forte houle de secteur Nord- Nord-Est pouvant atteindre 3m pendant la nuit est également prévue.
En conséquence, Jacques Billant, préfet de La Réunion a décidé de déclencher le niveau " pré-alerte cyclonique " du dispositif spécifique ORSEC* Cyclones (" Je m’informe ") à compter du vendredi 5 mars à 12h00.
Une cellule a été activée en préfecture ; elle fera un point sur l’évolution du système dépressionnaire après sa traversée de Madagascar, en lien avec Météo France le samedi 6 mars à 14h.
- Les recommandations -
A ce stade, il est recommandé de :
- Se tenir informé régulièrement sur l’évolution du phénomène en suivant les prévisions météorologiques à la radio ou à la télévision ou sur les répondeurs de Météo France : le 08.92.68.08.08 pour les prévisions météorologiques et le 08.97.65.01.01 pour le point cyclone ;
- Ne pas entreprendre de longues randonnées en montagne ou des sorties en mer ;
- Rester éloigné des rivières et ne pas pratiquer le canyoning ;
- Ne pas s’approcher du rivage ;
- Contacter son établissement de santé habituel pour les personnes qui suivent un traitement médical, en particulier les insuffisants rénaux et les insuffisants respiratoires ;
- Limiter ses déplacements dimanche matin.
Pour en savoir plus sur les niveaux d’alerte cyclonique, consultez le site internet de la préfecture : www.reunion.gouv.fr. Numéros de téléphones utiles: SAMU 15, Pompiers 18, Police et Gendarmerie 17.
*ORSEC : organisation de la réponse de sécurité civile
Le cyclone, c'est un cyclone Réunionnais ou français ?
En cas d'alerte rouge, laissons l'aéroport ouvert. Il faut bien que les touristes puissent venir. Apres on culpabilise les " autochtones " ?