L'aléfacept, une molécule prescrite pour soigner le psoriasis, pourraient stabiliser le diabète de type 1. C'est ce qu'affirme une étude de chercheurs de l'université d'Indianapolis aux États Unis, rapporte le site Top Santé.
Selon Top Santé, les chercheurs de l’Université d’Indianapolis ont soumis 33 patients à des injections d’aléfacept pendant 12 semaines, suivies d’un break de 12 semaines, avant de recommencer les injections pendant 12 semaines. Dans le même temps, un groupe de 16 patients recevait des injections de produit placebo, en suivant le même calendrier, précise le site.
Les chercheurs ont ainsi constaté que la production d’insuline par le pancréas des patients restait plus stable, dans les quatre heures suivant le repas, dans le groupe ayant reçu le médicament que dans celui ayant reçu un placebo. "Le premier groupe avait également moins d’épisodes d’hypoglycémie, - chute soudaine du taux de sucre dans le sang -, qui sont fréquents chez les personnes souffrant de diabète de type 1 et qui peuvent provoquer un coma diabétique", indique Top Santé.
Des résultats "encourageants", selon le professeur Mark Rigby, qui a dirigé l’étude, cité par Top Santé, car "dans le futur, ce médicament pourrait être utilisé pour stabiliser le diabète de type 1 et ralentir sa progression". Il souligne, toutefois, qu’"en aucun cas il ne permettra de soigner la maladie".
Rappelons que le diabète est une maladie qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. On distingue le type 1, dit diabète "maigre", qui touche des sujets jeunes (environ 10 % des cas) et le type 2, surnommé diabète "gras" qui survient généralement plus tard dans la vie.
À La Réunion, ils sont entre 70 000 et 80 000 à être concernés par la maladie. Près de 15% des Réunionnais, âgés de 18 à 69 ans sont, en effet, diabétiques, soit trois plus qu’en métropole. Mais, dans un cas sur trois, le diabète n’est pas connu.