Ce week-end du 3 et 4 janvier et jusqu'au 12 janvier 2025, Miel Vert prend place sur la commune du Tampon. Pour la 41ème édition, la filière porcine est à l'honneur. Une filière qui tourne à plein régime à La Réunion, avec une consommation d'environ 25 kilos de porc par an et par personne, malgré une légère baisse de la production (Photo : www.imazpress.com)
Chaque semaine dans le département, c'est environ 2.700 porcs qui partent à l'abattoir.
Chaque année à La Réunion, "la production de viande de porc atteint 11.553 tonnes en équivalent carcasse", indique la Chambre d'agriculture. 89% de cette viande provient de la coopérative.
Un chiffre en légère baisse en comparaison aux précédentes années.
Une production qui "satisfait 99% des besoins en frais et 54% du marché global, dont les 2/3 sont réservés aux grandes et moyennes surfaces et un tiers aux bouchers-charcutiers", précise la Chambre.
- Filière porcine, une filière récente à La Réunion -
À La Réunion, il existe 245 sites d'élevage de porcs (une exploitation pouvant avoir deux sites), dont 131 sites affiliés à la Coopérative des producteurs de porc de la Réunion (CPPR).
Le cheptel reproducteur de l'île est constitué de 6.517 truies, dont 1.086 pour les indépendants et 5.431 pour la filière organisée (CPPR).
"C'est une filière qui se porte bien", explique François Barbeyrol, directeur du pôle élevage de la CPPR. "Une filière qui se maintient grâce aux nouvelles productions, à une technicité qui s'améliorer d'année en année, d'autant qu'avec les difficultés économiques, les éleveurs n'ont pas le droit à l'erreur", ajoute-t-il.
La filière porcine est structurée autour de la Coopérative des Producteurs de Porcs de la Réunion (CPPR) qui a été créée en février 1974. Toutefois, certains éleveurs restent indépendants. Ils représentent 114 exploitations recensées et 8% de la production locale.
Il s’agit pour la plupart des engraisseurs ou naisseurs-engraisseurs, avec comme mode de commercialisation la vente directe des carcasses aux charcuteries ou transformant et commercialisant eux-mêmes leur production.
Une filière mise à l'honneur à l'occasion de la 41ème édition de Miel Vert au Tampon.
Lire aussi - Le Tampon rappelle le programme de Miel Vert 2025
- Près de 10.000 tonnes de viande porcine importées en 2023 -
En 2023, La Réunion a importé – selon les chiffres de la DAAF – 9 835 tonnes de viande de porc, ce qui représente près de 30% de l'importation de viande dans l'île.
Sur la totalité, le département importe 161 tonnes de viande porcine fraîche, 8.954 tonnes de viande congelées et 1.132 tonnes de viande porcine salée, séchée ou fumée.
La totalité de la viande porcine importée provient de l’Union Européenne, essentiellement de France hexagonale, d’Espagne, et de Belgique.
Un volume en baisse, alors qu'en 2020, La Réunion importait 10.700 tonnes de viande porcine.
- Le bien-être animal dans la filière porcine -
Le bien-être des animaux est devenu l’un des enjeux majeurs auxquels est confronté chacun des maillons de la filière porcine dans la société française. Des normes réglementaires encadrent fortement les conditions de logement et de conduite des porcs : surfaces individuelles, logement de truies en groupes, enrichissement du milieu de vie des animaux.
"Les élevages se doivent d'être aux normes", explique François Barbeyrol, directeur du pôle élevage de la CPPR. "Au sein de la coopérative, nous avons un salarié pour réaliser les diagnostics en élevage par rapport au bien-être animal", indique-t-il.
Ce dernier "aide également ceux qui ont des difficultés à se mettre en conformité grâce à un dispositif interne à la CPPR".
Des audits sont réalisés par les vétérinaires porcins avec pour objectif d’évaluer le respect des normes demandées mais aussi d’objectiver les améliorations apportées par ces nouvelles mesures bien-être.
Par exemple, lors d’un contrôle, l’inspecteur vérifie que les truies soient bien en groupe et qu’il y ait bien la présence de matériaux manipulables dans les logements.
Lancés en 2017, les États Généraux de l’alimentation ont fait émerger des sujets sur lesquels les éleveurs et la filière "s’engagent dans une démarche d’amélioration continue du bien-être animal". Notamment une augmentation de la production de Label Rouge à 12 % et de la production en agriculture biologique à 10 % de la production totale d’ici 2027, ainsi qu'une information de l’origine intégrant des notions de bien-être animal.
ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Ne croyez surtout pas que toutes les saucisses ici sont à base de porc de la réunion.
Tout est bon dans le cochon.
Pas tout en fait
Belle performance de production pour la filière porcine 👍 qui nous éloigne des importations malsaines.
Quelle belle envolée lyrique!!!!!!!!!
Mais, avez vous jamais entendu le cri de douleur d'une pomme de terre que l'on extraie de son élément???
D'une tomate?
Une mangue?
Un concombre?
Un zourit.......
Et le poisson, vous en connaissez le gémissement de douleur???
C'est hélas la vérité, il s'agit de porcs transgéniques: ils n'ont que deux pattes!!!!!!!!!!!
Et ils sont de toutes origines, locales et de passage....
Autochtones comme "de France"...
Si j'ai bien tout compris, la production locale de viande de porc, la première en quantité à La Réunion, ne satisfait la consommation locale qu'à hauteur de 70%, puisque 30% sont importés. Restent à voir les autres filières : boeuf, volailles, lapin, mouton. M'est avis qu'on est loin, très loin, de l'autonomie alimentaire tant espérée de certains politiques et de certain collectif associatif...
Vive le boudin, fromage de tête et dans le porc tout est excellent. Bon appétit...
"la filière porcine est à l'honneur. Une filière qui tourne à plein régime à La Réunion."
On l'a effectivement constaté sur la plage de Saint Paul pour la Saint Sylvestre, et un peu partout tout au long de l'année.
Ou comment se réjouir de faire naître pour les tuer près de 140.000 porcs par an ; cause violences, nuisances et pollutions pour les voisinages, blessures et traumatismes pour les employés, gaspillage, pandémies, maladies, réchauffement climatique ; des conséquences extrêmement délétère alors que ça n'est pas nécessaire, pour des victimes mangées que par une part de la population. #honte #inconséquence ; alors même que l'ONU, OMS, FAO, GIEC... urgent de manger végétal depuis 2010, unique espoir d'atteindre la décarbonation zéro-émissions d'ici 2050 et une autonomie alimentaire pour l'île ; mais en France (et un peu partout), si le crime paie, alors c'est une opportunité de business #MacCarthysme