Alors qu'il est en visite à La Réunion, le commissaire européen de l'environnement et de la pêche, Virginijus Sinkevicius est allé voir la flotte de pêche, accompagné du député européen, Stéphane Bijoux. Nous publions le communiqué.
Sur le terrain, le Commissaire européen reconnait la spécificité des artisans pêcheurs péi : une avancée majeure portée par le Député réunionnais Stéphane Bijoux pour débloquer le renouvellement des flottes de pêche
"Il faut voir pour croire", c’est le message porté par le Député européen Stéphane Bijoux au Commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevicius qui vient d’achever son premier déplacement à La Réunion pour débloquer la renouvellement des flottes de pêche réunionnaise.
Toujours sur le terrain, aux côtés des pêcheurs réunionnais, le Député ultramarin décrypte les avancées obtenues depuis son élection au Parlement européen sur ce dossier : "Les lignes ont bougé en février 2022, sous la Présidence française du Conseil de l’UE du Président Emmanuel Macron : on a obtenu une décision politique de la Commission favorable au renouvellement des flottes. Il restait à résoudre les blocages techniques. Grâce au travail de terrain, après la visite de la DG MARE Charlina VITCHEVA, l’implication du Gouvernement, on a avancé : en septembre dernier, la Commission a autorisé des aides pour les bateaux de moins de 12 mètres à hauteur de 40 000 euros. Si c’est une avancée pour certaines régions, à la Réunion il fallait aller plus loin".
Stéphane Bijoux explique : "Cette visite a enfin permis de résoudre les obstacles techniques pour les petits navires réunionnais : le Commissaire s’est engagé à réviser les lignes directrices de 2014 avant la fin de son mandat pour adapter les indicateurs à nos réalités locales. On va suivre ce travail technique, afin que de nouveaux bateaux soient disponibles au plus vite pour répondre à ce triple impératif : la sécurité de nos pêcheurs,l’attractivité des métiers de la mer et notre souveraineté alimentaire."
Le Député réunionnais défend un nouveau cap pour La Réunion : "Les échanges avec nos artisans pêcheurs péi, avec toute la filière pêche, avec les acteurs de la préservation de notre biodiversité, avec les scientifiques ont fait la démonstration que c’est dans le travail collectif, avec les acteurs de terrain, qu’on peut construire les solutions. Face à nos défis : notre île a le potentiel de créer des passerelles entre l’économie et l’écologie pour favoriser un nouveau modèle de développement. L’Europe sera évidemment un partenaire fort pour bâtir La Réunion de demain."