De nouvelles élections vont avoir lieu (actualisé)

L'Agence régionale de santé dissout le Conseil départemental de l’Ordre des médecins

  • Publié le 24 octobre 2024 à 08:14
  • Actualisé le 24 octobre 2024 à 08:15

Le directeur général de l’ARS La Réunion, saisi par le Conseil national de l’Ordre des médecins, a prononcé ce mercredi 23 octobre 2024 la dissolution du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de La Réunion. Dans un contexte de fortes dissensions au sein de la communauté médicale de La Réunion, cette décision est motivée "par les dysfonctionnements constatés de l’instance départementale". (Photo photo RB/www.imazpress.com)

L'ordre a notamment constaté des "défauts d’impartialité dans la gestion de plusieurs dossiers", un "refus de se conformer au contrôle du Conseil national", et une "organisation irrégulière des élections partielles de juin 2024, annulées le 17 octobre 2024 par le Tribunal Administratif de Saint Denis".

L’ARS a considéré "que les conditions de la continuité et du rétablissement d’un fonctionnement régulier du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de La Réunion n’étaient plus remplies justifiant de sa dissolution".

Sur proposition du Conseil national de l’Ordre des médecins, l’ARS a nommé une délégation de cinq médecins, chargée d’assurer la continuité des missions du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de La Réunion jusqu’aux prochaines élections.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins devra organiser, sans délai, les élections du futur Conseil départemental qui sera ainsi intégralement renouvelé et pourra alors reprendre son fonctionnement.

"Par cette décision exceptionnelle, l’ARS entend rétablir les conditions de la confiance des médecins de La Réunion dans le fonctionnement de l’organisation départementale de leur Ordre et leur permettre, au travers des prochaines élections, de se doter d’un conseil représentatif et légitime" écrit l'ARS.

Elle rappelle que l’Ordre des médecins porte des missions de service public essentielles "à l’organisation et à la compétence de la profession médicale" et "à un exercice médical respectueux de la déontologie et de l’éthique".

"Les médecins et leurs élus devront faire prévaloir, au travers d’élections régulières et d’un fonctionnement conforme du futur CDOM, l’intérêt général de leur profession au service des patients, de leurs pairs et de la santé publique" conclut l'ARS.

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1 Commentaires
kalou.pile
kalou.pile
5 mois

Il était temps. Entre un président qui fait du lobying pour sa structure de soins en montant des dossiers contre ceux qui ont la même activité et un vice-président mis en examen pour association frauduleuse, il était temps.
Mais, chut ! Il ne faut pas le dire, l'honneur de la profession est en jeu.
Quel honneur dans le cas présent ?